Saint-Sorlin-en-Bugey

commune française du département de l'Ain De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Saint-Sorlin-en-Bugey est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Faits en bref Administration, Pays ...
Saint-Sorlin-en-Bugey
Saint-Sorlin-en-Bugey
Le village vu depuis l'ancienne voie ferrée.
Blason de Saint-Sorlin-en-Bugey
Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Patrick Millet
2020-2026
Code postal 01150
Code commune 01386
Démographie
Gentilé Saint-Sorlinois
Population
municipale
1 140 hab. (2022 )
Densité 126 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 01″ nord, 5° 22′ 29″ est
Altitude Min. 196 m
Max. 700 m
Superficie 9,07 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Lagnieu
(banlieue)
Aire d'attraction Lagnieu
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lagnieu
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Sorlin-en-Bugey
Liens
Site web saint-sorlin-en-bugey.info
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    Les habitants de Saint-Sorlin-en-Bugey s'appellent les Saint-Sorlinois ou Bardiens (selon l'appellation ancestrale).

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    La ville s'étend dans une vallée en auge, entre les montagnes du Bugey (derniers contreforts du Jura) et le Rhône. Ce village est situé à km de Lagnieu, km de Sault-Brénaz et 42 km de Bourg-en-Bresse (chef-lieu de département de l'Ain) (en passant par la déviation de Lagnieu). Le village est traversé par la RD 122. La RD 40A y commence.

    Son altitude varie de 190 à 700 m, la mairie se situant à 205 m.

    Le clocher ainsi que le rocher de la Pouponne surplombent le village ainsi que la vallée. On y trouve non loin de Lagnieu, le port de Villeneuve. Un pont y enjambe le Rhône afin de permettre le passage du département de l'Ain à celui de l'Isère.

    Localisation

    Elle est desservie par la RD 122, ex-RN 75, à proximité immédiate de la RD 1075 (itinéraire bis Paris-Dijon à Valence-Côte d'Azur).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Sorlin-en-Bugey
    Vaux-en-Bugey
    Lagnieu Thumb Souclin
    Vertrieu (Isère) Sault-Brénaz

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[2].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 270 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Rambert-en-Bugey à km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 512,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Saint-Sorlin-en-Bugey est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lagnieu, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lagnieu, dont elle est une commune du pôle principal[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), terres arables (13,8 %), zones urbanisées (10 %), eaux continentales[Note 2] (3,8 %), prairies (0,2 %)[12].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    Saint-Sorlin ou plus exactement Saint-Saturnin-de-Cuchet comme on l'appelait autrefois, était, vers 1100-1150 inclus dans les possessions de la famille de Coligny.

    C'est cette famille, qui fit bâtir le « Grand Château » dont on voit les ruines au-dessus de la Pouponne, pour défendre cet élément avancé de leurs terres. On ne pouvait trouver meilleure position !

    Par le mariage de Béatrice de Coligny (-le-Neuf) avec Albert III de la Tour (vers 1220), Saint-Sorlin passa à la famille de La Tour du Pin. Comme un de leurs descendants, Humbert Ier, devint par son mariage avec Anne Dauphine, le premier Dauphin de Viennois de la IIIe branche, Saint-Sorlin devint dauphinois et le resta pendant près de 70 ans (1282-1349), période marquée par une lutte continuelle et acharnée entre Dauphinois et Savoyards dont les possessions étaient imbriquées les unes dans les autres.

    Humbert II, le dernier dauphin, vendit le Dauphiné à la France et Saint-Sorlin passa sous la couronne de France, mais pour peu de temps.

    En effet, en 1355, lors du traité de Paris, un échange entre France et Savoie vint mettre un peu d'ordre, le Rhône et le Guiers constituant dorénavant la frontière.

    Saint-Sorlin devient savoyard et d'une façon générale, la population n'eut pas à souffrir de la domination des comtes puis des ducs de Savoie.

    Saint-Sorlin était une petite capitale, siège d’une châtellenie. Le châtelain avait de multiples attributions puisqu'il représentait le Prince, mais c’était surtout un militaire à qui était confiée la défense de la place. La châtellenie de Saint-Sorlin fut inféodée à Odon de Villars, de 1401 à 1414, puis à Gaspard de Varax en 1460, pour lequel elle fut érigée en marquisat.

    Saint-Sorlin fait ensuite partie du douaire de Claudine de Brosse dite « de Bretagne », veuve du duc Philippe II de Savoie et, enfin, est inclus dans l'apanage de la branche des Savoie-Nemours jusqu'en 1716.

    Cette année là les chartreux de Portes se portèrent acquéreurs de la ville et de son ancien mandement. Ils devinrent ainsi marquis de Saint-Sorlin, espérant mettre fin aux innombrables litiges avec les communautés voisines. Chassés par la Révolution française, les chartreux laissent les lieux à la France définitivement.

    Au XVIIIe siècle le bourg devient village de vignerons, ce qui perdure aujourd'hui encore. (même s'ils sont moins nombreux qu'avant).

    En 1867, le hameau de Brénaz quitte la commune et celui de Sault appartenant à Villebois fait de même. C'est ainsi qu'est créée la commune voisine de Sault-Brénaz.

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Sorlin-en-Bugey est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lagnieu pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].

    Administration municipale

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    Mairie.
    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Patrick Millet DVD Cadre
    mars 2001 mars 2008 Denis Joffraud    
    juin 1995 mars 2001 Vincent Meillan    
             
    XIXe siècle XIXe siècle Marc-Antoine-César Yon de Jonage    
    Les données manquantes sont à compléter.
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    Démographie

    Résumé
    Contexte

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

    En 2022, la commune comptait 1 140 habitants[Note 3], en évolution de −0,87 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2015 2020 2022 - - - - - -
    1 1311 1171 140------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9259201 0681 1801 3101 2951 3311 4691 376
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3731 3671 411885873804766683666
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    637614585500541520510414446
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    5255566296908329391 0661 0621 061
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La chute de la population en 1867 est due au départ du hameau de Brénaz qui quitte la commune pour créer la commune de Sault-Brénaz, avec le hameau de Sault[19].

    Culture et patrimoine

    Résumé
    Contexte
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    Vue des ruines du château de Cuchet.

    Lieux et monuments

    L'église prieurale Sainte-Marie-Madeleine d'origine romane ainsi que la fontaine-lavoir de Collonges sont inscrits au titre des monuments historiques[20],[21]. À noter qu'un jardin privé, situé place de la Halle, est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables[22].

    La fresque de Saint Christophe du XVIe siècle[23] ainsi qu'une inscription funéraire gallo-romaine[24] sont référencées par la base Palissy.

    On peut également citer l'aire de décollage pour parapente déclarée FFVL gérée par le club « Les Ailes du Bugey ».

    Citons enfin, le pont de Lagnieu reliant Saint-Sorlin-en-Bugey à Vertrieu (Isère).

    Châteaux

    • Ruines du château de Saint-Saturnin. Les vestiges sont situés à l'ouest, sur un éperon se terminant en falaise à pic sur la rive du Rhône. Des chevaliers de Saint-Saturnin, vassaux des sires de Coligny, sont cités depuis le début du XIIe siècle mais le château n'est cité qu'en 1215. Il est ruiné à la fin du XVIe siècle par les troupes du roi Henri IV lors de la conquête de la Bresse et du Bugey[25].
    • Château de la Durandière XVIIIe siècle (privé), ancienne propriété de la famille de Truchis de Varennes, dont est issue la chanteuse Zazie, qui a séjourné enfant au château.
    • Ruines du château de Saint-Sorlin. En 1363, on y érige une palissade afin de surélever les murs et augmenter la protection des défenseurs[26].
    • Ruines du château de Cuchet. Ses vestiges se dressent à l'est à 324 mètres d'altitude au sommet d'un piton isolé. Il fut le centre de la seigneurie de Cuchet. Les chevaliers de Cuchet sont cités depuis 1213. En 1355 la suzeraineté passe au comte de Savoie[25].
    • Maison forte de la Fontaine.
    • Maison forte de Buis de la Durandière.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Davantage d’informations Blason, Détails ...
    Thumb Blason
    De sinople au vase d'argent d'où sort un lis tigé et feuillé d'or, accosté de deux faucons affrontés, le tout soutenu de l'inscription « 1268 », le tout du même[27].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
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    Notes et références

    Voir aussi

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