À cet emplacement était situé l’hôpital «de l’Oursine» [Note 1] , aussi appelé «de la Charité chrétienne», fondé par Marguerite de Provence. Nicolas Houël étendit le domaine jusqu’à la rue de l'Arbalète pour y créer un jardin botanique qui devint, en 1624, le «Jardin des apothicaires»[3].
No 21 bis: siège du quotidien Le Monde, entre 1996 et 2004.
No 47: le poète Eugène Guillevic y habita jusqu'à sa mort en 1997.
No 49: le peintre Paul Schmitt y réside et y meurt en 1902.
No 51: ici demeurait dans les années 1880 le peintre Georges Moreau de Tours (1848-1901), et son épouse et élève, Thérèse de Champ-Renaud (1861-1921).
Le camp faisait partie d'un réseau de camps d'internement annexe à celui de Drancy. Des prisonniers étaient réquisitionnés dans le cadre de l’Aktion M pour, note le conservateur de la BNF Olivier Jacquot, «trier, classer, réparer et emballer les objets pillés dans les appartements des juifs déportés». Les meubles étaient ensuite donnés aux victimes allemandes des bombardements. À Paris, les principaux camps furent: le camp d'Austerlitz, 43 quai de la Gare, le camp Lévitan, situé 85-87 rue du Faubourg-Saint-Martin, le camp Bassano, situé 2 rue de Bassano, le palais de Tokyo, le musée du Louvre, le 60 rue Claude-Bernard. Un dépôt se trouvait aussi à Aubervilliers.