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Saint-Avé

commune française du département du Morbihan De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Saint-Avé [sɛ̃tave] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Faits en bref Administration, Pays ...
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En 2022, avec 12 173 habitants, elle est la 8e commune la plus peuplée du Morbihan et la 32e de Bretagne.

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Géographie

Résumé
Contexte

Situation

Saint-Avé se situe au sud de la région Bretagne, plus précisément dans le sud du département du Morbihan, dans le pays de Vannes. La ville fait partie du parc naturel régional du golfe du Morbihan[1] et de Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération[2].

Communes limitrophes de Saint-Avé
Meucon Locqueltas Monterblanc
Plescop Thumb Saint-Nolff
Vannes

Position de Saint-Avé

Saint-Avé→canton de Vannes-Estarrondissement de VannesMorbihan (56)BretagneFrance

Cours d'eau et moulins

La commune est traversée par le ruisseau de Bilair à l'ouest, et ceux de Lihuanteu et de Gornay à l'est. Sur ces deux derniers des vestiges de moulins à eau subsistent : respectivement ceux de Rulliac[3] et celui de Lesnevé.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

  • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 956 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1993 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Davantage d’informations Mois, jan. ...
Source : « Fiche 56206001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
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Urbanisme

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Typologie

Au , Saint-Avé est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vannes[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[13]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Davantage d’informations Type d’occupation, Pourcentage ...
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Senteve en 1333 et 1387, Sainteve en 1397, Senteve, Sainteve et Lentive en 1453, Saincteve en 1516, S. Eve en 1630, Saint-Avé en 1779[17].

Attesté sous la forme Senteve en breton[17].

La localité pourrait tirer son nom du saint gallois Tyfai ou de sainte Avoye[18]. Il est aussi possible que la syllabe sen- que l'on retrouve dans la forme bretonne Senteve ait été abusivement interprétée comme l'équivalent d'une construction toponymique basée sur le nom d'un saint[17]. Une évolution romane d'un toponyme gallo-romain Sentiavicus ne peut donc pas être écartée[18].

Histoire

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On trouve des premières traces d’occupations néolithiques datées entre 4 500 et 2 500 avant J.-C[19]. Les vestiges romains sont nombreux, puisque deux voies romaines traversent Saint-Avé du sud au nord[20]. Une villa, dont les traces ont aujourd’hui disparu, a été découverte à Tréalvé en 1857[21].

Moyen-Âge

Saint-Avé fait à l'origine partie de l'ancienne paroisse Saint Patern de Vannes démembrée vers l'an 1000.
Elle englobait également le territoire de Meucon qui s'est détaché par la suite[20].

Révolution française

Saint-Avé est érigé en commune en 1790.

Le XIXe siècle

L’activité industrielle s’intensifie avec la création en 1860 de la Briqueterie Gohaud, qui sera en activité jusqu’en 1956[22].

En 1887 une délégation des royalistes de Vannes, d'Arradon, de Plescop, de Sarzeau, de Theix, de l'Île-aux-Moines et de Saint-Avé se rendit à Jersey afin d'y rencontrer le comte de Paris qui y était en exil[23].

Le XXe siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Avé porte les noms de 66 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[24].

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Avé porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[24].

Un monument commémoratif rappelle la mémoire de 30 résistants fusillés par les Allemands entre 1941 et 1944 au nord du stand de tir du polygone, au pied d'une butte, au milieu d'un taillis[25],[26].

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Saint-Avé est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un autre pendant la Guerre d'Algérie[24].

Le XXIe siècle

Un habitant de Saint-Avé, René Calohard[Note 7], résidant à Fontenon, décédé le , a fait don de ses biens à la commune, soit en tout plus d'un million d'euros[27].

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Politique et administration

Résumé
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Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Les données ci-dessous ont été trouvées sur la liste des maires de la mairie de Saint-Avé.

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Jumelages

Saint-Avé est jumelée avec Altenwalde, une ville d'Allemagne.

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Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 12 173 habitants[Note 10], en évolution de +7,33 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

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Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3371 3411 3581 4811 2631 5521 4871 5801 553
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5441 5441 5191 5501 5891 6062 2362 2592 427
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4702 5032 5012 4652 6612 6572 8552 3243 278
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 2344 3395 6286 6186 9298 3039 88310 55911 342
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

L'usine de Saupiquet de Saint-Avé a fermé définitivement en 2010.

La carrière S.E.C.A (Société Colas) se trouve à Saint-Avé. Celle-ci a fermé en 2008 pour être transformée en réserve d'eau destinée à l'approvisionnement humain[34].

Culture et patrimoine

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Langue bretonne

  • L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
  • La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le puis le label de niveau 2 le .
  • À la rentrée 2016, 159 élèves étaient scolarisés dans les filières bilingues publiques et catholiques (soit 14,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[35].

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

  • la chapelle Saint-Avé-d'en-Bas, dite chapelle Notre-Dame du Loc, est construite de 1475 à 1494 par Olivier de Peillac et André de Coëtlagat, recteurs de Saint-Avé, comme l'atteste l'inscription encore en place sur les sablières du chœur. En forme de croix latine surmontée d'un clocheton d'ardoise, elle possède une façade principale ornée d'un beau portail à voussures flanqué de deux contreforts à pinacles et surmonté d'un grand oculus qui, malgré des transformations, garde son style médiéval authentique. Elle est entourée d'un enclos, où sont érigés une fontaine et un calvaire[36].
  • l'église paroissiale Saint Gervais Saint Protais est dédiée à deux frères jumeaux italiens, Saint Gervais et saint Protais.
    L'ancienne église aurait été construite au XVe siècle av. J.-C. entre 1426 et 1481 et d'autres édifices l'auraient précédée sur le même site. Mise à part quelques éléments anciens dont le transept gauche datant du XVe siècle, l'église détruite au début du XIXe siècle est reconstruite de 1830 à 1834. Le bâtiment actuel, dans sa quasi-totalité, date de cette époque. La nef est refaite en style néogothique à la mode du moment.
    De l'ancienne église subsistent seuls les ailes du transept - le transept sud étant la chapelle des seigneurs de Lesnevé et le transept nord celle des seigneurs de Beauregard, deux seigneuries de l'Ancien Régime importantes de la commune - quelques pans de murs et des éléments de charpente, et surtout trois fenêtres gothiques qui en sont le plus bel ornement.

Dans la nef, la porte en anse de panier, qui donne sur l'ancien baptistère, s'orne d'élégantes moulures, probablement subsistant de l'ancien édifice. Toutes les autres baies sont modernes : fenêtres en plein cintre ou portes à linteau segmentaire comme au porchet.
Des travaux sont effectués en 1975, en raison du mauvais état de la voûte et pour adapter le chœur aux nouvelles normes liturgiques issues du Concile Vatican II. Les enduits extérieurs sont supprimés pour faire apparaître les moellons de granit jointoyés.
La voûte peinte par Pobéguin est démolie, les autels latéraux et les boiseries sont supprimés, les statues et les tableaux peints évacués, le chœur et les chapelles latérales sont réaménagés.
En 2000, les travaux en centre-ville ont réaménagé le parvis, les abords de l'église et l'éclairage public , et le clocher, dont sa flèche en pierre, a été rendu étanche en 2001. Le retable a été également entièrement rénové et l'horloge remise à neuf.

  • la croix de la place de l'église et la croix de l'ancien cimetière, à côté de l'église, une stèle gauloise ou lech est surmontée d'une croix en granite comme près de la Chapelle ND du Loc. Cette stèle, liée aux rites funéraires, a été christianisée. Dans l'espace du cimetière d'autrefois, se dresse un calvaire en granite très travaillé : le socle, le fut et le panneau sont ornés de sculptures de saints. Sur le panneau en forme de bannière, une Vierge à l'Enfant est entourée d'anges. Ce calvaire du XVIe siècle est classé aux Monuments Historiques.

« La présence de ruines romaines sur le site autorise l'hypothèse d'un sanctuaire païen primitif avant la construction, par le recteur Pierre de Chohan, de la chapelle consacrée à saint Michel en 1524. Elle est ornementée de sculptures gothiques et Renaissance dans ses fenêtres et ses porches. Le clocheton est refait à la fin du siècle dernier et la sacristie accolée au pignon du chœur en 1831. L'intérieur, restauré récemment, conserve des statues et des boiseries anciennes[37]. »

Patrimoine civil

  • le château de Plaisance (disparu au XVIIe siècle): Ce château était encore surnommé "l'Hôtel de Garo". Propriété successive du Sire de Quintin (avant 1433), du duc Jean V (en 1433), et de François, comte de Montfort. Devenu duc de Bretagne en 1442, François de Montfort y séjourne fréquemment et y meurt le . L'édifice devient ensuite la propriété de l'abbaye de Prières (en 1486). Inhabité, il tombe en ruine dès 1637 ;
  • le château de Rulliac (XVe et XVIIe siècles): Connu dès 1425, il était aux Lestrelin, puis aux d'Arz au XVe siècle, avant de passer aux Brodeven, aux Rolland et aux d'Arradon au XVIIe siècle, puis aux Lantivy et aux La Haye par alliance. Vendu aux Viel de Poulpry, il revient ensuite par mariage aux d'Argence, puis à Jean de Filhol de Camas (1767) ;
  • le château de Kerozer (XVIe et XIXe siècles) appelé aussi château Sainte-Anne : Kerozer (jadis Kerozet) était une seigneurie citée en 1427 comme propriété des Clerigo. En 1515, elle est dans la famille de La Bourdonnaye, en 1710 dans celle de Kermoysan. La baronne de L'Espée achète le domaine en 1865 et fait transformer le manoir en véritable château en 1895, d'après des plans dus à l'architecte Bourdillat. En 1919 M. d'Unienville l'achète et le vend dix ans plus tard à François Romieu. Celui-ci le cède vers 1946 aux Frères des écoles chrétiennes, qui installent leur maison de retraite en 1949. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[38] ;
  • le château de Beauregard (XVIIIe et XIXe siècles): autrefois manoir de Kerspihuiry, propriété de Pierre Rolland en 1514, puis propriété successive des familles Montigny (XVIIe et XVIIIe siècles), Le Prestre de Châteaugiron (en 1783), Quermeleuc (en 1793), Achille Vigier (1831 à 1848), Aubert (1848-1878), Lucien Douillard (1878-1883), et famille Guyot d'Asnières de Salins (1883-2014). La chapelle privée a disparu. C'est dans ce château qu'est signé le la paix de Beauregard, entre le chef royaliste Georges Cadoudal et le général Guillaume Brune.
  • le manoir de Kermelin (XVIe siècle): Siège d'une ancienne seigneurie connue dès 1440 et appartenant au sire de Kermelin. On mentionne Jehan Raoul et/ou Alain Le Gourvinec en 1427. Propriété de la famille Saulnier de la Pinelaye (XVIIIe siècle), du docteur Fouquet (en 1861), de la famille Fanneau de La Horie et de la famille Evariste Lefeuvre. Le manoir est flanqué en arrière d'une tour-d'escalier coiffée d'un toit tonique et d'un puits ouvragé. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[39] ;
  • le manoir de Tréviantec (XVIe et XVIIe siècles): Mentionné dès 1427 sous le nom de Creffbuendec, appartenant à la famille d'Arz, puis mentionné à la famille Bégaud (en 1636). Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[40] ;
  • le manoir de Coedigo-Malenfant (XVIe et XVIIe siècles): La seigneurie appartint à la famille Quelen, aux Trévégat, et aux Cillart. Le logis à tourelle a été construit au XVIe siècle par Jacques Colombel, drapier de Vannes, l'entablement supérieur d'une lucarne porte la date de 1588. En 1719, le château fut habité par Olivier Delourme, architecte de Vannes. Par succession il échoit à M. de Cornulier, avocat au Parlement de Bretagne. Au XIXe siècle, il passe aux Ménardeau, La Bourdonnaye et Botherel ;
  • le manoir de Lesnehué (XVe et XVIe siècles): Siège d'une ancienne seigneurie appartenant successivement aux familles Benoist (Eudes Benoist est mentionné comme recteur de la chapelle du Bourg-d'en-Bas (Notre-Dame du Loc) en 1330, des actes notariés mentionnent Eon Benoist en 1427 et Jehan Benoist en 1464 et 1481), Jégo et Rosmadec (en 1560 et 1640). Il possédait autrefois une chapelle privée connue sous le vocable de Saint François transférée dans le transept sud de l'église Saint Gervais-Saint Protais du Bourg-d'en-Haut dont les vestiges ont été ruinés avant 1890[41]. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[42] ;
  • le manoir de Lesvellec : Siège d'une ancienne seigneurie appartenant successivement aux familles Lesterlin (Olivier Lesterlin en 1427), Sécillon (en 1460), Dars ou d'Arz, Lantivy et La Haye. Il possédait autrefois une chapelle privée disparue avant 1890. Le site abrite l'hôpital de Lesvellec ;
  • le manoir de Trébrat, avec chapelle du XVIIe siècle: Siège d'une ancienne seigneurie appartenant en 1680 à la famille Couturié. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée désaffectée en 1890. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[43] ;
  • le manoir de Berval date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[44] ;
  • le manoir de Botloré date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[45] ;
  • le manoir du Petit Rulliac ;
  • le manoir du Kreisker(XVIe et XVIIIe siècles): situé sur la place de la Mairie, à proximité de l'église paroissiale de Saint-Avé. Anciennement propriété de Gehan de Coëtcandec, puis passé à la fin du XIXe siècle dans la famille Guyot d'Asnières de Salins qui en a fait don à la commune. Il est transformé en Maison des Associations. L'édifice est épaulé par une grosse tour-pigeonnier. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[46].
  • le manoir du Petit Rulliac date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[47].

Autres lieux ou édifices notables

camp retranché de Villeneuve Kastell Kernevez

  • le Dôme comporte plusieurs salles dont une de spectacle. Plusieurs associations y donnent des spectacles comme l'École de musique municipale, l'Association de l'Espace danse du Kreizkêr[48] et l'association musicale de spectacles Girard. Un terrain multisports en aluminium a été inauguré juste à côté du Dôme en [49].
  • l'Échonova créé en 2010, est un lieu de diffusion, de création et d'accompagnement artistique, spécialisé dans les musiques contemporaines, disposant d'une salle de spectacles de 600 places et accueillant une cinquantaine de concerts par an. Le lieu compte également cinq studios de répétition et un studio d'enregistrement mis à disposition des groupes locaux, ainsi qu'un centre de documentation.

Héraldique

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Les armoiries de Saint-Avé se blasonnent ainsi :

parti : au premier de gueules à une fleur de lys d'or accompagnée de trois croissants du même, au second d'argent à trois quintefeuilles de gueules, au chef d'hermine.

Le blason a été conçu par le chanoine Danigo et Henri Gautier. Il s'agit des armes de Gehan de Coëtcandec, seigneur du Kreisker (manoir du centre ville - littéralement puisque kreisker se traduit par centre-ville en breton) "De gueules à une fleur de lys d'or accompagnée de trois croissants du même", et de la famille d'Arz propriétaire du château de Rulliac et des manoirs de Tréviantec et de Lesvellec au XVe siècle (d'où la ressemblance avec le blason de l'Île-d'Arz) "d'argent à trois quintefeuilles de gueules", surmontées des hermines ducales dues à la présence sur la commune du manoir de Plaisance (démantelé au XVIIe siècle), résidence officielle des Ducs.

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Personnalités liées à la commune

Notes et références

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Voir aussi

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