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ancienne université française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'université des Antilles et de la Guyane est une ancienne université pluridisciplinaire implantée sur trois régions - Guadeloupe, Guyane, et Martinique, et qui disposait de quatre campus principaux antillais et guyanais :
Fondation | |
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Dissolution |
Type | |
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Régime linguistique | |
Président |
Corinne Mencé-Caster (d) (- |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
12 000 |
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Pays | |
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Campus |
5 |
Ville |
Plus de 12 000 étudiants y étaient inscrits dans 6 unités de formation et de recherche (UFR), 5 instituts, 3 écoles internes et une école doctorale.
À la suite de la décision de création de l'université de Guyane, l'UAG est dissoute et laisse place, en , à l'université des Antilles (UA) portée par des pôles autonomes (Guadeloupe et Martinique).
Si un enseignement supérieur existe aux Antilles-Guyane dès la fin du XIXe siècle sous des formes embryonnaires[1], l'enseignement supérieur se développe surtout après la Seconde Guerre mondiale, avec le décret du rattachant l'école de droit de Fort-de-France à l'université de Bordeaux. Cette dernière mandate le doyen Henri Vizioz de la Faculté de droit pour organiser un Institut sur le modèle de celui déjà créé à Pau. La mort du doyen lors du voyage de retour de sa mission en 1948 fait que l'institut de Droit de Fort-de-France prend son nom[2].
À l'institut Henri-Vizioz de droit et de sciences économiques en Martinique, se rajoutent en 1963 un Centre d'enseignement supérieur scientifique en Martinique et un Centre d'enseignement supérieur littéraire en Guadeloupe, prolongements administratifs et pédagogiques de la Faculté des sciences et de la Faculté des lettres de l'université de Bordeaux.
La loi du remodèle le fonctionnement administratif de l'enseignement supérieur aux Antilles-Guyane en transformant le Centre d'enseignement supérieur scientifique, le Centre d'enseignement supérieur littéraire et l'institut Vizioz chacun en Unité d'enseignement et de recherche (UER).
Le intervient la création du Centre universitaire des Antilles et de la Guyane (CUAG). Le Centre universitaire est destiné à regrouper administrativement les 4 UER. C'est un « établissement public » jouissant de la personnalité juridique et de l'autonomie financière. Il est donc placé de ce point de vue sur le même plan qu'une université. Toutefois, n'étant pas majeur pédagogiquement, il doit conclure des conventions avec des universités de l'hexagone.
Le , le Centre universitaire des Antilles-Guyane élit son premier président : Jacques Adélaïde-Merlande, maître-assistant d'histoire à l'UER de lettres et sciences humaines.
C'est en 1982, à la suite du décret fondateur de l'université des Antilles et de la Guyane (UAG), que celle-ci peut devenir une université à part entière et s'enrichir de deux autres UFR, ainsi que de quatre nouveaux instituts.
Le décret de 1988 puis celui de 1991 promulguent la création, en Guyane, respectivement, de l'IUT à Kourou puis de l'IES à Cayenne.
Jusqu'en 2014, l'UAG se répartit sur trois pôles géographiques d'implantation, les départements français d'Amérique que sont la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique.
En 2014, l'UAG est scindée et l'université de Guyane est créée[3]. L'UAG devient l'université des Antilles[4].
L'UAG est composée de six unités de formation et de recherche (UFR), cinq instituts, trois écoles internes et une école doctorale :
À la suite de la disparition des Instituts universitaires de formation des maîtres, trois Écoles supérieures du professorat et de l'éducation ont été créées le au sein de l’université des Antilles et de la Guyane sous forme d'écoles internes.
Créée en 2000, l'école doctorale de l'université des Antilles et de la Guyane est une structure pluridisciplinaire et inter-polaire de l'établissement, rassemblant les équipes de recherche autour d'un projet global s'inscrivant dans la politique scientifique de l'établissement.
Elle fédère actuellement 18 équipes d'accueil, 4 unités mixtes de recherche (UMR) et une équipe en recherche et technologie. Elle accueille à la présente[Quand ?] rentrée environ 300 doctorants. Elle est actuellement[Quand ?] dirigée par Jacqueline Abaul (d), professeur des universités, ancienne rectrice d'académie et ancienne présidente de l'université.
Elle est assurée par le service d'éducation permanente et de formation continue (SEPFC).
L'université des Antilles et de la Guyane est insérée au sein de nombreux partenariats et réseaux d'échanges universitaires[5].
Depuis 2007/2008, l'université des Antilles et de la Guyane a également mis en place une filière intégrée de sciences politiques[6] en cinq ans, appelée programme « France Caraïbe »[7]. Associant Sciences Po Bordeaux (France) et l’université des Indes occidentales de Kingston (Jamaïque), ce programme donne accès à un triple master en « Études politiques et coopération internationale ». Il est accessible par le biais d'un concours ouvert aux étudiants justifiant d'un niveau bac+1[8]
Le dispositif de recherche de l'UAG s'appuie sur 21 EA, 6 UMR et 4 structures fédératives (2 UMS, 2 FED).
L'université des Antilles et de la Guyane est implantée sur les régions françaises des Antilles, son siège se trouve à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe.
Pour l'année 2011-2012, les effectifs[9] se répartissaient ainsi entre les pôles :
Identité | Période | Durée | |
---|---|---|---|
Début | Fin | ||
Philippe Saint-Cyr (d) ( - ) | 7 ans | ||
Jacques Portecop (d)[10] | 5 ans | ||
Jean-Claude William (d)[11] ( - ) | 5 ans | ||
Jacqueline Abaul (d)[12] (née en ) | (démission) | 2 ans | |
Alain Arconte (d)[13] | 5 ans | ||
Georges Virassamy (d)[14] (né en ) | 3 ans | ||
Pascal Saffache (d)[15] (né en ) | 3 ans | ||
Corinne Mencé-Caster (d)[16] (née en ) | (scission) | 1 an |
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