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rue de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La rue Lucien-Cassagne (en occitan : carrièra Lucien Cassagne) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
La rue Lucien-Cassagne vue de la rue Comby. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 35′ 54″ nord, 1° 27′ 47″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 4 - Est |
Quartier(s) | Bonnefoy |
Début | no 2 avenue Jean-Rieux |
Fin | no 30 avenue Camille-Pujol |
Morphologie | |
Longueur | 563 m |
Largeur | entre 6 et 11 m |
Odonymie | |
Anciens noms | Petit-chemin des Juifs ou des Juifs-de-la-Moure (XVIIe siècle) Chemin des Rondes-de-Bataille (1820-1855) Grande-rue Bataille (1855-1944) |
Nom actuel | 1944 |
Nom occitan | Carrièra Lucien Cassagne |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XVIIe siècle |
Lieux d'intérêt | Groupe scolaire Armand-Leygue Caserne Pérignon |
Notice | |
Archives | 315551484833 |
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La rue Lucien-Cassagne est une voie publique. Elle relie les quartiers de la Côte-Pavée et de Guilheméry, dans le secteur 4 - Est.
La chaussée compte une voie de circulation automobile en sens unique, de l'avenue Camille-Pujol vers l'avenue Jean-Rieux. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.
La rue Lucien-Cassagne rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
C'est en 1944 que la rue a été nommée en hommage à Lucien Cassagne (1891-1944)[1]. Né à Carbonne, il est élève au conservatoire de Toulouse, puis de Paris, où il obtient le premier prix en 1905. Il revient ensuite à Toulouse, où il enseigne la musique au conservatoire et où il devient chef de service de l'administration du théâtre du Capitole. Il habite une maison du quartier de Guilheméry, rue Barbès. Il est aussi franc-maçon à la loge « Parfaite harmonie » et s'engage dans la politique comme militant socialiste à la SFIO : en 1922, il est élu conseiller d'arrondissement pour le canton de Carbonne, puis, en 1935, conseiller municipal de Carbonne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans la Résistance, participe au réseau Brutus et devient chef départemental du réseau France au combat. Il est secrétaire fédéral de la SFIO clandestine et, à partir de 1943, il représente avec Paul Debauges ce parti auprès du comité départemental de libération. Il est tué dans la nuit du 19 au 20 août 1944, à deux heures du matin, à l'angle de la rue Roquelaine et du boulevard de Strasbourg, alors qu'il revient d'une réunion clandestine du comité de libération qui vient de prendre la décision de l'insurrection qui mène à la Libération de la ville – il a été reconnu par des soldats allemands, portant au bras un brassard des Forces françaises de l'intérieur (FFI)[2].
Au XVIIe siècle, la rue Lucien-Cassagne est connue comme le yeys – c'est-à-dire le petit-chemin – des Juifs. L'origine de ce nom est peu claire – c'était également celui d'une voie tout proche, l'actuelle rue Bernard-Mulé[3]. Il est parfois précisé qu'il s'agit du chemin des Juifs-de-la-Moure, car il joignait le « coin de la Moure » (amorièr, « mûrier » en occitan)[4]. En 1820, la voie prit le nom de chemin des Rondes-de-Bataille, devenu en 1855 grande-rue Bataille[5].
Le groupe scolaire de la Côte-Pavée est construit dans la première moitié du XXe siècle[6],[7].̩
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