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écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Simon Dary, dit Simonu d'Aullè (Simon d'Aullène), né le et mort le , est un écrivain et poète français de langue corse[1],[2].
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Simon Paul Dary |
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Simon Dary, fils de Michel-Ange Dary, lui-même poète, est né le à Monacia-d’Aullène (Corse). Il a passé son enfance entre Aullène et Monacia-d’Aullène. Il a ensuite poursuivi ses études secondaires au lycée d’Ajaccio.
Licencié de lettres (langue[3]et littérature allemande) de la Faculté d’Aix-en-Provence, il a exercé comme cadre des services extérieurs du Ministère des Finances la fonction d’inspecteur principal du commerce intérieur et des prix en Corse.
Simon Dary décède le à Ajaccio.
Entreprise dès l’adolescence, l’œuvre littéraire de Simon Dary en langue corse comporte des textes en vers (poésie et fables) mais également de nombreux textes en prose. Sa première œuvre a été publiée à partir des années 1920 dans divers revues, périodiques ou journaux locaux : A Muvra, L'Annu Corsu, U Muntese, U Laricciu, L’écho de la Corse, L’insulaire, Paese Corsu, Inter Corse, Nice-Matin, Le Journal de la Corse[4],[5],[6].
Parue en 1974, L’Anthologie de la littérature corse[7] de Mathieu Ceccaldi, plusieurs fois rééditée, a réservé une place importante aux œuvres de Simon Dary en consacrant cinquante pages à un ensemble judicieusement choisi de poésies et de textes en prose dont : Natu sὸ, Mamma, Mazzolu, Aullè, Fola Sumirina, a trova, i Deci Mali, u Chjerchju ...
En 1977 est paru, peu de temps avant sa disparition, un recueil de poésies intitulé « Risa corsa » édité par le Maison de la culture de la Corse[3]. Elle a aussi édité son second recueil de poésie et de fables Puesie e favule di Simonu d’Aullè, paru en 1981 de manière posthume[8].
Ses comédies, non rassemblées en recueils, ont été publiées dans des revues ou périodiques tels que A signatura di zia Catalina, U fiascu di Zezeta ou Filosofia[9]. Ces comédies ont été représentées sur des scènes de théâtre en Corse, à Marseille (Théâtre de l’Alcazar) en 1956 et à Paris en 1974 (Théâtre Mouffetard). Simon publiera notamment A lettera di filiciolu, u maragu di muvronu, une œuvre comique évoquant des scènes de la vie rurale[10].
Si une partie de l’œuvre est composée en dialecte sartenais et fait apparaître parfois des particularités du dialect aullénois, le souci d’unification linguistique y prévaut. Pascal Marchetti souligne ainsi :
Zi Simonu, comme l’appelaient ses amis plus jeunes, possédait une remarquable maîtrise de la langue corse qu’il s’efforçait d’écrire non pas sous la forme locale de l’Alta-Rocca, qui était la sienne, mais da tutti i Corsi di Pumonte e di Cismonte[11]
Les œuvres de Simon Dary incluent la satire, le comique et de l’humour[12],[2].
Si le poète s’est fortement illustré dans ce genre, sa nostalgie voire mélancolie parcourent également toutes ses œuvres : Malincunia (mélancolie), U ciegu, Tristezza (tristesse), U campanile di Munacia. Elles évoquent également l’histoire tragique de la Corse (Pontenovo, Bugia e verità), la vie politique insulaire, la confrontation de la société corse du XXe siècle avec la modernité (U telefonu, soit le télephone) et la douleur de l’exil (Partenza)[13].
Simon d’Aullè a obtenu le prix de la revue Annu corsu pour son poème Nozzi d’Oro en 1937 et le prix de l’association Parlemu corsu pour A lettera di filiciolu, en 1972[8].
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