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commune suisse du canton de Berne (Jura bernois) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Saint-Imier (/sɛ̃timje/) est une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif du Jura bernois.
Saint-Imier | ||||
Saint-Imier. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Berne | |||
Arrondissement administratif | Jura bernois | |||
Localité(s) | Les Pontins, Mont-Soleil, Le Cerneux-Veusil | |||
Communes limitrophes | Sonvilier, Villeret, Muriaux, Le Noirmont, Les Bois, Val-de-Ruz | |||
Maire | Corentin Jeanneret (PLR) | |||
NPA | 2610 | |||
No OFS | 0443 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Imériens | |||
Population permanente |
5 080 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 243 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 09′ 10″ nord, 7° 00′ 00″ est | |||
Altitude | 820 m |
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Superficie | 20,89 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Berne
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Liens | ||||
Site web | www.saint-imier.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
modifier |
Saint-Imier se trouve à 15 km à vol d’oiseau de La Chaux-de-Fonds. Il a donné son nom au vallon de Saint-Imier (région appelée jadis Erguël), irrigué par la Suze, descendant vers les gorges du Taubenloch, près de Rondchâtel.
Le point culminant se situe à 1 490 m, à la Corne, sur le flanc du Chasseral. Sur la montagne du Droit, le territoire communal s’élève à 1 289 m, à Mont-Soleil. De Mont-Soleil, le territoire communal descend en direction de la Chaux-d’Abel, qui fait partie géographiquement des Franches-Montagnes.
Sur la pente sud du mont Soleil se trouve le creux de Champ Meusel dont on attribue parfois la forme particulière à l’impact d’une météorite. Il s'agit en fait d'une double formation géologique qui rompt l'apparence uniforme du massif de Mont-Soleil, au nord du vallon de Saint-Imier. La partie supérieure, Les Chenevières, est un cirque aux parois rocheuses raides. La partie inférieure, dans la forêt, est une cuvette fermée par un rempart (vallum). Cette forme fait penser à un cratère de météorite, mais différentes forces sont en fait à l’origine de ce phénomène : une prédisposition tectonique, la glaciation, l’érosion karstique, la présence d’une source et d’une rivière. Des hémicycles comparables existent par exemple au Creux-du-Van, au-dessus de Grandval et de Bâche.
En direction du sud-ouest, une route conduit au col des Pontins après avoir franchi la Suze.
La première mention de Saint-Imier remonte à 884, sur une charte de l'Empereur Charles III le Gros qui confirme à l'abbaye de Moutier-Grandval certaines donations dont la cella Sancti Hymeri. La cité fut fondée par l'ermite Imier, originaire de Lugnez (Ajoie) et probablement mort vers 610, qui y fit édifier un oratoire dédié à saint Martin de Tours.
L'oratoire a dû faire place à une chapelle en l'an 992, puis à une église en 1146. En 1228, le cartulaire de l'Évêché de Lausanne, dont dépendait la paroisse de Saint-Imier, mentionne deux églises à Saint-Imier : l'église paroissiale de Saint-Martin et la collégiale, imposant édifice considéré comme église de pèlerinage jusqu'à la Réforme.
Entre 1793 et 1814, Saint-Imier est rattaché à la France (ancien département français du Mont-Terrible de 1793 à 1800, intégré ensuite au département du Haut-Rhin). En 1814, le département du Haut-Rhin perd les territoires qui avaient fait partie du Mont-Terrible, cédés à la Suisse, à l’exception de l'ancienne principauté de Montbéliard.
Durant le XIXe siècle, le village prend sa forme actuelle. De nombreux bâtiments datent de cette époque.
La nef de l'église Saint-Martin fut détruite en 1828. Par contre, l'ancien clocher appelé aussi Tour Saint-Martin de la reine Berthe ou tout simplement Vieille Tour, n'a pas été démoli et fut restauré pour la dernière fois de 1969 à 1971.
Après le Congrès de La Haye qui voit la rupture entre partisans du Conseil Général et partisans de l'autonomie des fédérations au sein de la Première Internationale, le Congrès de Saint-Imier (15 et ) décide la fondation de l'Internationale antiautoritaire de tendance anarchiste.
Le pouvoir législatif est appelé conseil de ville (auparavant conseil général). Le Conseil général de Saint-Imier a siégé pour la première fois le et était alors formé de 31 membres. Le premier président fut l’industriel Ernest Francillon.[réf. nécessaire]
Le pouvoir exécutif s'appelle le conseil municipal. Il est constitué de 7 membres (dont le maire), chacun étant chef d'un département ou dicastère. Ils sont élus par le corps électoral (habitants de Saint-Imier de nationalité suisse) par votation, pour une durée de 4 ans.
Dans les années 1980, l'école secondaire de Saint-Imier est jumelée avec les écoles de Saint-Ismier (France)[3].
Le Jura bernois a été le plus petit quotidien de Suisse.[réf. nécessaire]
Située de part et d’autre de la route Saint-Imier-Val-de-Ruz, à 1100 mètres d’altitude, la tourbière des Pontins est une réserve naturelle. Elle conserve des traces de l’extraction de la tourbe au XVIIIe siècle. Son paysage botanique offre un grand intérêt, notamment en raison de sa végétation pionnière. Par décret, le Conseil-exécutif du canton de Berne l’a placée sous protection en 1947[6]. La mesure s'étend sur la tourbière située à l'ouest de la route cantonale. Dès lors, l’Association du Parc jurassien de la Combe-Grède, qui a contribué à cette mise sous protection, veille à la conservation de ce patrimoine naturel et s’active pour en élargir le périmètre.
A la fin des années 1960, un projet de 66 maisons de vacances aux Savagnières le met en péril. En mars 1971, le Conseil-exécutif condamne définitivement cette idée en refusant le permis de construire[7]. Après la révision de l’inventaire fédéral des sites marécageux d’une beauté particulière et d’importance nationale en 2004/2005, Pro Natura procède à la restauration de la partie orientale du marais qui avait été drainée, exploitée et recouverte d’une dense forêt d’épicéas[8].
Au centre de la partie occidentale de la tourbière, un large secteur a été plus ou moins exploité, puis abandonné. Aucune influence humaine ne s'y manifeste depuis l'arrêt de l’extraction, si bien que la végétation secondaire qui a colonisé le secteur dépend uniquement des conditions locales. Quatre espèces dominent nettement et couvrent la presque totalité de la surface : le jonc épars, l'angélique sauvage, l'agrostide capillaire et le cirse des marais[9]. Les observations entomologiques ont révélé la présence de plusieurs espèces d’hétéroptères aquatiques[10].
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