Loading AI tools
L'avenue Camille-Pujol (en occitan : avenguda Camil Pujol) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Le bas de l'avenue Camille-Pujol. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 36′ 04″ nord, 1° 27′ 39″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 4 - Est |
Quartier(s) | Guilheméry |
Début | no 32 rue Denis-Papin et no 40 rue du Pont-Guilheméry |
Fin | no 1 avenue Jean-Chaubet et no 2 avenue de Castres |
Morphologie | |
Route | N 621 (1824-1972) N 126 (1972-2006) |
Longueur | 798 m |
Largeur | entre 16 et 20 m |
Transports | |
Bus | L1 |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin de Caraman (XVIIe siècle-1824) Route de Castres (1824-1904) |
Nom actuel | 1904 |
Nom occitan | Avenguda Camil Pujol |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XVe siècle |
Lieux d'intérêt | Tribunal judiciaire de Toulouse Le Caousou |
Notice | |
Archives | 315555651228 |
modifier |
L'avenue Camille-Pujol est une voie publique. Elle traverse le quartier de Guilheméry, dans le secteur 4 - Est.
Elle naît dans le prolongement de la rue du Pont-Guilheméry, au carrefour de la rue Jean-Goujon et de la rue Denis-Papin. Longue de 798 mètres, orientée à l'est, elle s'élève progressivement en suivant le coteau de la colline du Calvinet, passant de 155 mètres d'altitude, à son origine, à 183 mètres, à son débouché. Elle se termine au niveau du carrefour en patte d'oie qui se forme devant le groupe scolaire Jean-Chaubet (actuels no 112-116), au cœur du quartier de Bonhoure. Elle est prolongée à l'est par l'avenue de Castres et par le chemin des Fontanelles, et au nord-est par l'avenue Jean-Chaubet.
La chaussée compte, du côté des numéros pairs, une voie de circulation automobile et, du côté des numéros impairs, deux voies, dont une est réservée à la circulation des transports en commun, ainsi que des cyclistes. Il existe également, du côté des numéros pairs, une bande cyclable.
En 1824, l'avenue Camille-Pujol est une partie de la route nationale 621 de Toulouse à Mazamet. En 1972 elle est intégrée à la route nationale 126 de Toulouse à Castres. En 2006, la partie de la route entre Toulouse et Maurens-Scopont est déclassée et intégrée au réseau départemental comme la route départementale 826, à l'exception de l'avenue Camille-Pujol.
L'avenue Camille-Pujol rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
L'avenue Camille-Pujol est parcourue et desservie sur toute sa longueur par la ligne du Linéo L1. Elle se trouve en revanche relativement éloignée des stations de métro.
L'avenue et les rues adjacentes sont également équipées de plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse : les stations no 196 (6 rue Jean-Goujon), no 197 (6 avenue Louis-Blériot) et no 213 (129 avenue de Castres). Ces deux dernières, situées sur les pentes de la butte du Calvinet, sont depuis 2017 considérées comme des stations Bonus, qui permettent de cumuler du temps supplémentaire pour les abonnés qui y ramènent leur vélo[1].
Le nom de l'avenue rend hommage à Camille Pujol (mort en 1885), négociant toulousain. Il légua à sa mort une somme importante à l'académie des Jeux floraux afin de fonder trois prix littéraires destinés à récompenser un ouvrage poétique et un ouvrage en prose, en français ou en occitan, sur Toulouse, sa région ou son histoire[2],[3].
Elle ne le porte cependant que depuis 1904, par décision du conseil municipal dirigé par le radical Honoré Serres. Au XVIe siècle, elle était connue comme le chemin de Caraman, puisqu'elle était depuis le Moyen Âge une partie de la route qui menait de Toulouse à Caraman, importante cité du Lauragais et cœur du comté du même nom. À partir de 1824, lors de l'aménagement de la route nationale no 621 de Toulouse à Castres, elle prit le nom de cette dernière, qu'elle conserva jusqu'en 1904[4].
Le Caousou est un établissement d'enseignement privé catholique, créé par les Jésuites en 1872. Il occupe deux sites distincts le long de l'avenue Camille-Pujol.
En 1882, la municipalité achète un terrain en vue de la construction d'une école aux no 112-118 avenue Camille-Pujol, afin de desservir la population croissante des faubourgs de Guilheméry et de Bonhoure. Le groupe scolaire de Bonhoure est construit entre 1889 et 1895. Il comprend une école de garçons, une école de filles et une école maternelle. Une des ailes est surélevée dans la deuxième moitié du XXe siècle[8].
L'église Saint-François d'Assise est l'église paroissiale du quartier de Bonhoure. Elle est construite entre 1876 et 1877 sur les plans de l'architecte de la ville Joseph Raynaud. Elle est agrandie d'une travée en 1935. Elle n'est cependant véritablement achevée qu'en 1996, lorsque la façade ouest est terminée. Les vitraux ont été réalisés pour la plupart par l'atelier Saint-Blancat entre 1878 et 1924. Le chœur est orné de cinq panneaux illustrant des scènes de la vie de François d'Assise, réalisés par le peintre André Lupiac en 1936[9].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.