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pianiste, compositeur et chef d'orchestre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Roger Boutry (Paris, - Paris, [1]) est un pianiste, compositeur et chef d'orchestre français[2].
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Roger Jean Boutry |
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Roger Boutry[3] est né le dans le 10e arrondissement de Paris, de parents musiciens, originaires de Cambrai. Sa mère est pianiste et chanteuse et son père est trombone solo à l'Orchestre national de la Radiodiffusion française (dont il est l’un des fondateurs avec Désiré-Émile Inghelbrecht). Il poursuit ses études secondaires au lycée Chaptal. Il est ensuite admis en 1944 au Conservatoire national de musique et d'art dramatique[4] dont il est lauréat de plusieurs premiers prix : solfège en 1944 (classe de Lucette Descaves), piano : 1er nommé en 1948 (classe de Jean Doyen), harmonie en 1949 (classe d'Henri Challan), musique de chambre en 1949 (classe de Pierre Pasquier), accompagnement au piano en 1950 (classe de Nadia Boulanger), fugue et contrepoint en 1951 (classe de Noël Gallon), direction d'orchestre : 1er nommé en 1953 (classe de Louis Fourestier), composition en 1954 (classe de Tony Aubin).
Il reçoit le grand prix de Rome en 1954 et est finaliste au concours Tchaïkovsky à Moscou en 1958.
Pensionnaire de la Villa Médicis de 1955 à 1958[5], il effectue son service militaire d’abord à Grenoble, au 6e bataillon des Chasseurs alpins, puis durant deux ans en Grande Kabylie. C’est à son retour d’Algérie en 1962, qu’il entame une carrière internationale de concertiste aux États-Unis, en URSS, en Australie, au Japon. Il joue sous la direction des plus éminents chefs : André Cluytens, Pierre Dervaux, Désiré-Émile Inghelbrecht, Jean Martinon, Pierre Monteux.
Comme chef d’orchestre, il commence sa carrière avec l’Orchestre de l'Opéra de Monte-Carlo, puis dirige les orchestres de la RATB de Bruxelles, de la RAI de Rome, des Concerts Colonne, Lamoureux, Pasdeloup.
Nommé professeur au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, il y enseigne l'harmonie de 1962 à 1997. Il a notamment pour élèves Olivier Chassain, Thierry Escaich, Naji Hakim, Claude Pichaureau, Dino Lumbroso, Selman Ada, François Weigel, Jean-Philippe Navarre. Il est également chargé de cours de direction chorale au Centre national de préparation au CAEM (Paris) de 1965 à 1970, et à partir de 1963 de la rédaction des épreuves d’écriture pour les concours de recrutement des chefs de musique des Armées (il a d'ailleurs beaucoup composé pour les instruments à vent)[6].
C’est en , après un concours sur titre, qu’il est nommé chef des musiques de la Garde républicaine et dirige ainsi jusqu’en l’orchestre d'harmonie[7], l’orchestre symphonique, l’orchestre à cordes et les formations de musique de chambre. Premier chef d’une musique militaire à avoir le grade de colonel, il est nommé président honoraire de l’Orchestre de la Garde républicaine[8].
Ses compositions ont été publiées aux Editions Leduc, aux Editions Lemoine[9], aux Editions Salabert. Son catalogue a été repris en grande partie par les Editions Robert Martin[10].
Interview par deux musiciens de la Garde républicaine, réalisée en chez Vandoren à Paris[14]
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