Les Sables-d'Olonne
commune nouvelle de la Vendée, France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Les Sables-d’Olonne sont une commune nouvelle française, sous-préfecture du département de la Vendée dans la région des Pays-de-la-Loire.
Les Sables-d'Olonne | |||||
Vue aérienne des Sables-d'Olonne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Les Sables-d'Olonne (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Les Sables-d'Olonne-Agglomération (siège) |
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Maire Mandat |
Yannick Moreau 2020-2026 |
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Code postal | 85100 85180 85340 |
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Code commune | 85194 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sablais, Sablaise | ||||
Population municipale |
48 402 hab. (2021) | ||||
Densité | 562 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 30′ 41″ nord, 1° 47′ 00″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 59 m |
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Superficie | 86,07 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Les Sables-d'Olonne (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Les Sables-d'Olonne (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Sables-d'Olonne (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
modifier |
La commune résulte de la fusion des communes de Château-d'Olonne, d’Olonne-sur-Mer et des Sables-d’Olonne le , laquelle fait d’elle la deuxième commune la plus peuplée du département après La Roche-sur-Yon.
Elle offrait à la fin des années 2010, l'une des plus fortes attractivités touristiques parmi les villes françaises de mille à dix mille habitants selon une étude[1].
Les communes limitrophes sont Bretignolles-sur-Mer, Brem-sur-Mer, L'Île-d'Olonne, Saint-Mathurin, Sainte-Foy et Talmont-Saint-Hilaire.
Le territoire municipal des Sables-d'Olonne s'étend sur 8 607 hectares[2]. Les niveaux d'altitude de la commune nouvelle fluctuent entre 0 et 59 mètres[3].
La nouvelle commune regroupe les communes du Château-d'Olonne, d'Olonne-sur-Mer et des Sables-d'Olonne, qui deviennent des communes déléguées, le et qui sont supprimées par décision du conseil municipal du .
Le chef-lieu de la commune nouvelle, Les Sables-d'Olonne, se situe au centre-ouest du département de la Vendée[4], en bordure de l'océan Atlantique.
Les Sables-d'Olonne disposent d’une longue bande côtière à l'ouest avec près de douze kilomètres de plages bordées par une forêt départementale. Au sud, la grande plage et l'entrée du port sont entourées par les roches de La Chaume et la bande de roche s'étendant vers Talmont-Saint-Hilaire[5].
Elle est bordée au nord par l'Auzance, fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique au havre de la Gachère, ainsi que, à l'est, par un affluent, la Vertonne. Ces deux cours d'eau alimentent les marais d'Olonne.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et se trouve dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[7].
Ce trait est d'autant plus marqué aux Sables-d'Olonne, où la ville connaît un climat océanique (Cfb) situé en bordure d'un climat supra-méditerranéen (Csb). Ainsi, du point de vue de la classification de Koppen, et si l'on s'en réfère aux derniers relevés climatiques de Météo-France (cf. ci-dessous), deux sur trois des critères qui permettent de caractériser la sécheresse estivale sont remplis :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 4,4 | 4,1 | 5,7 | 8 | 10,9 | 14,1 | 15,8 | 15,3 | 13,3 | 11,1 | 7,8 | 4,9 | 9,6 |
Température moyenne (°C) | 7 | 7,1 | 9,2 | 12 | 14,8 | 18,2 | 19,8 | 19,3 | 17,6 | 14,6 | 10,7 | 7,8 | 13,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,6 | 10,2 | 12,7 | 16 | 18,7 | 22,2 | 23,8 | 23,4 | 22 | 18,1 | 13,7 | 10,6 | 16,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−7,7 07.2009 |
−8,3 12.2012 |
−7,3 01.2005 |
−0,6 03.2022 |
2,1 03.2021 |
6 07.2020 |
9 07.2005 |
7,6 31.2017 |
5,2 26.2010 |
0,5 16.2015 |
−3,6 16.2007 |
−5,4 16.2009 |
−8,3 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,1 02.2024 |
19,8 22.2019 |
24 18.2005 |
26,8 07.2011 |
29,7 25.2012 |
39 27.2019 |
40,5 18.2022 |
36,1 11.2022 |
33,6 07.2021 |
27,8 09.2023 |
21,1 01.2015 |
16,2 01.2011 |
40,5 2022 |
Ensoleillement (h) | 91,8 | 132,2 | 178 | 234,4 | 260,3 | 275,8 | 291,2 | 268,3 | 227,1 | 154,3 | 111,4 | 99,1 | 2 323,8 |
Précipitations (mm) | 86,5 | 62,1 | 62 | 52 | 48,8 | 38,4 | 33,8 | 46,4 | 50,8 | 80,7 | 100,7 | 84,5 | 746,7 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 13,9 | 11,1 | 10,7 | 8,5 | 7,9 | 7,1 | 6 | 7,8 | 6,3 | 11,1 | 13,1 | 12,8 | 116,4 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 6,4 | 4,5 | 4,9 | 3,4 | 3,1 | 2,5 | 1,9 | 2,5 | 2,7 | 5,5 | 6,8 | 5,8 | 50,1 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 2,6 | 1,6 | 1,8 | 1,7 | 1,3 | 0,9 | 0,9 | 1,3 | 1,5 | 2,7 | 3,6 | 2,7 | 22,5 |
Au , Les Sables-d'Olonne est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine des Sables-d'Olonne[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Sables-d'Olonne, dont elle est la commune-centre[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].
La commune est desservie par la gare des Sables-d'Olonne qui accueille des trains TER Pays de la Loire quotidiens, à destination ou en provenance de Nantes ou La Roche-sur-Yon, et un TER « train des plages » mis en place en 2013 en provenance ou à destination de Saumur via Bressuire circulant l'été de mai à septembre. La commune est aussi desservie par des TGV quotidiens à destination ou en provenance de Paris-Montparnasse, via Nantes et La Roche-sur-Yon. Les premiers TGV à arriver aux Sables-d'Olonne sont tractés par des motrices diesels le temps que la ligne Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne soit électrifiée. Les TGV tractés sont remplacés par des TER de 2004 à 2008, année où le TGV est réintroduit grâce à l'électrification de la ligne. Elle est aussi desservie par la gare d'Olonne-sur-Mer qui est desservie par les TER Pays de la Loire faisant une liaison entre Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne.
La ville dispose de trois lignes de navettes maritimes (piétons et cyclistes) desservant trois débarcadères dans le port (6 en été). Le passage est gratuit pour les habitants, payant pour les non résidents.
Le port des Sables-d'Olonne est doté de plusieurs phares et balises qui jalonnent le chenal d'entrée : le phare de l'Armandèche, le phare de la Potence, le phare des Barges, le phare de la Jetée-Saint-Nicolas (ou Grande-Jetée) et le phare de la Chaume dit aussi Tour d'Arundel.
Bus Oléane à l'arrêt Hôtel-de-Ville, terminus de la plupart des lignes.
Accostage de la ligne Passeur C au niveau de la Grande-Jetée.
Le site des Sables-d'Olonne dispose, au sein des Sables-d'Olonne-Agglomération, d'un réseau de transport en commun baptisé Oléane, anciennement Tusco (pour Transports urbains des Sables-d’Olonne, du Château-d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer), exploitant 8 lignes de bus urbains. Le ticket de bus valable 1 h est au prix de 1€50. De nombreuses cartes et abonnements existent.
De 1898 à 1925, la ville bénéficiait des services du tramway des Sables-d'Olonne, un tramway électrique qui circulait sur le remblai et qui, sur une distance de six kilomètres, reliait les casinos à la gare. La mauvaise gestion de la compagnie fondée par le directeur du Grand Casino fera abandonner ce mode de transport.
La mer recouvrait à l’époque une grande partie de la contrée : Ol-ona, hauteur au-dessus de l'eau, serait peut-être d’origine celtique et aurait donné son nom à quatre des six communes qui composaient la région. À cette époque, c’est Olonne qui règne en maître. Le XIIIe siècle verra sortir de l'ombre, ou plutôt du sable, une petite sœur cadette : les Sables-d'Olonne. En effet, pour remplacer le port de Talmont qui s’envase, le prince Savary de Mauléon décide de développer le havre d’Olonne vers les dunes protégées par l'île Vertime. Louis XI, en 1472, sépare Les Sables-d’Olonne de la ville d’Olonne pour en faire le port principal du pays.
La commune est créée le par un arrêté préfectoral du [18].
La fondation des Sables-d'Olonne remonte à 1218. L'actuel bourg d'Olonne-sur-Mer était au Moyen Âge un port très actif situé au fond d'une baie abritée. L'envasement de cette baie ainsi que celle de Talmont conduisent le prince Savary de Mauléon à fonder un nouveau port à l'emplacement de l'actuel quartier de la Chaume et dans les dunes d'Olonne (d'où vient le nom de la ville). La ville va alors se développer sur le versant nord de la dune.
En 1754, Les Sables-d'Olonne et la Chaume fusionnent. En 1844, la loi attribue à la ville quatre-vingt-quatre hectares de terrains marécageux situés alors sur la commune d’Olonne sur lesquels seront aménagés par la suite la place de la Liberté et le cours Dupont. La même année, la commune du Château-d'Olonne cède à la ville soixante et un hectares de terrains situés à l'est du cimetière Arago. Toujours pour assurer le développement des Sables, la commune du Château-d'Olonne vendra à la ville l'embouchure du Tanchet en 1875 et la forêt de la Rudelière en 1913. Les frontières de ces trois communes resteront identiques jusqu'en 2019.
L'arrivée du chemin de fer en 1866 voit l'émergence des quartiers de la gare et de Saint-Michel au nord de la ville. Les constructions ne cesseront de s'étendre le long des grands axes entre le centre-ville des Sables et les bourgs périphériques d'Olonne et du Château-d'Olonne. À partir des années 1930, la ville commence à se développer à l'est du boulevard de Castelnau et au sud de l'avenue d'Aquitaine. Ce nouveau quartier résidentiel sera doté de l'école Clemenceau, de l'église Saint-Pierre, de l'hôpital et du marché Arago qui lui donnera son nom . Ce développement se poursuivra vers l'actuel quartier des Présidents.
Jusqu'aux années 1950, les communes d'Olonne-sur-Mer et du Château-d'Olonne se sont essentiellement développées autour de leurs centres bourgs. En effet, ces deux communes ont longtemps gardé un caractère rural où la vie économique est essentiellement marquée par l'agriculture et l'artisanat. L'essor démographique de l'après-guerre pousse néanmoins les communes à construire de nouveaux lotissements. Le quartier de la Tonnelle à Olonne-sur-Mer et celui de la Pironnière au Château sont aménagés respectivement en 1957 et 1959 à proximité immédiate de la ville des Sables et non pas autour des centres bourgs historiques. À partir des années 1960, la ville ne va alors cesser de s'étendre sur les deux communes périphériques avec la cité Charcot en 1965, la Tournée des Olonnes, le Havre de la Mérinière en 1971, le hameau des Moinardes en 1973, la cité de la Gillerie puis le village de la Paillolière en 1977. Au Château-d'Olonne, les terrains situés entre le centre bourg et le quartier des Nouettes sont également progressivement urbanisés au cours des dernières décennies[Lesquelles ?], tout comme la partie sud de la ville, entre la route de Talmont et le littoral. Ces deux communes vont aussi faire le choix du développement de l'habitat maison individuel en raison de l'importante réserve foncière disponible sur leur territoire. Parmi les rares grands ensembles HLM construits dans les années 1960, on peut citer : la résidence des Aubépines (1961), la cité du Moulin (1963) ou encore la cité Charcot (1965).
Cette extension rapide pousse les trois communes à créer en 1964 un syndicat intercommunal à vocation multiple (Sivom) afin de travailler ensemble sur plusieurs projets nécessaires à leur développement. Parmi ces projets, on peut relever la création des zones d'activités des Fruchardières en 1968 et des Plesses en 1978, de nombreux établissements scolaires (écoles, collèges et lycées publics) ou encore du vaste espace sportif des Chirons en 1975. Pour plus d'efficacité, ce SIVOM sera remplacé en 1994 par la Communauté de communes des Olonnes. Dans les années 1980, l'idée de fusionner les trois communes fait son chemin parmi des citoyens qui décident de se regrouper au sein de l'association Arepo (Association pour la réunification et l'expansion du pays des Olonnes). Une étude présentée en 2009 par KPMG concluant à la nécessité d'une fusion relance le débat. L'élection ou la réélection de listes municipales ouvertement favorables à la fusion lors des élections municipales de 2008 et 2014 vont alors donner un coup d'accélérateur à la fusion. En 2017, la communauté de communes fusionne avec celle de l'Auzance et de la Vertonne pour former la communauté d'agglomération des Sables-d'Olonne, puis c'est au tour des trois communes des Olonnes de fusionner en 2019.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
[19],[20] | En cours (au 17 décembre 2022) |
Yannick Moreau | Aucune[alpha 1] | Maire délégué d’Olonne-sur-Mer (2019) Président des Sables-d’Olonne-Agglomération (depuis 2017) |
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Les Sables-d’Olonne (siège) |
85194 | Les Sables-d’Olonne-Agglomération | 8,7 | 14 233 (2016) | 1 636 |
Château-d’Olonne | 85060 | Les Sables-d’Olonne-Agglomération | 31,29 | 14 030 (2016) | 448 |
Olonne-sur-Mer | 85166 | Les Sables-d’Olonne-Agglomération | 46,08 | 14 956 (2016) | 325 |
Les habitants de la commune nouvelle sont appelés les Sablais et les Sablaises[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 2016. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[24],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 48 402 habitants[Note 4].
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,6 %, soit au-dessous de la moyenne départementale (31,6 %) et le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 47,9 %, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 20 232 hommes pour 24 123 femmes, soit un taux de 54,38 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,6 | 3,5 | |
14,7 | 17,7 | |
28,1 | 29,7 | |
18,8 | 18,5 | |
12,5 | 11,4 | |
12,4 | 9,4 | |
12,0 | 9,8 |
L'INSEE découpe la commune des Sables-d'Olonne en quinze quartiers IRIS, eux-mêmes regroupés en trois Grand-Quartiers[29].
Code IRIS | Libellé IRIS | Grand-Quartier | Population
municipale en 2013[30] |
---|---|---|---|
851940101 | Passage-Notre-Dame-Guynemer | 8519401 | 2 249 |
851940102 | Saint-Pierre-La Rudelière | 8519401 | 1 820 |
851940103 | La Foire aux Chats | 8519401 | 2 081 |
851940104 | Gare-Saint-Michel | 8519401 | 3 438 |
851940105 | Chaume Nord | 8519401 | 1 987 |
851940106 | Chaume Sud | 8519401 | 2 679 |
851940201 | Sud | 8519402 | 4 849 |
851940203 | Est-Ouest | 8519402 | 3 794 |
851940204 | Avenue Mitterrand Ouest | 8519402 | 2 385 |
851940205 | Avenue Mitterrand Est | 8519402 | 3 260 |
851940301 | Le Bourg | 8519403 | 3 383 |
851940302 | Les Plesses | 8519403 | 2 154 |
851940303 | La Ceinture | 8519403 | 2 818 |
851940304 | La Métairie | 8519403 | 1 696 |
851940305 | Le Littoral | 8519403 | 2 542 |
Les Sables Vendée Cyclisme (LSVC) est une équipe cycliste française ; basée aux Sables-d'Olonne en Vendée, elle évolue en Division Nationale 2 de la Fédération française de cyclisme en cyclisme sur route.
Fondée en 2018 par la fusion de deux clubs (Le Pays des Olonnes Cyclisme Côte de Lumière (POCCL) et L'Entente Cycliste du Château-d'Olonne (ECCO)).
Plusieurs coureurs professionnels ou de très haut-niveau amateur ont évolué au sein du club : Freddy Bichot, Clément Orceau, Enzo Bernard, Stefan Bennett, Paul Ourcelin, Ayumu Watanabe, Jean Claude Uwizeye, Valentin Guillaud, Bryan Nauleau et dernièrement Raphaël Parisella qui vient de s'engager pour deux saisons chez B&B Hotels p/b KTM.
La ville des Sables-d'Olonne est tournée vers la mer, ce qui se traduit par la présence de trois ports :
Les bateaux de pêche immatriculés aux Sables-d'Olonne ont pour code LS, selon la liste des quartiers maritimes.
Le bassin olonnais accueille de nombreux chantiers dont Alubat, Kirié, Privilège Marine, Océa et Tresco.
Trois médias ayant leurs bureaux aux Sables-d'Olonne diffusent aux Sables-d'Olonne et dans ses environs :
Le style basilical du plus vieil édifice du Pays des Olonnes, utilisé par les Carolingiens, laisse supposer que l’église Sainte-Marie d’Olonne existait avant sa première mention en 1042[40]. L’église fut incendiée à deux reprises lors des guerres de Religion et son mobilier fut utilisé comme bois de chauffe par les troupes stationnées au camp de Pierre Levée lors des guerres de Vendée. Marquée par l’épisode révolutionnaire (sa flèche et son toit avaient, selon les mémoires de l'armateur sablais Collinet, brûlé en 1797 après avoir été frappés par la foudre), l’église ne retrouva sa toiture qu’en 1805. Elle fit l’objet de campagnes de restauration aux XIXe et XXe siècles, et est classée comme monument historique depuis 1908.
L'église présente la particularité de posséder une nef romane et un chœur gothique. Sa flèche octogonale culmine à quarante-cinq mètres. L'extrémité ouest du collatéral nord de la nef constitue la partie la plus ancienne de l'édifice (des pierres de taille typiques peuvent être observées sur le mur extérieur nord). En plus de ses voûtes romanes, l'église Sainte-Marie d’Olonne possède des clefs de voûte pendantes ouvragées du XVe siècle et accueille depuis 1937 dans son chœur la châsse de saint Vivent, évangélisateur du Pays des Olonnes (les reliques avaient été transférées en Bourgogne au moment des invasions normandes). La grande verrière du chevet date de 1884.
Le bourg d'Olonne comptait un autre édifice religieux avant la période révolutionnaire, un couvent de l'ordre des Cordeliers. Celui-ci fut incendié lors des guerres de Religion et son clocher fut, comme celui de l'église voisine, détruit par un incendie en 1797. L'édifice fut démantelé et vendu comme bien national sous la Révolution. Il n'en subsiste plus de trace aujourd’hui.
La commune ne compte qu'un monument historique, l'abbaye Saint-Jean d'Orbestier, abbaye bénédictine fondée en 1107 par Guillaume, comte de Poitou et duc d'Aquitaine, dont les parties encore existantes sont inscrites depuis le [41]. Elle n’a aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[42], ni aucun objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[43], ni à l'inventaire général du patrimoine culturel[44].
Chaque été, une scénographie bénévole se tient dans les jardins du château. Elle retrace l'histoire du Pays des Olonnes depuis la préhistoire.
Le bâtiment et ses dépendances des XVIIe et XVIIIe siècles sont actuellement en restauration.
Sur l'angle sud-ouest du mur, une pierre sculptée en forme de coquille rappelle que le bourg se trouvait sur l'un des chemins de Saint Jacques de Compostelle.
L'association Mémoire des Olonnes[46] gère depuis 1991 dans le bourg d'Olonne-sur-Mer le musée des Traditions Populaires.
Celui-ci retrace la vie dans l'arrière-pays sablais à la fin du XIXe siècle. Les collections de l'association présentent la vie quotidienne, les costumes et coiffes locales, l'artisanat traditionnel et le matériel agricole de cette époque. Le musée reconstitue aussi l'ambiance d'une classe au début du XXe siècle.
Il accueille également la collection réunie par un Olonnais, Alphonse Guillet[47], témoignage de la Guerre de 1914-1918.
On[style à revoir] peut également citer :
La commune de Château-d'Olonne présente la particularité de disposer à la fois d'une plage de sable et d'une côte rocheuse très découpée :
Cet ensemble est parcouru par un cheminement cyclo-piéton.
La commune déléguée d'Olonne-sur-Mer dispose d'un important accès au littoral (environ 8 kilomètres) comportant des plages de sable fin, de rochers et de dunes en lisière de la Forêt domaniale d'Olonne :
Blasonnement :
D'azur au vaisseau équipé et habillé d'argent voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, surmonté de la Vierge aussi d'argent, les bras croisés sur la poitrine et au voile mouvant à senestre, posée sur une nuée du même, accostée de deux chérubins aux ailes déployées d'argent cantonnés l'un en barre à dextre, l'autre en bande à senestre.
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