Loading AI tools
joueur de basket-ball américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Richard Francis Dennis Barry III (né le à Elizabeth, New Jersey, États-Unis) est un ancien joueur de basket-ball, élu parmi les meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA[1].
Rick Barry | ||
Rick Barry en 2015 | ||
Fiche d’identité | ||
---|---|---|
Nom complet | Richard Francis Dennis Barry III | |
Nationalité | États-Unis | |
Naissance | Elizabeth, New Jersey |
|
Taille | 2,01 m (6′ 7″) | |
Poids | 100 kg (220 lb) | |
Situation en club | ||
Numéro | 24, 4, 2 | |
Poste | Ailier | |
Carrière universitaire ou amateur | ||
1962-1965 | Hurricanes de Miami | |
Draft de la NBA | ||
Année | 1965 | |
Position | 2e | |
Franchise | Warriors de San Francisco | |
Carrière professionnelle * | ||
Saison | Club | Moy. pts |
1965-1966 1966-1967 1967-1968 1968-1969 1969-1970 1970-1971 1971-1972 1972-1973 1973-1974 1974-1975 1975-1976 1976-1977 1977-1978 1978-1979 1979-1980 | Warriors de San Francisco Warriors de San Francisco Oaks d'Oakland Oaks d'Oakland Capitals de Washington Nets de New York Nets de New York Warriors de Golden State Warriors de Golden State Warriors de Golden State Warriors de Golden State Warriors de Golden State Warriors de Golden State Rockets de Houston Rockets de Houston | 25,7 35,6 DNP 34,0 27,7 29,4 31,5 22,3 25,1 30,6 21,0 21,8 23,1 13,5 12,0 |
National Collegiate Basketball Hall of Fame 2006 | ||
Basketball Hall of Fame 1987 | ||
FIBA Hall of Fame 1987 | ||
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national. | ||
modifier |
Parmi les ailiers les plus efficaces du jeu, il est renommé aussi pour son adresse aux lancers-francs, avec son étonnant tir « à la cuillère ».
Il a joué aux Warriors de Golden State et aux Nets de New York dans la ligue ABA puis en NBA de 1966 à 1979. Il fut le seul joueur à être meilleur marqueur dans les deux ligues.
Il a été formé à l'Université de Miami au début des années 1960. Lors de sa dernière année universitaire, il est le meilleur marqueur de la NCAA avec une moyenne de 37,4 points par match. Il prend ensuite part à la draft 1965 et est sélectionné par les Warriors de San Francisco en deuxième position.
Richard Francis Dennis Barry III naît le 28 mars 1944 à Elizabeth, dans le New Jersey, et grandit à Roselle Park, dans une communauté urbaine de la classe moyenne. Il est issu d'une famille de sportifs, son père Rick Barry Sr. étant un ancien joueur de basket-ball professionnel.
À partir de l'âge de 11 ans, il commence à jouer dans l'équipe de basket-ball de son école, dont son père « Aldo » est l'entraîneur, mais le baseball reste néanmoins son sport de prédilection.
Adolescent, il est fan de la superstar locale de baseball des Giants de New York, Willie Mays, qui portait le numéro de maillot 24. Barry portera plus tard ce numéro en hommage à ce champ centre tout au long de sa carrière de basketteur.
En 1962, il sort diplômé de la Roselle Park High School de Roselle Park, dans l'état du New Jersey.
Rick Barry reçoit plus de 30 offres de bourses d'études avant de choisir l'Université de Miami, en grande partie parce que les Hurricanes de Miami, l'équipe de basket-ball de l'université, sous la houlette de l'entraîneur principal Bruce Hale (en), adoptent un système de jeu qui correspond à ses aptitudes et à ses qualités athlétiques. C'est pendant son cursus universitaire que le jeune étudiant rencontre sa future femme Pamela, qui est alors la fille de son entraîneur principal.
Durant ses trois saisons à l'université, Rick Barry est un gros scoreur et rebondeur. Dominant, il est aussi un joueur indispensable de son équipe, les Hurricanes. Cependant, il s'affirme réellement et prend une grande ampleur à partir de sa deuxième saison, où il devient un marqueur très prolifique en dépassant les 30 points de moyenne par match. Lors de la saison NCAA 1964-1965, sous le statut de joueur senior, il domine le championnat NCAA avec une moyenne impressionnante de 37,4 points par match. En fin saison, Barry et ses coéquipiers ne participent néanmoins pas au tournoi NCAA, car le programme des Hurricanes est alors en probation.
Après avoir terminé sa dernière saison universitaire et une fois son diplôme obtenu, il se présente donc au printemps 1965, à 21 ans, à la draft NBA, disposant d'une très grosse cote, avec un statut de gros shooteur et scoreur. Son profil intéresse par conséquent de nombreuses franchises NBA qui souhaitent le signer. Le 6 mai 1965, à New York, lors de la draft, Rick Barry est sélectionné en deuxième position par les Warriors de San Francisco, qui disposent également du premier choix, mais qui sélectionnent en première position, avant lui, l'ailier des Wildcats de Davidson, Fred Hetzel.
Rick Barry est aussi intronisé, plus tard, au Hall of Fame des sports de l'Université de Miami en 1976, pour sa grande contribution à l'équipe de basket-ball de l'université. Son maillot flanqué du numéro 24 est à ce jour l'un des deux seuls à avoir été retiré par les Hurricanes, avec celui de Tim James.
Lors de la première saison de Rick Barry en NBA avec les Warriors de San Francisco, l'équipe fait un progrès considérable et significatif sous la houlette du jeune rookie, en passant de seulement 17 victoire lors de la saison précédente à 35 victoires. Elle est d'ailleurs en lice pour se qualifier pour les Playoffs 1966 jusqu'au dernier match de la saison régulière.
Surnommé le « Miami Greyhound » (en français « lévrier de Miami ») par Bill King, présentateur de longue date dans la baie de San Francisco, en raison de son physique long et mince, de sa rapidité et de son instinct remarquable, Rick Barry (2,01 m) remporte le facilement le trophée de Rookie de l'année en 1966 après avoir réalisé une saison de très grande qualité individuellement, avec une moyenne de 25,7 points et 10,6 rebonds par match au cours de sa saison rookie.
Durant la saison NBA suivante, 1966-1967, le sophomore marque 38 points lors du All-Star Game se déroulant à domicile, à San Francisco et remporte donc le titre de MVP de ce All-Star Game 1967. Son équipe à ce match, celle de la conférence Ouest surprend l'équipe de la conférence Est, qui compte alors dans ses rangs les Hall of Famers Wilt Chamberlain, Oscar Robertson, Bill Russell et l'entraîneur Red Auerbach, parmi d'autres grands noms. Cette saison-là, il mène la NBA au scoring, avec une moyenne impressionnante de 35,6 points par match, ce qui le place actuellement au 8ème rang des meilleurs moyennes de points par saison de l'histoire de la ligue. Plus tard lors des playoffs, Barry et ses coéquipiers poussent les puissants 76ers de Philadelphie de Wilt Chamberlain et Hal Greer dans leurs retranchements pendant 6 matchs très disputés et compétitifs lors des Finales NBA 1967, ce que Bill Russell et ses invincibles Celtics de Boston n'avaient pas réussi à faire plus tôt lors de la Finale de la Conférence Est contre ces mêmes 76ers.
Avec son coéquipier, le pivot Nate Thurmond, Rick Barry porte les Warriors jusqu'aux Finales NBA en 1967, qu'ils perdent en 6 gros matchs face aux 76ers de Philadelphie. Malgré une blessure au genou gauche qui nécessite des injections de cortisone les jours de match, le jeune joueur marque en moyenne 40,8 points par match pendant la série, un record pour les finales NBA qui demeure encore aujourd'hui. « Il était si bon que nous devions avoir trois joueurs différents pour défendre sur lui à chaque instant, parce qu'il les mettait tous à rude épreuve », déclara plus tard Wilt Chamberlain.
Barry est sélectionné en deuxième position de la draft 1965 par les Warriors de San Francisco. Ils forment avec Nate Thurmond, un duo jeune et prometteur. Dès sa première saison, il s'impose comme un des meilleurs joueurs de la NBA. Il est sélectionné au NBA All-Star Game et sera élu rookie de l'année. Il termine la saison avec 25,7 points et 10,6 rebonds de moyenne. Pour sa deuxième saison, il sera encore au All-Star Game, dont il est élu MVP en marquant 38 points, et termine meilleur scoreur de la ligue (35,6 points, seuls trois joueurs ont fait mieux en termes de moyennes de points dans l'histoire de la ligue). Et avec Thurmond il emmènera les Warriors en finales NBA. Mais les Warriors sont éliminés en six matchs face aux Sixers de Philadelphie de Wilt Chamberlain. Déçu par le manque de reconnaissance de son équipe, il quitte la NBA pour l'ABA et un meilleur contrat.
En ABA, Barry atteint souvent la moyenne de 30 points et il conduit les Oaks d'Oakland au titre ABA 1969. Voulant retrouver une meilleure opposition, il retourne en NBA en 1972. Le , avec Golden State, il frôle le quadruple-double contre les Buffalo Braves 30 points, 10 rebonds, 11 passes et 9 interceptions[2].
En 1975, il conduit les Warriors de Golden State, qui ont désormais quitté San Francisco, au titre NBA 1975 et est nommé MVP des finales. L'année suivante, ils sont battus 3 à 1 par les Suns de Phoenix en finale de conférence et en 1977, ils perdent contre les futurs champions, les Trail Blazers de Portland et leur star Bill Walton.
À la fin de la saison 1977-1978, Rick Barry est transféré aux Rockets de Houston en échange de John Lucas. Il marque 13,5 points de moyenne et établit un record d'adresse aux lancers-francs avec un taux de réussite de 94,7 % sur la saison pendant la saison 1978-1979. Il prend sa retraite sportive après la saison 1979-1980 et devient commentateur télévisé.
Rick Barry a eu quatre fils Scooter, Drew, Jon, Brent, qui sont tous devenus des basketteurs professionnels.
Avec le titre NBA 2005 de Brent aux Spurs de San Antonio, Rick et Brent deviennent le second tandem père-fils à remporter chacun le titre NBA, le premier était Matt Guokas, Sr. et son fils Matt Guokas, Jr..
Après deux sélections dans l'équipe de l'état alors qu'il évolue avec la Roselle Park High School, il se voit récompenser en universitaire par une sélection dans le premier cinq All-America par Associated Press[3] et dans le deuxième du All-America du Sporting News en 1965, année où il termine avec un titre de Consensus All-America. Cette même année, il termine avec le titre de meilleur scoreur du pays avec 37,4 points[4].
En 1966, il obtient le titre de NBA Rookie of the Year[5]. Il obtient sa première sélection dans le premier cinq de la NBA, All-NBA Team, équipe où il figure également lors des années 1967, 1974, 1975, 1976, obtenant une sélection dans le deuxième cinq en 1973[6]. Il termine également dans le premier cinq de la ABA à quatre reprises, de 1969 à 1972. Il est élu meilleur joueur du NBA All-Star Game en 1967[7], NBA All-Star Game Most Valuable Player Award. Il dispute huit fois cet événement, en 1966, 1967, et de 1973 à 1978.
Il obtient le titre de National Basketball Association Finals Most Valuable Player Award en 1975 lors du titre avec les Warriors de Golden State[8].
Il figure parmi les meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA en 1996.
gras = ses meilleures performances
Statistiques en université de Rick Barry[9]
Légende :
Champion NBA |
Champion ABA |
Recrue/rookie de la saison |
Meilleur joueur de cette catégorie statistique de la saison |
gras = ses meilleures performances
Statistiques en saison régulière de Rick Barry[10]
Saison | Équipe | MJ | MC | Min | %T | %3PTS | %LF | REB | PAD | STL | BLK | Pts |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1965-1966 | San Francisco | 80 | — | 37,4 | 43,9 | — | 86,2 | 10,2 | 2,2 | — | — | 25,7 |
1966-1967 | San Francisco | 78 | — | 40,7 | 45,1 | — | 88,4 | 9,2 | 3,6 | — | — | 35,6 |
1968-1969 | Oakland (ABA) | 35 | 31 | 38,9 | 51,1 | 30,0 | 88,8 | 9,4 | 3,9 | — | — | 34,0 |
1969-1970 | Washington (ABA) | 52 | — | 35,6 | 49,9 | 20,5 | 86,4 | 7,0 | 3,4 | — | — | 27,7 |
1970-1971 | New York (ABA) | 59 | — | 42,4 | 46,9 | 22,1 | 89,0 | 6,8 | 5,0 | — | — | 29,4 |
1971-1972 | New York (ABA) | 80 | — | 45,2 | 45,8 | 30,8 | 87,8 | 7,5 | 4,1 | — | — | 31,5 |
1972-1973 | Golden State | 82 | 82 | 37,5 | 45,2 | — | 90,2 | 8,9 | 4,9 | — | — | 22,3 |
1973-1974 | Golden State | 80 | 80 | 36,5 | 45,6 | — | 89,9 | 6,8 | 6,1 | 2,1 | 0,5 | 25,1 |
1974-1975 | Golden State | 80 | 80 | 40,4 | 46,4 | — | 90,4 | 5,7 | 6,2 | 2,9 | 0,4 | 30,6 |
1975-1976 | Golden State | 81 | 81 | 38,5 | 43,5 | — | 92,3 | 6,1 | 6,1 | 2,5 | 0,3 | 21,0 |
1976-1977 | Golden State | 79 | 79 | 36,8 | 44,0 | — | 91,6 | 5,3 | 6,0 | 2,2 | 0,7 | 21,8 |
1977-1978 | Golden State | 82 | 82 | 36,9 | 45,1 | — | 92,4 | 5,5 | 5,4 | 1,9 | 0,5 | 23,1 |
1978-1979 | Houston | 80 | 77 | 32,1 | 46,1 | — | 94,7 | 3,5 | 6,3 | 1,2 | 0,5 | 13,5 |
1979-1980 | Houston | 72 | 28 | 25,2 | 42,2 | 33,0 | 93,5 | 3,3 | 3,7 | 1,1 | 0,4 | 12,0 |
Carrière | 1020 | 620 | 37,4 | 45,6 | 29,7 | 89,3 | 6,7 | 4,9 | 2,0 | 0,5 | 24,8 | |
All-Star Game | 11 | 6 | 25,2 | 47,3 | — | 84,2 | 4,8 | 4,5 | 3,2 | 0,2 | 15,6 |
Légende :
Champion NBA | MVP des finales NBA | Meilleur joueur de cette catégorie statistique de la saison |
Statistiques en playoffs de Rick Barry[10]
Saison | Équipe | MJ | MC | Min | %T | %3PTS | %LF | REB | PAD | STL | BLK | Pts |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1967 | San Francisco | 15 | — | 40,9 | 40,3 | — | 80,9 | 7,5 | 3,9 | — | — | 34,7 |
1970 | Washington (ABA) | 7 | — | 43,1 | 53,2 | 33,3 | 91,2 | 10,0 | 3,3 | — | — | 40,1 |
1971 | New York (ABA) | 6 | — | 47,8 | 51,9 | 51,9 | 81,4 | 11,7 | 4,0 | — | — | 33,7 |
1972 | New York (ABA) | 18 | — | 41,6 | 47,3 | 37,7 | 85,6 | 6,5 | 3,8 | — | — | 30,8 |
1973 | Golden State | 11 | 11 | 26,5 | 39,6 | — | 90,9 | 4,9 | 2,2 | — | — | 16,4 |
1975 | Golden State | 17 | 17 | 42,7 | 44,4 | — | 91,8 | 5,5 | 6,1 | 2,9 | 0,9 | 28,2 |
1976 | Golden State | 13 | 13 | 40,9 | 43,6 | — | 88,2 | 6,5 | 6,5 | 2,9 | 1,1 | 24,0 |
1977 | Golden State | 10 | 10 | 41,5 | 46,6 | — | 90,9 | 5,9 | 4,7 | 1,7 | 0,7 | 28,4 |
1979 | Houston | 2 | 2 | 32,5 | 32,0 | — | 100,0 | 4,0 | 4,5 | 0,0 | 1,0 | 12,0 |
1980 | Houston | 6 | 0 | 13,2 | 36,4 | 25,0 | 100,0 | 1,0 | 2,5 | 0,2 | 0,2 | 5,5 |
Carrière | 105 | 53 | 38,7 | 44,8 | 39,4 | 87,0 | 6,4 | 4,3 | 2,2 | 0,8 | 27,3 |
Les records personnels de Rick Barry en NBA sont les suivants :
Type de statistique | Saison régulière | Playoffs | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Record | Adversaire | Date | Record | Adversaire | Date | |
Points | 64 | Trail Blazers de Portland | 55 | 76ers de Philadelphie | ||
Paniers marqués | 30 | Trail Blazers de Portland | 22 | 76ers de Philadelphie | ||
Paniers tentés | 50 | Bulls de Chicago | 48 | 76ers de Philadelphie | ||
Paniers à 3 points | 8 | Jazz de l'Utah | 8 | Squires de la Virginie | ||
Paniers à 3 points tentés | 12 | Jazz de l'Utah | - | |||
Lancers francs réussis | 23 | Colonels du Kentucky | 16 | Squires de la Virginie | ||
Lancers francs tentés | 25 | Bullets de Baltimore | 19 | 2 fois | ||
Rebonds totaux | 25 | 76ers de Philadelphie | 12 | 76ers de Philadelphie | ||
Passes décisives | 19 | Bulls de Chicago | 14 | Pistons de Détroit | ||
Contres | 4 | Nets du New Jersey | 3 | 2 fois | ||
Interceptions | 9 | Braves de Buffalo | 8 | SuperSonics de Seattle | ||
Minutes jouées | 53 | 2 fois | 48 | Bulls de Chicago |
Reconnu pour son adresse aux lancer francs, Rick Barry avait l'habitude, pour cet exercice, d'utiliser la technique du tir à la cuillère, pratique inhabituelle en basket-ball[11].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.