Sainte-Alvère
ancienne commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Sainte-Alvère, anciennement orthographiée Saint-Alvère, est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, puis au une commune déléguée de la commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau.
Sainte-Alvère | |||||
Les ruines du château de Lostanges, à Sainte-Alvère. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Le Grand Périgueux | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Marie-Christine Bencharel 2017-2020 |
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Code postal | 24510 | ||||
Code commune | 24P07 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Alvèrois | ||||
Population | 774 hab. (2021) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 49″ nord, 0° 48′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 251 m |
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Superficie | 32,42 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Périgord central | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, puis Val de Louyre et Caudeau | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Sainte-Alvère.
En 2015, année précédant la création de la commune nouvelle de Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, Sainte-Alvère était limitrophe de sept autres communes.
Outre le bourg de Sainte-Alvère proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[1] :
Alvéréna, devenue Sainte Alvère, vécut au IXe siècle ; son histoire s'est perdue au fil du temps. Plusieurs légendes racontent son histoire, la plus réaliste étant que cette jeune fille aurait été trucidée par les Normands lors du sac du monastère de Paunat en 849. Un reliquaire du XIIIe siècle représentant un buste féminin fut découvert dans l'église avec à l'intérieur des débris de crâne d'une jeune femme, enveloppés dans une toile. Cette sainte faisait l'objet d'une vénération dans la région : le 9 mars était un jour de grande fête processionnelle, les pèlerins venant de loin.
Dès le XIe siècle les historiens signalent un château féodal primitif, en fait un village entouré de remparts dominé par une tour défensive. Au cours des siècles ce château sera puissamment aménagé, principalement aux XIVe et XVe siècles. Par l'absence d'archives et de documents, il est difficile d'en retracer l'histoire.
Au XVIIIe siècle, le château de Sainte-Alvère était l'un des plus beaux du Périgord. Détruit lors de la Révolution, sa démolition fut ordonnée par Lakanal. Il reste une haute tour circulaire du XIIIe siècle découronnée avec des voûtes curieuses, l'enceinte à plusieurs tours qui entourait le village est encore déchiffrable, une porte monumentale et deux tours y subsistent.
La seigneurie de Sainte-Alvère fut acquise en 1448 par la Maison de Lostanges, qui en garda le titre seigneurial jusqu'en 1927, date de la mort du dernier du nom. À cette famille, appartient Mgr de Lostanges, évêque de Périgueux au début du XIXe siècle.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune a apporté son aide à la Résistance locale dès 1942, et a participé aux combats pour la libération du département[3], ce qui a lui a valu d'être décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[4].
Au , Sainte-Alvère fusionne avec Saint-Laurent-des-Bâtons pour former la commune nouvelle de Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons dont la création a été entérinée par l'arrêté du 22 octobre 2015, entraînant la transformation des deux anciennes communes en communes déléguées[5].
Au , Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons fusionne avec Cendrieux pour former la commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau dont Sainte-Alvère devient une commune déléguée[6].
La seigneurie de Sainte-Alvère faisait partie de la châtellenie de Limeuil et a dû être démembrée au profit d'un cadet de l'ancienne famille de Limeuil, dont le premier connu est[7] :
Dès 1790, la commune de Saint-Alvère, puis Sainte-Alvère, a été rattachée au canton de Limeuil qui dépendait du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est le chef-lieu du nouveau canton de Saint-Alvère (devenu canton de Sainte-Alvère en 1972), dépendant de l'arrondissement de Bergerac[8].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[9]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central dont le bureau centralisateur est fixé à Vergt.
En 2017, Saint-Alvère, en tant que commune déléguée de Val de Louyre et Caudeau, est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[10],[11].
Fin 2001, Sainte-Alvère intègre dès sa création la communauté de communes du Terroir de la truffe dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe dont le siège est à Vergt. Elle est elle-même dissoute le et la plupart de ses communes, dont Sainte-Alvère en tant que commune déléguée, sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[12],[13]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[5].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | 1986 | René Pivaty-Wilmet | Metteur en ondes | |
novembre 1986[14] | décembre 2015 | Philippe Ducène | UMP[15] | Médecin Conseiller général du canton de Sainte-Alvère (1988-2015) |
En avril 2010, la commune de Sainte-Alvère est la première collectivité de Dordogne à avoir vu validé son Agenda 21 par le ministère de l'Écologie[19].
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[20].
Les habitants de Sainte-Alvère se nomment les Alvèrois[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Sainte-Alvère depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007 et 2012 pour Sainte-Alvère[22]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales. En 2015, dernière année en tant que commune indépendante, Sainte-Alvère comptait 821 habitants.
Au , la commune déléguée de Sainte-Alvère compte 774 habitants[23].
Les données économiques de Sainte-Alvère sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Val de Louyre et Caudeau.
Au nord, la vallée du Caudeau et le marais du Petit Mas font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I où deux espèces déterminantes ont été recensées en 2008, une libellule l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et une plante l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora)[28],[29]. Lors d'un précédent recensement en 1982, le site était fréquenté par la Loutre d'Europe (Lutra lutra) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola)[28].
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