syndicat puis fédération de syndicats de salariés du système scolaire et universitaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La fédération CFDT Éducation Formation Recherche publiques, jusqu'en 2024 syndicat général de l'Éducation nationale (Sgen-CFDT)[1], regroupe des syndicats interprofessionnels implantés dans chaque académie. Elle est affiliée à la Confédération française et démocratique du travail (CFDT) et membre du Comité syndical européen de l'éducation et de l'Internationale de l'éducation.
Forme juridique | Organisation syndicale de salariés |
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Fondation | 1937 |
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Fondateurs | Guy Raynaud de Lage, François Henry (d), Paul Vignaux |
Siège | Paris |
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Structure | Fédération de syndicats |
Secrétaire générale | Catherine Nave-Bekhti (d) |
Trésorier | David Romand |
Secrétaires nationaux | Laetitia Aresu, Christophe Bonnet, Carole Brisedoux, Florence Dubonnet, Laurent Gomez, Jean-Marc Marx, Sylvie Perron, Alexis Torchet |
Affiliation | CFDT |
Affiliation européenne | Comité syndical européen de l’éducation |
Affiliation internationale | Internationale de l'Éducation |
Publication | Profession Éducation |
Slogan |
S'engager pour chacun Agir pour tous |
Site web | https://www.sgen-cfdt.fr |
Les syndicats membres de la fédération CFDT Éducation Formation Recherche publiques défendent les intérêts des personnels :
Les syndicats CFDT Éducation Formation Recherche publiques ont la particularité de rassembler tous les personnels des ministères et établissements concernés, quel que soit leur métier ou leur statut, dans un même syndicat :
La secrétaire générale de la fédération est depuis le Catherine Nave-Bekhti (d), professeure de sciences économiques et sociales. Elle succède à Frédéric Sève (2012-2016) et Thierry Cadart (2007-2012), par la suite membres de l'exécutif confédéral de la CFDT et à leur prédécesseur Jean-Luc Villeneuve, aujourd'hui président de l'Iréa, Institut de recherches, d'études et d'animation (d) et vice-président de l’HIMASE (association pour l’histoire des militants associatifs et syndicaux de l’éducation)[3].
À la suite du changement de dénomination de la fédération intervenu le [1], les noms des syndicats affiliés sont en cours d'adaptation progressive.
Lors des élections professionnelles de 2018 au comité technique de l’Éducation nationale, lesquelles déterminent la représentativité syndicale, le Sgen-CFDT récolte 8,4 % des voix, et obtient un élu. Il demeure le troisième syndicat chez les enseignants et les personnels d'inspection, et le quatrième en incluant les personnels administratifs.
Dans l'enseignement supérieur et la recherche, il conserve en 2018 sa seconde place au comité technique des personnels enseignants titulaires et stagiaires de statut universitaire CTU (derrière la FSU) et sa troisième place au comité technique ministériel de l'enseignement supérieur et de la recherche CTMESR (derrière le SNPTES et la CGT)[6].
Le Sgen a été fondé en 1937 en tant que syndicat national par trois universitaires : Guy Raynaud de Lage, François Henry (d) et Paul Vignaux. Bien que statutairement laïque dès l'origine, il choisit alors de rejoindre la CFTC plutôt que la CGT mais ses fondateurs militent au sein de la tendance Reconstruction pour la déconfessionnalisation de la centrale chrétienne. Celle-ci devient effective en 1964, lorsque la CFTC vote sa transformation en CFDT.
Alors qu'en 1969, est fondé le GNIES (Groupe national d’information et d’éducation sexuelle), à auquel participent les syndicats enseignants de gauche, dont la FEN, le SNI et le SNES[7], le SGEN prend parti en faveur de réformes pour introduire l'éducation sexuelle, comme le montre notamment la tribune du SGEN en faveur des tracts d’éducation sexuelle circulant dans les lycées de Belfort, en décembre 1972[7].
Un peu plus tard, le SGEN dénonce les contraintes qui pèsent sur les élèves-institutrices, en dénonçant le régime d’internat comme rétrograde[7], puis pose la question de la place des femmes dans le syndicalisme, au cours de la seconde moitié des années 1970, tout comme les différentes sensibilités de la FEN[7].
Le SGEN-CFDT est dirigé par un secrétaire général. Il compte également un président entre 1944 et 1947, l'historien et résistant Émile Coornaert (1886-1980).
Liste chronologique des secrétaires généraux depuis 1937[8]
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Avant la fédéralisation
Les congrès sont annuels de 1945 à 1958, puis en principe bisannuels à compter de 1960.
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Depuis la fédéralisation
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