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Raymond Sabot
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Raymond Sabot, né le à Bagneux et mort le à Jouarre, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse et engagement
Raymond Sabot naît le 10 décembre 1919 à Bagneux, en Meurthe-et-Moselle, d'un père pâtissier[1],[2]. Après ses études et l'obtention de son brevet élémentaire, il décide de s'engager dans l'armée et entre dans l'infanterie coloniale en décembre 1937[3]. Il est promu caporal en avril 1939[1].
Seconde Guerre mondiale
Affecté au 24e régiment d'infanterie coloniale (24e RIC), il est promu sergent en avril 1940[3]. Stationné au Liban, le régiment ne prend pas part à la bataille de France. Le 27 juin 1940, après avoir appris l'armistice, Raymond Sabot décide de s'enfuir vers la Palestine pour rejoindre l'armée britannique[3]. Parti avec d'autres camarades du 24e RIC sous le commandement de Raphaël Folliot, il s'engage avec eux dans les forces françaises libres[3]. Rejoint par d'autres hommes du régiment passés par Chypre, l'ensemble forme le 1er bataillon d'infanterie de marine (1er BIM)[3]. Au sein de cette unité, Raymond Sabot prend part à la guerre du désert en Libye puis à la campagne de Syrie à l'été 1941[3]. De retour en Libye en 1942, il participe à la bataille de Bir Hakeim[3]. Après celle-ci, le 1er BIM fusionne avec le Bataillon du Pacifique pour former le Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique (BIMP) avec lequel Raymond Sabot participe à la campagne de Tunisie de février à mai 1943 avant d'être promu sergent-chef[3].
Avec la 1re division française libre à laquelle est subordonné le BIMP, il prend part à la campagne d'Italie à partir d'avril 1944[3],[4]. Le 13 mai, lors des combats de Girofano, Raymond Sabot est blessé par des éclats d'obus[3]. Hospitalisé en Tunisie, il rejoint ses camarades en août 1944 pour le débarquement de Provence et est à nouveau blessé le 19 août lors des combats autour de Hyères[4]. Il termine la guerre avec le grade d'adjudant[3].
Après-Guerre
Continuant sa carrière militaire après le conflit, Raymond Sabot devient aide de camp adjoint du général de Gaulle[3]. Sous-lieutenant en 1948, il passe ensuite lieutenant en 1950, capitaine en 1957 et commandant en 1966[3]. Après avoir été aide de camp du secrétaire d'État au ministre de la défense nationale, il devient, en juillet 1972, aide de camp d'André Bord, ministre des anciens combattants[3]. Promu lieutenant-colonel, il prend sa retraite militaire en octobre 1973[3].
Raymond Sabot meurt le 7 août 2008 à Jouarre, en Seine-et-Marne, et est inhumé à Gerbécourt-et-Haplemont dans son département natal[1].
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Décorations
| Commandeur de la Légion d'Honneur | Compagnon de la Libération Par décret du 7 mars 1941 |
Médaille militaire | |||||||||
| Croix de guerre 1939-1945 | Médaille des blessés de guerre | Médaille de la Résistance française | |||||||||
| Médaille coloniale Avec agrafes "Libye 1941", "Bir Hakeim 1942" et "Tunisie" |
Médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 |
Médaille commémorative de la campagne d'Italie | |||||||||
| Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre |
Chevalier du Nichan Iftikhar (Tunisie) | ||||||||||
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Références
Voir aussi
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