Le quartier est desservi, au nord, par les lignes 2 et 12 à la station Pigalle et par la ligne 12 à la station Saint-Georges, au sud.
À l'origine «rue Laval» en mémoire de Marie-Louise de Laval-Montmorency, abbesse de Montmartre, la voie a été rebaptisée «rue Victor Massé» en 1887, du nom du compositeur et professeur français Victor Massé (1822-1884)[1].
La rue doit son nom à la proximité de l'avenue Frochot, où est mort Victor Massé[1].
No17: une plaque commémorative apposée 9 rue Chaptal, dans le même arrondissement, rendant hommage au musicien Iannis Xenakis, signale qu'il travaillait à partir de 1960 dans un studio situé à ce numéro.
Nos23-25-27: immeubles construits par d'Avrange et Durupt en 1847-1850 dans le style Louis-Philippe d'inspiration néo-Renaissance[4].
No25: Berthe Weill y ouvrit sa galerie de peinture en 1901 et y exposa à leurs débuts des artistes majeurs du XXesiècle[réf.nécessaire]. Vincent Van Gogh habita ici avec son frère Théo, avant de gagner le 54 rue Lepic; Hélène Laffly, comédienne, artiste peintre et graveuse, y vécut ensuite[5].
No28: emplacement en 1861 des studios et laboratoires du photographe Léon Crémière (1831-1913), photographe de la maison de l'empereur Napoléon III[8]. Il déménage en 1871 au 5, boulevard Montmartre.
No29: domicile du compositeur Maurice Ravel (1875-1937), de 1880 à 1886, avec ses parents et son frère Édouard[9].
No33: première adresse du peintre Alfred Stevens dans la rue Laval[2].
No35: emplacement de la boutique du marchand de couleurs H. Vieille, fournisseur de toiles et châssis pour artistes peintres, établissement repris par Troisgros[réf.nécessaire].
Dans Pourquoi le Brésil? (2002) de la romancière Christine Angot, la narratrice habite dans cette rue. Elle écrit: «On entrait dans l'immeuble rue Victor-Massé, on traversait deux cours assez sombres, parce que les immeubles étaient hauts, j'habitais au septième étage. Une fois en haut, je donnais sur un ensemble de jardins et de cours intérieures, il y avait des arbres, et cette vue, panoramique, magnifique, qui faisait rêver, le jour comme la nuit»[10].