Les seize arhats sont particulièrement populaires dans le bouddhisme chinois chan et ses dérivés (son coréen et zen japonais), où ils sont considérés comme des modèles de bonne conduite[2].
À l'origine, le groupe était composé de 10 disciples de Gautama, bien que les plus anciens soutras indiens indiquent que quatre d'entre eux, Pindola, Kundadhana, Panthaka et Nakula, avaient pour instruction d'attendre l'arrivée de Maitreya[3] (dont l'incarnation chinoise est Budai). Les plus anciennes représentations chinoise des arhats se situent au début du IVesiècle et se concentrent principalement sur Pindola, popularisé en art par le livre «Méthodes de prières à Pindola» (请宾度罗法/請賓度羅法,qǐng bīndùluó fǎ)[4].
(en) John S. Strong, The Legend and Cult of Upagupta: Sanskrit Buddhism in North India and Southeast Asia, Motilal Banarsidass Publ., (ISBN978-81-208-1154-6, lire en ligne)
(en) Robert E. Buswell Jr. et Donald S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, Princeton University Press, , 1304p. (ISBN978-0-691-15786-3), p.483-484, «luohan»; 833-835, «ṣoḍaśasthavira».
(en) Ryan Bongseok JOO, «The ritual of arhat invitation during the Song Dynasty: Why did Mahāyānists venerate the arhat?», Journal of the International Association of Buddhist Studies, vol.30, nos1-2, 2007 (2009), p.81–116 (lire en ligne).
(en) Stephen Little, «The Arhats in China and Tibet», Artibus Asiae, vol.52, nos3/4, , p.255-281 (lire en ligne)
(en) Bernhard Scheid, «Arhats in East Asian Buddhism», dans Jonathan A. Silk et al. (Ed.), Brill's Encyclopedia of Buddhism, vol.2, Leiden, Brill, , 1356p. (ISBN978-9-004-29937-5), p.529–39.
(de) Bernhard Scheid (Uni Vienne), «Arhats in China und Japan», sur religion-in-japan.univie.ac.at, 2013-2022 (consulté le ).
(en) Marinus Willem de Visser(de), The Arhats in China and Japan, Martino Publishers, (1reéd. 1923), 220p. (ISBN978-1-578-98649-1)