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rabbin lituanien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Aryeh Leib Gunzberg[1] (hébreu אריה ליב גינסבורג), officiellement connu en France sous le nom de Lion Asser, est un rabbin lituanien du XVIIIe siècle, devenu rabbin de Metz vers la fin de sa vie (Pinsk, Grand-duché de Lituanie, 1695 - Metz, 1785). Il est principalement connu pour son grand-œuvre de Loi juive, le Shaagas Aryeh (hébreu שאגת אריה, « Le rugissement du lion »)[2], auquel il doit son surnom.
Fils du rabbin Asher Gunzberg, le président du Beth Din (Av Beis Din) de Pinsk, Grand-duché de Lituanie, aujourd'hui au Bélarus, il est né dans cette ville en 1695[3].
Sa famille quitte Pinsk, pour Minsk, aujourd'hui au Bélarus[4], alors qu'il est encore jeune[3].
En 1725, à l'âge de 30 ans, il devient Roch Yechiva de Minsk[5], mais il ne garde cette position que peu de temps. En effet, il n'hésite pas à critiquer ce qu'il estime critiquable, ce qui lui vaut son renvoi.
Le Shaagas Aryeh devient alors le rabbin de Volozhin près de Minsk (aujourd’hui au Bélarus), où il écrit son œuvre magistrale, le Shaagas Aryeh[3].
Son ouvrage Shaagas Aryeh est publié pour la première fois à Francfort-sur-le-Main en 1755, et continue d'être cité.
Le Shaagas Aryeh était le président du Beth Din (Av Beis Din) et Roch Yechivah de Minsk, aujourd'hui au Bélarus. Son fils, Yehuda Yudel, appelé le Rebbe à Kletsk, Bélarus, est décédé en 1740 (5500)[6].
Il devient le rabbin de Metz en 1765. Son élection à ce poste prestigieux est confirmée par décret royal en date d'octobre 1766[7].
Il semble que la Rebbetzin, l'épouse du Shaagas Aryeh, ne savait pas faire le café au lait sucré. Lors de la réception qui suivait l'introduction du Shaagas Aryeh comme rabbin de Metz, la coutume voulait qu'elle serve du café au lait avec du sucre, mais elle ne savait pas que l'on pouvait mélanger café et sucre. Elle explique, à Volozhin on ne connaissait ni café ni sucre, et encore moins le mélange[8].
Les débuts à Metz ne semblent pas prometteurs. Une controverse éclate lors de la fête de Chavouot. Le Shaagas Aryeh s'oppose à la coutume de réciter les Akdamut[9] avant la lecture de la Torah. La communauté refuse d'accepter cette opinion. Le Shaagas Aryeh menace alors de quitter Metz. Un compromis est atteint. Le Shaagas Aryeh n'ira dorénavant que quatre fois par an, à la grande Synagogue, pour y tenir un discours[10]
En 1782, le comte de Provence, le futur Louis XVIII à la chute de l'Empire, visite la synagogue de Metz[11]. Le Shaagas Aryeh fait sur lui une forte impression.
Le Gaon de Vilna[12] avait demandé à la Communauté de Metz d'accepter le Shaagas Aryeh, malgré son âge avancé (il avait alors 70 ans)[8].
Il aurait étudié 1 000 fois au complet le Talmud de Babylone au cours de sa vie (Syum HaShas)[3].
Le Shaagas Aryeh meurt à Metz le (25 Tammouz)[13]. Une autre source donne la date du 15 Tammouz[3],[14].
Selon David Feuerwerker (1976)[15]: "La Communauté israélite de Metz fait à son Rabbin des obsèques solennelles. Pendant un mois entier, la Communauté porte le deuil de Rabbi Lion Asser. Un mois, après ce deuil, le , à sa séance annuelle, l'Académie de Metz propose son sujet sur les "moyens de rendre les Juifs plus utiles et plus heureux en France."
Au vieux cimetière juif de Metz, on peut voir aujourd'hui un monument à son nom où ses ossements ont été réenterrés il y a quelques années. La Synagogue Adath Yechouroun de Metz est le siège du Collel Schaagath Arié[16].
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