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famille de la noblesse belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille Goblet d'Alviella est une famille originaire de la région de Liège fixée au XVIIIe siècle à Tournai. Elle fut anoblie le au Portugal avec le titre de comte héréditaire d'Alviella et grand du Portugal en faveur d'Albert Goblet (1790-1873), Le titre de comte fut reconnu et confirmé en Belgique le .
Goblet d'Alviella | |
Blasonnement | "Parti d'or, à trois merlettes de sable, et d'argent, à l'écusson d'azur, chargé de cinq besans d'argent, pointés de sable, posés en sautoir, au chef de sable, au lion issant d'or, armé et lampassé de gueules." |
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Devise | « Simpliciter et Innocue »[1] (simplement et sans faire de mal). |
Période | XVIIIe siècle - nos jours |
Pays ou province d’origine | Liège, Tournai (Belgique) |
Allégeance | Belgique |
Demeures | Château de Court-Saint-Etienne |
Preuves de noblesse | |
Autres | anoblissement au Portugal en 1838 avec le titre de comte d'Alvilla, reconnu en Belgique en 1838 |
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La famille Goblet, originaire du pays du Liège se fixa au XVIIIe siècle à Tournai avec Gilles-Albert Goblet qui vint faire son secours de Pharmacie à Tournai, devint maître-apothicaire et épousa la veuve de son maître. Il fit étudier son fils François Magloire Joseph Goblet qui devint fiscal au conseil du Tournaisis et sous préfet de Tournai[2]. Elle fut anoblie le 21 juin 1838 au Portugal[3],[4],[5] avec titre de comte héréditaire et grand du Portugal en la personne d'Albert Goblet (1790-1873). Le titre de comte fut reconnu et confirmé en Belgique le 20 novembre 1838[6].
Des auteurs ont relié la famille Goblet à une famille Goblet qui faisait partie des familles nobles du comté de Namur, mais le baron de Stein indique qu'on ignore si cette famille a quelque rapport d'origine avec celle de comtes Goblet[6]. La filiation prouvée remonte Gilles-Albert Goblet maître-apothicaire à Tournai au XVIIIe siècle[2].
La Sofina dont Richard Goblet est, en 2012, président du conseil d'administration est la partie connue du patrimoine mobilier de la famille.[réf. nécessaire]
Le château stéphanois devient une propriété Goblet quand, à son mariage avec Louis Goblet en 1844, Coralie d'Auxy, comtesse de Neuville l'apporte en dot. 50° 38′ 36″ N, 4° 34′ 09″ E[réf. nécessaire]
Le bâtiment actuel[28] date de la fin du XVIIIe siècle. Il a une forme de « L » asymétrique[29], comporte un étage et un toit mansardé. Il est entouré de dépendances d'époques hétéroclites. En 1947, à la suite d'un incendie, la toiture fut reconstruite à l'identique.[réf. nécessaire]
Dès 1850 Eugène et son père, le général Albert, entament une campagne d'achat de terres, bois et marais autour du château. Eugène poursuit cette politique. Le confluent de la Thyle et de l'Orne se situe dans le fond au pied de la bâtisse. Le tracé des rivières est modifié, un premier étang est créé puis comblé.[réf. nécessaire]
En 1911, à la demande d'Eugène Goblet, l'architecte paysager Jules Buyssens redessine le parc[30]. D'après d'autres c'est Louis Van der Swaelmen qui dessina le jardin initial[31].
Félix Goblet, expert en sylviculture, effectue des plantations d'essences exotiques. Les espèces exotiques présentes dans le parc sont : mélèze du Japon, tulipier, magnolia, robinier faux-acacia, sumac, virgilier, érable palmé, douglas, épicéa de Sitka, pin jaune, pin de Banks, cerisier de Virginie[32]. katsura ou arbre caramel, copalms liquidambar, cyprès chauve[33] Sapin de Veitch (Abies Veitchii), Catalpa Ovata, Quercus pyrenaica (Chêne tauzin), Quercus robur pendula (chêne pédonculé pleureur), Tilleul argenté, Magnolia acuminata et Pin parasol du Japon (Sciadopitys)[34]
Les propriétés terriennes des Goblet ont connu un nouvel accroissement par mariage lorsque Eva Boël, épouse de Félix Goblet (1884-1957), hérita de 750 ha de terre.
Félix Goblet, dans un souci d'insertion de la sylviculture dans l'industrialisation, a fait à la fin des années 1920 dans son domaine des tentatives de production de gazogène à partir de la carbonisation de bois de taillis[35].
Jean Goblet a mené une gestion de son patrimoine foncier en bon père de famille[36].
Depuis 1990, Richard Goblet et son épouse, nouveaux résidents[37], ont effectué des travaux de rénovations (pont et passerelles sur les deux ruisseaux, allées, portails, serres à vignes, potager (1 ha), verger, curage des étangs) et d'embellissement (escalier d'honneur sur la façade N-O, jardin de buis).
Depuis la même date le parc est partagé entre la partie jouxtant le château entourée d'un mur d'enceinte et Le Champia[38] voisin, ses deux étangs, son unique quadruple alignement de cyprès chauves et une résidence[39]. Un ancien passage souterrain connecte les deux parties. Le parc a aussi compté une piscine et un terrain de tennis.
Le parc est circonscrit par les voiries suivantes : rue du Village, rue Coussin Ruelle, rue de Beaurieux, rue du Tienne, ruelle Crombé, rue des Écoles, Place Communale[40].
Avant le bâtiment actuel les historiens affirment une présence castrale dès le XIIe siècle. Ultérieurement une gravure de 1694 nous montre un château à pignons en escalier et fenêtres à meneaux. La construction du XVIIe disparut probablement dans la seconde moitié du XVIIIe, époque à laquelle le bâtiment actuel fut érigé.
Vers 1855 Albert Goblet fait l'acquisition de la petite entreprise qui s'est développé au départ de la Forge "Moulin Fauconnier" à Court-Saint-Etienne. En 1866 il embauche le jeune ingénieur Emile Henricot et en fait son directeur technique. Les descendants d'Albert Goblet revendent à Emile Henricot la totalité des parts de leur famille dans l'usine en 1885. Les projets industriels se croisent en sens inverse car, quelques années plus tôt, en 1880, le comptable Gustave Boël, beau-père de Félix Goblet, hérite de son patron Emile Boucquéau, de la totalité de l'usine métallurgique qui deviendra sous sa direction La Sidérurgie Boël de La Louvière.
À Bruxelles, 10 rue Faider à Saint-Gilles, le comte Eugène Goblet a fait édifier en 1882 une maison particulière, parfois nommée Hôtel d'Alcantara, sur des plans de l'architecte Octave Van Rysselberghe. Construite sur trois niveaux aux proportions non conventionnelles. On y observe de très novateurs[41] sgraffites dessinés par Julien Dillens et réalisés par Jean Baes. Au centre de la façade figure un médaillon de Minerve casquée accompagné de la devise en grec «Qui aime les arts». Le bâtiment, aussi appelé Hôtel d'Alcantara, a été occupé les premières années par l'architecte lui-même. La façade avant a été classée sur la liste du patrimoine architectural bruxellois en 1995[42]. Ce bâtiment n'appartient plus à la famille Goblet. Localisation : 50° 49′ 44″ N, 4° 21′ 24″ E
Armoiries de la famille Goblet d'Alviella | |
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Ecu:
''"Parti d'or, à trois merlettes de sable, et d'argent, à l'écusson d'azur, chargé de cinq besans d'argent, pointés de sable, posés en sautoir, au chef de sable, au lion issant d'or, armé et lampassé de gueules."'' Devise: « Simpliciter et Innocue »[1] (simplement et sans faire de mal).
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