Rue de la Harpe
rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La rue de la Harpe est une voie située dans le quartier de la Sorbonne du 5e arrondissement de Paris.
5e arrt Rue de la Harpe
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Sorbonne | ||
Début | 31, rue de la Huchette | ||
Fin | 98, boulevard Saint-Germain | ||
Morphologie | |||
Longueur | 220 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | XIIe siècle | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Vicus Reginaldi Citharatoris vicus Reginaldi dicti le Harpeur vicus Vetus Bouclearia vicus Vetus Judearia rue de la Vieille Boucherie rue de La Vieille Bouclerie rue de la Petite Bouclerie rue la Juiverie rue aux Juifs rue Saint-Côme rue aux Hoirs d'Harcourt rue de l'Abreuvoir Mascon rue Neuve-Mâcon rue de l'Abreuvoir Mâcon rue Neuve-Saint-Michel rue Neuve du Pont Saint-Michel rue de la Bouclerie rue de la Grande Bouclerie rue Neuve Saint-Michel rue de la Vieille Bouclerie rue Neuve Outre la Porte Saint-Michel rue de la Bouclerie |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 4427 | ||
DGI | 4475 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Elle tient ce nom, que sa partie septentrionale portait déjà en 1247, d'une enseigne qui pendait à la deuxième maison à droite au-dessus de la rue de Mâcon[1].
La rue de la Harpe partait de la place du Pont-Saint-Michel sous le nom de « la Vieille-Boucherie », rebaptisée « rue de la Harpe » à partir du XIIIe siècle, le nom provenant d'une enseigne[2],[3].
La partie comprise entre la rue de la Huchette et la rue Saint-Séverin correspond à la rue de La Vieille Bouclerie ou rue de la Vieille Boucherie.
Vers 1280-1300, elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue de la petite Bouclerie », pour l'actuelle partie nord de la rue entre la rue de la Huchette et la rue Saint-Séverin et « rue de la grant Bouclerie » pour la partie qui allait de la rue Saint-André-des-Arts à la rue de la Petite Bouclerie mais qui a disparu lors du percement du boulevard Saint-Michel.
La partie septentrionale de l'ancienne rue de La Harpe s'est également nommée « rue la Juiverie » et « rue aux Juifs » parce que les Juifs y avaient leurs écoles[4]. De la rue de l'École-de-Médecine à l'ancienne place Saint-Michel, actuellement place Edmond-Rostand, elle a porté le nom de « rue Saint-Côme » à cause de l'église de ce nom et « rue aux Hoirs d'Harcourt » parce que le collège d'Harcourt (fondé en 1280) y était situé.
En 1636, on distinguait la « rue de la Harpe » et la « rue Saint-Côme ».
Au milieu du XVIIe siècle, elle prit dans toute sa longueur le nom de « rue de la Harpe »[3].
Elle a porté depuis le XIIIe siècle les noms suivants : vicus Reginaldi Citharatoris (1247) ; vicus Reginaldi dicti le Harpeur (1265) ; vicus Vetus Bouclearia ; vicus Vetus Judearia ; « rue de la Vieille Boucherie » (1272) ; « rue de la Petite Bouclerie » (1300) ; « rue de l'Abreuvoir Mascon » (1391) ; « rue Neuve-Mâcon » ou « rue de l'Abreuvoir Mâcon » (1401) et « rue Neuve-Saint-Michel » (1409) ; « rue Neuve du Pont Saint-Michel » dite « rue de la Bouclerie » (1406) ; « rue de la Grande Bouclerie » (1405) ; « rue Neuve Saint-Michel » (1469). Elle fut également appelée « rue Neuve Outre la Porte Saint-Michel », et « rue de la Bouclerie », en (1726)[5] ; « rue de la Vieille Bouclerie » (1751)[6].
On pénétrait jadis par une porte cochère de cette rue dans les jardins du palais des Thermes de l'hôtel de Cluny.
Le , Jacques Prévost de Charry, premier mestre de camp du régiment des Gardes françaises, revenant de la rue de la Harpe pour retourner au Louvre fut assassiné sur le pont Saint-Michel.
Elle est citée sous le nom de « rue de la Harpe », pour une partie, de « rue Saint Cosme », pour une autre partie, et de « rue de la Vieille-Bouclerie », pour une troisième partie, dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique : « En laquelle avons trouvé grande quantité de boues et immundices seiches collées contre les murs. »
Au bout de la rue de la Harpe, se trouvait la porte d'Enfer (ou Saint-Michel). Elle est abattue en 1684[3].
Dans la première partie du XIXe siècle, la rue de la Harpe commençait rues Saint-Séverin et de Mâcon et finissait sur l'actuelle place Edmond-Rostand et rue Saint-Hyacinthe-Saint-Michel et était située dans l'ancien 11e arrondissement de Paris[3].
Les numéros de la rue étaient noirs. Le dernier numéro pair était le no 110 et le dernier numéro impair était le no 129.
C'était l'une des rues les plus importantes de la rive gauche, desservant, du nord au sud : les thermes de Cluny et l'hôtel de Cluny ; le collège de Dainville ; l'église Saint-Côme ; le collège de Séez (1427)[3] ; le collège de Narbonne (1316)[3] ; le collège de Bayeux (1309)[3] ; le collège de Justice ; le collège d'Harcourt[7] ; les points de départ et d'arrivée des messageries pour Laval, Rennes, Saumur, Angers et Nantes.
Cette rue fut un des théâtres de l'insurrection des journées de Juin 1848.
Un arrêté préfectoral du rattache la rue de la Vielle-Boucherie, qui commençait rues de la Huchette et Saint-André-des-Arts, à la rue de la Harpe[8].
La partie, comprise entre la rue Saint-Séverin et le boulevard Saint-Germain est le seul tronçon subsistant de l'ancienne rue de la Harpe. La partie jusqu'à l'actuelle place Edmond-Rostand fut englouti par l'ouverture du boulevard Saint-Michel sous le Second Empire.
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