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Lyon, 1942-1944 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Réseau Garel est un réseau de résistance créé par Georges Garel avec l'aide de son épouse Lili Garel, à Lyon, de 1942 à 1944, dans le cadre de l'Œuvre de secours aux enfants (OSE), dans le but de sauver des enfants juifs de la déportation.
Fondation | |
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Dissolution |
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Réseau ou mouvement de la Résistance française |
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Fondateurs |
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Le Réseau Garel est créé en [1] à Lyon. À la suite de la Nuit de Vénissieux (camp de Vénissieux) d', et le sauvetage de 108 enfants, Joseph Weill[2], médecin français qui a un rôle important dans la Résistance, fait appel à Georges Garel, un ingénieur français, membre de la Résistance dans le mouvement Combat, pour organiser un circuit clandestin d'enfants[3].
L'Hôtel Victoria[4], 3 rue Delandine, Lyon Centre Perrache, est lieu de rendez-vous donné par Joseph Weill pour la constitution du réseau Garel en [5].
Le domicile des Garel est le centre nerveux du réseau. Leur premier domicile est au 63-68 Boulevard de Brotteaux: c'est le lieu de rendez-vous des cadres du réseau. Puis après l'arrestation de Lili Garel avec sa belle-sœur Raya Garfinkel[6], le (elles sont libérées le )[7], le nouveau domicile est au 16 rue Jeanne d'Arc à Montchat[5].
Il s'agit de disperser les enfants juifs dans un milieu non juif, de leur donner une identité « aryenne » et de les faire suivre par un personnel non-juif ou juif sous une fausse identité[8]. Georges Garel trouve le soutien de Mgr Saliège[9],[10],[11], archevêque de Toulouse, Juste parmi les nations, et de Mgr de Courrèges, son coadjuteur, Juste parmi les nations. Ce dernier permet de sauver un grand nombre d'enfants juifs dans les centres de la colonie Sainte-Germaine, en particulier à Vendine (Haute-Garonne), dans le Lauragais.
Parmi ceux qui aident le réseau Garel, on trouve La Cimade et les pasteurs protestants autour de Marc Boegner, Juste parmi les nations, et les Amitiés chrétiennes de l'abbé Alexandre Glasberg, Juste parmi les nations[3].
Le rabbin de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), de la Corrèze, de la Creuse et du Lot, membre de la Résistance, dans le mouvement Combat avec Edmond Michelet, David Feuerwerker organise des caches pour les enfants aidés par l'OSE[12],[13],[14].
Le réseau Garel a sauvé près de 1 500 enfants[15] ou 2 400 enfants[3].
Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que Georges Loinger et Fanny Loinger découvrent qu'ils faisaient de la Résistance et dans le même Réseau Garel [16].
En 2015, une analyse est faite par Cindy Banse [17] et Laurent Beaugitte sur l'efficacité d'un réseau de sauvetage d'enfants se basant sur le circuit Garel[18]. Les auteurs notent en particulier que les membres de ce réseau sont apparentés, ce qui assurait la cohésion.
Le , l’OSE, les éclaireurs israélites de France, les Amitiés chrétiennes et plusieurs autres organisations humanitaires, participent à la commission de « criblage » des 1200 juifs de la région lyonnaise arrêtés lors des rafles de l’été 1942 et internés au camp de Vénissieux. La commission parvint à sauver momentanément 160 adultes, dont 80 sont à nouveau interpellés le lendemain, puis 108 enfants. Cet évènement tragique est connu sous le nom de « nuit de Vénissieux ». L’OSE, les Amitiés chrétiennes et l’Action catholique de Germaine Ribière, Juste parmi les nations, refusent de rendre les enfants malgré les ordres donnés par Vichy au préfet régional Angéli de « ne pas séparer les familles ». Ils sont dispersés avec de faux papiers dans des institutions catholiques, sous la surveillance de l’OSE[19],[20].
L'historienne Valérie Perthuis-Portheret a réalisé un film qui relate la vie de Lili Garel, et en particulier son rôle dans la nuit de Vénissieux (28-), au cours de laquelle 108 enfants juifs ont été sortis du camp d'internement de Vénissieux (Métropole de Lyon) et sauvés de la déportation[21]. A noter que c'est peu après cet événement que Lili Tager et Georges Garel se marient[22], en 1943[18]. Vénissieux marque le début de l'action sur le terrain de Georges Garel avec l'OSE, jusqu'alors ingénieur à Lyon, et c'est la première implication sur le terrain de Lili Tager, qui venait à peine d'être embauchée dans le bureau de l'OSE à Lyon, comme secrétaire à temps partiel et comme assistante sociale. Elle a 20 ans. Elle n'oublie pas, des années plus tard, le "cauchemar" de Vénissieux[23],[24],[25],[26],[27].
Parmi ceux qui œuvrent au sauvetage à Vénissieux, on trouve le père Pierre Chaillet, Juste parmi les nations, l'abbé Alexandre Glasberg et Jean-Marie Soutou[28].
Le lieu de transit des enfants de Vénissieux est au 10 Montée des Carmélites, au service social de l'OSE[5].
Les membres, par ordre alphabétique, sont[29]:
Les membres, par ordre alphabétique, sont[57] :
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