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rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La rue Lhomond est une voie du 5e arrondissement de Paris située dans le quartier du Val-de-Grâce.
5e arrt Rue Lhomond
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Val-de-Grâce | ||
Début | 1, place de l'Estrapade et 26, rue des Fossés-Saint-Jacques | ||
Fin | 8, rue de l'Arbalète | ||
Morphologie | |||
Longueur | 578 m | ||
Largeur | 15 m | ||
Historique | |||
Création | XVe siècle | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue des Poteries rue des Pots rue des Postes |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 5584 | ||
DGI | 5648 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Lhomond d'une longueur de 578 m, débute au 1, place de l'Estrapade et prend fin au 8, rue de l'Arbalète.
Elle est desservie par la ligne 7 à la station Censier-Daubenton qui est la plus proche mais aussi la station Place Monge.
Elle porte son nom actuel, depuis 1867, en hommage à Charles François Lhomond (1727-1794), prêtre, grammairien et érudit français.
L'origine de la rue est gallo-romaine. Son tracé de la place de l'Estrapade à la place Lucien Herr correspond au parcours de la voie de Lutèce à Lugdunum et à l'Italie. Le point de départ de cette voie était situé à l'angle sud-est du forum romain, actuellement au croisement de la rue Saint-Jacques et de la rue Soufflot. Cette voie traversait la Bièvre par un gué à proximité de l'actuelle église Saint-Médard et se prolongeait à l'emplacement des actuelles avenues des Gobelins et de Choisy[1].
Elle porte au XVe siècle le nom de « rue des Poteries » en raison d'anciennes poteries gallo-romaines, découvertes notamment attestées au XVIIIe siècle.
Jusqu'au début du XVIe siècle cette voie qui relie la porte Saint-Jacques de l'enceinte de Philippe-Auguste au pont sur la Bièvre près de l'église Saint-Médard en passant par un tronçon de la rue de l'Arbalète, traverse un espace de cultures et de vignes peu construit, le clos des Poteries et le clos Sainte-Geneviève dont les terrains sont partiellement lotis au cours de la deuxième moitié du XVIe siècle[2]. Vers 1540, le facteur d'orgues Pasquier Baullery (v.1490-v.1549), père du futur peintre Jérôme Baullery (v.1532-1598) se fait livrer des « moellons pour son jardin, rue des Poteries »[3].
Le nom de « rue des Poteries » se serait altéré vers 1600 en « rue des Pots », devenu ensuite « rue des Postes »[4],[5].
Elle est citée sous le nom de « rue des Postes » dans un manuscrit de 1636.
Depuis cette époque, la rue a été marquée par la présence de différentes communautés catholiques qui y possèdent des séminaires ou des couvents. Ainsi se trouvait au no 22 le séminaire anglais, autorisé à s'y installer en 1684 par le roi Louis XIV, où il est en activité jusqu'en 1790[6].
Au XVIIIe siècle se trouve au no 20 la communauté des Eudistes (dites également de Jésus et de Marie), fondée par Jean Eudes et formant des missionnaires, qui acquiert une maison en 1727 et fonde également la Maison des Filles de Saint-Michel aux nos 38-40 en 1724, accueillant les femmes repentantes de leurs libertinages[6]. Ces deux établissements seront eux aussi confisqués à la Révolution et vendus. En 1731, la Congrégation du Saint-Esprit, présente dans des bâtiments de la rue Neuve-Sainte-Geneviève, acquiert de nouveaux bâtiments dans la rue des Postes aux nos 24-26[6] ; ils y sont toujours présents malgré une temporaire expulsion lors de la Révolution. À partir de 1800, le couvent est repris par la mère-prieure Françoise de Bèze de la Belouze et la vie religieuse reprend son cours. En 1825, il abrite la communauté des dames Bénédictines du Saint-Sacrement et celle des sœurs de l'Immaculée Conception. En 1934, Franz Stock, qui est nommé recteur de la Mission catholique allemande de Paris, habite au 21-23 de la rue Lhomond. Il dirigera plus tard le Séminaire des Barbelés près de Chartres.
En 1764 a été imprimé dans la rue des Postes le Manuel typographique de Pierre-Simon Fournier[7].
Elle reçoit son nom actuel en 1867.
En 1914, Émile Chautemps, sénateur et médecin qui œuvra à doter la capitale d'une organisation sanitaire efficace, y crée au numéro 18 l'hôpital du Panthéon, dans une partie des locaux abandonnés à l'été 1913 par les jésuites de l’école Sainte-Geneviève[8]. Après la guerre, entre 1927 et 1937, l'hôpital est désaffecté.
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