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théologien néerlandais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Simon Bischop ou Simon Episcopius selon la forme latinisée de son nom, né le et mort le , est un théologien néerlandais remontrant qui joue un rôle important dans le synode de Dordrecht en 1618[1].
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Séminaire remontrant (d) ( - Université de Leyde ( - Université de Leyde |
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Né à Amsterdam, Episcopius entre en 1600 à l'université de Leyde, où il étudie la théologie comme étudiant de Jacobus Arminius, et Franciscus Gomarus. Il obtient sa maîtrise ès art en 1606, mais sa nomination comme ministre est remise en question du côté calviniste. Il va à l'Université de Franeker, où il entend le professeur Johannes Drusius. En 1610, année où les arminiens présentent la Remontrance aux États de Hollande, il devient pasteur à Bleyswick, un petit village près de Rotterdam. L'année suivante il soutient la cause remontrante à la conférence de La Haye (1611), et aussi à Delft (1613)[1].
En 1612, il succède à Franciscus Gomarus à la chaire de théologie à Leyde. Cette succession réveille le ressentiment des calvinistes. Il est attaqué par Festus Hommius dans Specimen controversiarum Belgicarum (1618)[1].
Au synode de Dordrecht en 1618, Episcopius est choisi comme porte-parole des treize représentants remontrants devant le synode. Il est récusé et, sans l'entendre, les doctrines des remontrants sont condamnées en l'absence de toute défense autorisée. En 1619, à l'issue du synode, Episcopius et les douze autres représentants arminiens sont privés de leurs charges et ministères et exilés[2].
Episcopius se retire à Anvers, puis en France. Il s'installe en partie à Paris, en partie à Rouen. Il consacre la majeure partie de son temps à écrire pour appuyer la cause arminienne. Il écrit notamment la Confession des remontrants (1621)[3]. La tentative de Luke Wadding (s.j.) (1588-1657) de le gagner à la foi romaine le lance cependant dans une polémique contre ce célèbre jésuite. En 1625, à la mort de Maurice de Nassau, prince d'Orange, la violence de la controverse arminienne diminue. En 1626, Episcopius est autorisé à revenir dans sa patrie. En 1630, il est nommé prédicateur à l'église remontrante de Rotterdam. En 1634, il devient recteur du séminaire remontrant d'Amsterdam. Il y meurt en 1643[1].
Episcopius peut être considéré comme le fondateur de la théologie arminienne. Il développe et systématise les principes lancés par Arminius[4]. Sans s'opposer en tous points aux doctrines particulières du calvinisme, Episcopius proteste contre la tendance calviniste à étendre l'effort de dogmatisation abstraite. Selon lui, le christianisme est une pratique plutôt qu'une théorie ou un système de croyances intellectuelles[2]. En cela, il est influencé par Sébastien Castellion et son Art de douter et de croire, de savoir et d'ignorer. Il voit le christianisme comme une instance morale plutôt qu'une foi orthodoxe. Selon lui, le christianisme n'implique ni la connaissance, ni le consentement à un système de doctrines qui comprendrait l'ensemble des vérités chrétiennes. La connaissance et l'acceptation de ce qui, dans le christianisme, est nécessaire pour produire un changement du cœur et de la vie, lui semble suffisant.
Les œuvres notables d'Episcopius sont :
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