Saint-Dionisy

commune française du département du Gard De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Saint-Dionisy (précédemment Saint-Dionizy[2]) est une commune française située dans le sud du département du Gard en région Occitanie.

Faits en bref Administration, Pays ...
Saint-Dionisy
Saint-Dionisy
Saint-Dionisy vu depuis l'oppidum Roque de Viou
Blason de Saint-Dionisy
Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Jean-Christophe Gregoire
2020-2026
Code postal 30980
Code commune 30249
Démographie
Gentilé Saint-Dionisyens[1]
Population
municipale
1 071 hab. (2022 )
Densité 313 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 48′ 20″ nord, 4° 13′ 46″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 181 m
Superficie 3,42 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Langlade
(banlieue)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gilles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Dionisy
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Saint-Dionisy
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Saint-Dionisy
Liens
Site web www.saint-dionisy.fr
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    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhony et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Dionisy est une commune urbaine qui compte 1 071 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Langlade et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Saint-Dionisyens ou Saint-Dionisyennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'oppidum de Nages, inscrit en 1980 puis classé en 2006.

    Toponymie

    Dionisy qui renvoie à Dionysius est le même nom que Denis, premier évêque de Paris, martyrisé à Montmartre sous l'empereur Dèce, vers 250. Enseveli sous la basilique éponyme, il est représenté décapité, se relevant pour porter sa tête. Nom issu du grec Dionysos (fils de Zeus). Patron des oiseaux, il est invoqué contre les maux de tête.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Les communes limitrophes sont Calvisson, Clarensac, Langlade, Nages-et-Solorgues et Saint-Côme-et-Maruéjols.

    Saint-Dionisy, commune de la communauté d'agglomération de Nîmes Métropole, est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gallargues-le-Montueux à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 674,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

    Milieux naturels et biodiversité

    Thumb
    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[9] : la « Cuvette de Clarensac et Calvisson » (2 641 ha), couvrant 8 communes du département[10].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Saint-Dionisy est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Langlade[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,8 %), cultures permanentes (21,7 %), zones urbanisées (18,5 %), forêts (3,4 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Thumb
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Dionisy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Rhony. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 2002, 2005 et 2021[14],[12].

    Thumb
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Dionisy.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 386 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 386 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

    Histoire

    Oppidum de Roque de Viou, fondé par les Volques Acéromiques. Cet oppidum a ensuite été délaissé par les Volques pour l'Oppidum de Nages.

    Locus de Sancto-Dyonisio (dénombrement de la Sénéchaussée) 1384.

    La commune élit un maire PCF en 1935. La signature du pacte germano-soviétique suivie du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ont des répercussions rapides sur la vie des communes communistes ; le maire de Saint-Dionisy est suspendu en application du décret du 18 octobre 1939[18].

    Héraldique

    Davantage d’informations Blason, Détails ...
    Thumb Blason
    D'argent à l'olivier arraché de sinople.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
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    Politique et administration

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1935 octobre 1939   PCF suspendu
            président de la délégation spéciale
    1945 mars 1965 René Brunel    
    1965 mars 1977 Aimé Boissier    
    1977 1986 André Marotte    
    1986 mars 1995 William Poirier    
    1995 mars 2008 Bernard Sérafini    
    mars 2008 juil 2020 Michel Gabach ECO Retraité - V-P de Nîmes Métropole 2008-2014
    juil 2020 en cours J.C. Grégoire    
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    Canton

    La commune fait partie du canton de Saint-Gilles, qui dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la deuxième circonscription du Gard.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANM), dont le siège se trouve à Nîmes et dont le président est Franck PROUST (LR).

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

    En 2022, la commune comptait 1 071 habitants[Note 5], en évolution de +4,9 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2018 2022 - - - - - - -
    1 0561 071-------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    252259260330293280270262260
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    268273333315254236187200203
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    216222199244204226204190194
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    191160216370401633818871978
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Résumé
    Contexte

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 408 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 043 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 460 [I 6] (20 020  dans le département[I 7]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 8]6,5 %7,8 %9 %
    Département[I 9]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 677 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (68,5 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 209 emplois en 2018, contre 180 en 2013 et 154 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 469, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,7 %[I 12].

    Sur ces 469 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 8 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Activités hors agriculture

    Secteurs d'activités

    99 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Dionisy au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 15].

    Davantage d’informations Secteur d'activité, Commune ...
    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble99100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    55,1 %(7,9 %)
    Construction2020,2 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1919,2 %(30 %)
    Information et communication33 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance44 %(3 %)
    Activités immobilières55,1 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1616,2 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1313,1 %(13,5 %)
    Autres activités de services1414,1 %(8,8 %)
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    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20,2 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 99 entreprises implantées à Saint-Dionisy), contre 15,5 % au niveau départemental[I 16].

    Entreprises et commerces

    Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[23] :

    • Negauto, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (7 042 k€)
    • IP Investissement Patrimonial, agences immobilières (251 k€)
    • Les Chapes Du Sud, travaux de revêtement des sols et des murs (138 k€)

    Agriculture

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 8 lors du recensement agricole de 2020[Note 10] et la surface agricole utilisée de 174 ha[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    • Oppidum de Roque de Viou (également sur commune de Nages-et-Solorgues). Site archéologique (Âge du fer 2 ; Antiquité). L'oppidum (cad. Saint-Dionizy B 758 à 791, lieu-dit Roque-de-Vif, Nages-et-Solorgues A 346, lieu-dit les Combes, 348 à 357, lieu-dit les Castels, 977, lieu-dit les Belardes) : inscription par arrêté du 3 avril 1980 - Les parcelles AC 5, 7 à 9, 11, 12, 14 à 16, 18, 23, 24, 27 à 32, 36 à 38, partie de l'oppidum, en totalité : classement par arrêté du 23 octobre 2006. Une première phase d'habitat s'étend du VIIIe au début du VIe siècle av. J.-C., caractérisée par des cabanes en matériaux périssables et une base creusée dans le rocher. Les foyers sont établis sur un sol en terre battue. Des vases à provision ont été mis au jour. Après un abandon de deux cents ans, une nouvelle ville est édifiée à l'emplacement des cabanes, vers 380-360 av. J.-C. La ville est entourée d'un rempart en pierres sèches jalonné de tours quadrangulaires. Vers 290-280, cette ville est abandonnée au profit du site voisin de Nages. Le site est partiellement réoccupé à l'époque gallo-romaine, entre 25 apr. J.-C. et 50 apr. J.-C. Propriété de la commune.
    • Temple protestant : ancienne église d'origine romane contre laquelle fut accolée en 1876 une tour d'horloge surmontée d'un gracieux campanile en forme de bulbe.
    • Deux anciens lavoirs
    • Pittoresque et ancien cimetière protestant au milieu d'une superbe forêt de cyprès dominant le village sur la face nord de la Roque de Viou.

    Nota : avec Boissières, il s'agit du seul village de Vaunage à ne pas posséder d'église pour le culte catholique.

    À noter également qu'au milieu des années 1940, des prospections géologiques systématiques accompagnées de forages très profonds (près de 3000 m) en vue de trouver d'éventuelles nappes de pétrole ont été effectués sur le territoire communal et dans la plaine de la Vaunage. Ces recherches se sont néanmoins révélées infructueuses. En février et mars 2011, la société Total procède au rebouchage de l'un de ces puits à Saint Dionizy mais avec une suspicion forte d'essais et de procédés de recherche de gaz de schiste...

    Personnalités liées à la commune

    • Maurice Agulhon, professeur au Collège de France.
    • Pierre Baux, médecin français.
    • Raoul Stéphan, auteur de l'ouvrage régionaliste « Bécagrun » retraçant l'histoire et la vie d'un berger et agriculteur en Vaunage à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.

    Galeries

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Voir aussi

    Notes et références

    Liens externes

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