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philosophe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sarah Kofman est une philosophe et essayiste française, née le à Paris où elle est morte le .
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Spécialiste de Platon, de Friedrich Nietzsche et de Sigmund Freud, elle est également l'autrice de nombreux essais d'esthétique et d'écrits autobiographiques originaux.
Née à Paris, le jour de Roch Hachana[1], le 14 septembre 1934, elle est la fille du rabbin hassidique Bereck Kofman, ayant émigré avec sa femme depuis la Pologne à Paris dans l'entre-deux-guerres, raflé chez lui le 16 juillet 1942 par la police française, déporté et assassiné à Auschwitz[2].
Sarah Kofman commence sa carrière d'enseignante en philosophie à Toulouse [3] en 1960 tout en poursuivant sa formation à la recherche. Elle travaille successivement sous la direction de Jean Hyppolite (en projet, l'étude de quelques mythes platoniciens et "Freud et l'art"), Mikel Dufrenne (sur l'esthétique de Freud, pour sa thèse de troisième cycle, publiée sous le titre L'enfance de l'art), puis Gilles Deleuze (pour son doctorat d’État sur travaux). En 1968-1969, S. Kofman rencontre Jacques Derrida dont elle fréquentera les séminaires à l'École normale supérieure. À partir de 1970, elle devient Maître de conférences puis, en 1991, professeur de philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Avec Jean-Luc Nancy, Philippe Lacoue-Labarthe et Jacques Derrida, elle dirige la collection « La philosophie en effet » aux Éditions Galilée[4]. Elle collaborait à de nombreuses revues telles Poétique, Critique, Littérature ou la Revue française de psychanalyse. À part ses nombreux travaux sur Freud et Nietzsche, Sarah Kofman s'intéresse également à Gérard de Nerval, Auguste Comte, Shakespeare et à la place occupée par la femme chez ces différents auteurs.
En 1994, elle publie un récit autobiographique, Rue Ordener, rue Labat, évoquant son enfance juive avant puis sous l'Occupation allemande, la déportation de son père et son terrible sort d'enfant caché. Après avoir participé à des émissions sur France Culture consacrées à Nietzsche l'été 1994, elle se suicide 150 ans jour pour jour après la naissance du célèbre philosophe allemand. Les hommages et nécrologies attestent du choc que cela produisit dans son entourage[5],[6],[7],[8].
Par ordre chronologique :
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