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historienne française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sabine Andrivon-Milton, née à Fort-de-France le , est une historienne française spécialiste de l'histoire militaire de la Martinique, enseignante, auteure et créatrice de jeux de société sur la Martinique.
Naissance | |
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Directeur de thèse |
Lucien-René Abenon (d) |
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Distinctions |
Sabine Andrivon-Milton est la cadette d'une famille qui compte aussi deux garçons. Son père Camille Andrivon était garagiste et sa mère Maguy Andrivon née Deslances était infirmière. Elle est mariée avec Germany Milton et ils ont deux enfants : Florian et Lauryne.
Scolarisée à l'école primaire de Sainte-Thérèse B puis au collège de Sainte-Thérèse, elle est entrée au lycée de Bellevue en 1984 et a décroché son bac série A1[1]. Elle a effectué ses études à l'Université des Antilles et de la Guyane de Schœlcher en Martinique et à l'Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)[1]. Sur le campus de Schoelcher, elle a soutenu une thèse de doctorat intitulée La Martinique et la Grande Guerre le 19 et s'est spécialisée en Histoire militaire[2].
Présidente de l'association « Histoire Militaire de la Martinique », elle est l'initiatrice de l'inscription des noms des soldats oubliés sur les monuments aux morts. Elle a découvert que près de 150 noms de soldats martiniquais morts pendant la Grande Guerre et ayant obtenu la mention « Mort pour la France » n'étaient pas inscrits sur les monuments aux morts[3]. Depuis 2005, plusieurs municipalités ont décidé d'ajouter ces noms : Vauclin, Saint-Joseph, Basse-Pointe, Ajoupa- Bouillon, Sainte-Marie, Trinité, Fort-de-France, Marigot, Fonds-Saint-Denis, Gros-Morne[3]... Elle milite aussi pour que les monuments aux morts soient érigés dans les communes qui n'en n'avaient pas. Ce fut le cas pour Sainte-Luce et Saint-Pierre, Rivière-Pilote (en avait un qui avait été enlevé). Elle a organisé la manifestation « Monuments aux morts en lumières » qui consiste à illuminer les monuments aux morts pendant la semaine de la commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918. Dans le cadre de cette action, elle participe aux inaugurations de plaques situées sur les monuments aux morts à Rivière Pilote le (inauguration du nouveau monument aux morts), à Marigot le (inauguration des plaques avec rajout des noms des soldats), à Fort-de-France le (inauguration des plaques avec rajout des noms des soldats).
En et , Sabine Andrivon-Milton proteste fermement contre les destructions des plaques des monuments aux morts perpétrés par des personnes anonymes.
Elle a le soutien des associations d'anciens combattants et de la population martiniquaise. En novembre 2015, elle a permis la restauration de la plaque commémorative située dans le cimetière de Balata sur laquelle étaient inscrits les noms des soldats originaires du quartier de Balata morts pendant la Grande Guerre.[réf. souhaitée]
Pour son engagement auprès de la Défense, elle est lieutenant de la Réserve citoyenne. En 2018, elle atteint le grade de commandant.
Le 17 juin 2023, elle participe à l'inauguration du monument commémoratif destiné aux 4 soldats martiniquais de Boutigny pour lequel elle a servi de relais en Martinique en faisant découvrir l'histoire de ces soldats à la population martiniquaise.
Le 8 juillet 2023, elle a organisé avec d'autres citoyens, une marche silencieuse à Fort-de-France afin de dire "stop à la destruction des monuments aux morts et respect pour ceux qui se sont battus pour notre liberté".
Le , au Ministère des Outre-mer à Paris, elle organise le colloque Les Anciennes Colonies françaises et la Grande Guerre regroupant les spécialistes venus de la Guadeloupe (Ary Broussillon), de La Réunion (Rachel Mnémosyme), de la Nouvelle-Calédonie (Sylvette Boyer représentée par Sarah Mohammed), de la Guyane (Virginie Brunelot). Le , ce colloque se déplace sur la Martinique et se déroule au Fort Desaix. Reconnue par la population martiniquaise, elle fut élue femme de l'année 2011 par les auditeurs de Martinique 1re pour le travail accompli.
En , elle contribue à l'écriture de l'ouvrage Le Fort Desaix et le 33e RIMa, une histoire de marsouins aux Antilles.
En 2014, avec le Centenaire de la Première Guerre mondiale, elle est sollicitée pour participer à des colloques et des tables rondes. En , elle réalise une intervention intitulée Les Femmes martiniquaises dans la guerre dans le cadre du colloque La Caraïbe et la Première Guerre mondiale organisée par les Archives départementales de la Guadeloupe et la Société d'histoire de la Guadeloupe. Le , elle intervient dans une table ronde au Sénat en présentant une communication intitulée Les soldats antillo-guyanais dans la Grande Guerre. Localement, elle présente de nombreuses conférences dans les établissements scolaires, dans les associations et autres afin d'exposer le rôle de la Martinique et des Martiniquais dans la Grande Guerre. En , elle participe au colloque organisé par la Société française d'histoire des outre-mers (SFHOM) à l'Université Paris-Sorbonne et présente une communication intitulée La Production de sucre et du rhum à la Martinique au service de l'effort de guerre et ses conséquences sur la colonie.
Elle organise du au , la manifestation La Martinique et sa filleule Étain (pour lequel elle a reçu le Label Centenaire) qui consiste à amener une délégation de Martiniquais (94 personnes) à Étain qui fut une ville détruite pendant la Grande Guerre et reconstruite par la Martinique. 54 jeunes des collèges de Terreville et du Vauclin et du LPA du Robert accompagnés de leurs enseignants, d'anciens combattants et de sympathisants ont assisté à la commémoration de la bataille de Verdun (Bois des Caures), à la signature du jumelage entre Étain et le Vauclin, aux cérémonies d'hommages aux soldats martiniquais.[réf. souhaitée]
Le , le projet présenté par l'association Histoire militaire de la Martinique intitulé Les Soldats martiniquais et le Chemin des Dames a reçu le Label Centenaire.
En , elle co-organise le groupement des auteurs de la Martinique (LAM) avec Arlette Pujar et Jala (Jeanine Lafontaine).
En parait son ouvrage les Histoires de Sabine, volume 1 suivi en mai 2021 de la publication du volume 2.
Sabine Andrivon-Milton est créatrice de nombreux jeux de société sur le thème de la Martinique[4].
En , elle a réalisé le jeu de cartes 9 familles Je découvre la Martinique (1er prix REALIZ) puis en 2018 le jeu de société La Martinique au bout des doigts[5], et la même année la Martinique en jeux de société. Le second volume du jeu de cartes 9 familles Je découvre la Martinique parait en . En , elle réalise La Martinique en puzzle, un puzzle de 300 pièces présentant la Martinique et ses communes. En parait le livret La Martinique en multijeux (volume 1) qui regroupe des mots mêlés, fléchés, codés, rébus, charades, etc., tous sur le thème de la Martinique.
En , elle réalise des puzzles pour enfants Téo et Léa à la plage du Diamant (15 pièces) et Ethan et Laury se promènent au jardin (60 pièces). En , ses nouveaux projets sont le jeu de cartes Chouval twa pat et Mémory et le jeu MartiniQuiz. Elle publie ensuite en La Martinique et son patrimoine en jeux.
En 2021, elle réalise Martinik Mémory (), Martinique ti mapipi quiz (), La Martinique et son patrimoine en puzzle (300 pièces), (), La Martinique en multijeux volume 2 (), une nouvelle édition de La Martinique au bout des doigts (), et le Martiniquiz volume 2 (). En parait son jeu La Martinique en 10 secondes.
En , elle s'est lancée un défi qui consiste à offrir des livrets de mots mêlés à tous les enfants de CM1-CM2 de la Martinique soit plus de 8 200 élèves. Ce projet aboutit grâce à l'aide de la générosité de la population martiniquaise et de plusieurs sponsors.
En , elle publie de nouveaux jeux, Martinique Ludique et le kimoun et La Martinique en 55 dates (jeu de cartes).
En 2023, elle réalise un jeu destiné aux couples sous le nom de Es zot an tjè koko, un jeu de cartes Matnik tibak, une nouvelle version du jeu de cartes Chouval twa pat, un jeu de cartes Premié Rivé et bataille et 4 puzzles: la bibliothèque Schoelcher (300 pièces), la course des yoles (300 pièces), l'église des Anses d'Arlet (120 pièces) et le Cap 110 (120 pièces). Elle publie le livret Mots mêlés magazine niveau 2-3.
En , elle est décorée de l'Ordre National du Mérite.
En , elle reçoit la médaille de bronze du service militaire volontaire.
En , une rue du Vauclin (Pointe Athanase), est dénommée rue Sabine Andrivon-Milton.
Le , elle est nommée chevalier de la Légion d'honneur[6].
Le , l'école primaire Sainte-Thérèse B à Fort-de-France devient l'école élémentaire Sabine Andrivon-Milton[1].
Le 8 mai 2022 est inaugurée à Fort-de-France, l'allée de la dissidence, projet porté par l'historienne et l'association Histoire militaire de la Martinique.
Le , une salle de cours du collège Suzanne Roussi-Césaire des Trois-Ilets porte son nom.
Le 27 juin 2023, elle reçoit des mains du Ministre délégué chargé des Outre-mer, Jean-François CARENCO, la médaille d'argent de l'engagement Ultramarin.
Le 2 juin 2023, elle est promue officier de l'ordre national du Mérite.
Le 4 juillet 2023, elle est nommée chevalière des arts et des lettres[3].
Résumé des distinctions reçues :
Elle réalise des modules télévisés historiques diffusés sur Martinique 1re : Propos de guerre (), Lettres de poilus martiniquais (), Des soldats martiniquais de la Grande Guerre ().
Elle a animé pendant plusieurs années, une rubrique intitulée Une île une histoire sur Martinique 1re radio
Elle intervient auprès de Rodrigue sur RCI dans l'émission Quelle histoire diffusée le dimanche matin.
Elle intervient dans plusieurs documentaires :
Martinique Première a diffusé en une émission qui lui est consacrée intitulée Ziétaj[2].
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