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compositeur, parolier, contrebassiste et chef d'orchestre De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Robert Quibel, surnommé Bob Quibel, né le au Havre[1] et mort le à Baillet-en-France[2], est un contrebassiste, arrangeur et chef d'orchestre français. Il est surtout célèbre pour avoir dirigé les orchestres d’émissions de variétés à la télévision française dans les années 1970 et 1980.
Surnom | Bob Quibel |
---|---|
Nom de naissance | Robert Henri Maurice Quibel |
Naissance |
Le Havre (Seine-Inférieure) |
Décès |
(à 82 ans) Baillet-en-France (Val-d'Oise) |
Activité principale | compositeur, arrangeur, musicien |
Genre musical | jazz |
Instruments | contrebasse |
Années actives | de 1958 à 1996 |
Fils d'un chauffeur et d'une femme de ménage, il fait ses études au petit séminaire de Rouen et en est renvoyé en 1947 pour y avoir lu La Confession d'un enfant du siècle d'Alfred de Musset.
Revenant vivre au Havre, il écrit des petits articles pour les journaux locaux. Puis il travaille pour une revue appelée « Butterfly » qui publie des articles en français et en anglais où il est rédacteur-traducteur et secrétaire de rédaction[3].
Robert Quibel, qui avait fait partie dans sa jeunesse d'une chorale et appris l'harmonie, débute à la fin des années 1950 comme musicien d'orchestres de variétés et de jazz. Il fait ainsi partie des orchestres de Benny Bennet et de Jacques Hélian[1]. On l'entend aussi dans l'orchestre de l'Olympia[4] sous la direction de Daniel Janin. En 1960, il est l'un des chanteurs du groupe vocal Les Barclay, dirigé par Christiane Legrand[5].
Dès 1962, il est membre du trio de Claude Bolling, avec le batteur Peter Giger (en). En 1962-63, on l'entend dans le sextette de Claude Bolling, aux côtés de Pierre Dutour ou Jean-Claude Naude (de) (trompette), Gérard Badini (sax ténor), Claude Gousset (de) ou Nat Peck (en) (trombone) et Peter Giger (batterie)[6]. En 1963, il fait partie du groupe « The 4 Trombones Incorporated »[7], initié par le tromboniste Raymond Fonsèque, avec Charles Orieux, Michel Camicas, François Guin (trombones), Bernard Vitet (tp & bugle), Jean-Louis Chautemps (saxophone) et Peter Giger (batterie), qui enregistre quatre compositions originales de Raymond Fonsèque (non éditées dans le commerce). En 1968, il accompagne plusieurs trombonistes (Raymond Fonsèque, François Guin, Luis Fuentes, Christian Guizien, Charles Rieux, Slide Hampton) lors du Concert de Jazz au Studio 105 consacré au trombone[8].
Il exerce aussi ses talents de parolier, comme pour Jack Ary et son High Society Cha Cha en 1959, avec le titre Mah Jong Cha Cha Cha[9], ou pour Fernand Raynaud en 1965 (Cuisses de grenouille, cosigné avec Micheline Schotsmans[10]). Il compose pour des chanteurs comme Ricet Barrier (Le Noël du chasseur, 1968)[11].
En 1963, il rencontre à l'Olympia Jacques Martin, alors présentateur, qui deviendra l'animateur-phare des années 1970 aux années 1990. À partir de ce moment, les deux hommes deviennent vite inséparables, collaborant aussi bien à la radio qu'à la télévision ou encore lors de galas organisés par Jacques Martin.
C'est ainsi que l'on retrouve Robert Quibel à la télévision :
Il continue cependant à jouer occasionnellement avec des musiciens de jazz. On l'entend par exemple en 1979 dans la cave du Hot Club de France en trio avec le pianiste Didier Aubin et le batteur Carl Régnier[15].
Dans les années 1980, Robert Quibel est l'arrangeur, le chef d'orchestre ou le compositeur de musiques ou de chansons pour des séries télévisées d'animation (Sport Billy, Heckle et Jeckle), ainsi que d'adaptations phonographiques de courts ou de longs métrages d'animation des studios Disney, en collaboration avec les Disques Adès. Il est aussi arrangeur et chef d'orchestre de plusieurs disques de Jacques Martin et de celui de la chanteuse Francine Bell (1983).
Robert Quibel a collaboré avec plusieurs artistes célèbres, entre autres avec le crooner Paul Anka, les chanteurs Serge Reggiani, Catherine Sauvage et même Édith Piaf, avec qui il a eu l'honneur de jouer lors de son dernier concert à l'Olympia
Outre de très nombreux thèmes ou musiques de génériques pour les émissions télévisées de Jacques Martin, Robert Quibel est le compositeur de À la mémoire de Duke Ellington, une suite pour quintette de cuivres[16].
Marié avec Madeleine, il a eu deux enfants : Frédéric et Elsa.
Il vivait à Baillet-en-France, où il est décédé.
Comme musicien :
Comme arrangeur et chef d'orchestre:
Comme parolier :
Musique de scène :
Musique de film :
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