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La rémunération des acteurs institutionnels en France est une information publique mais souvent complexe à obtenir car comprise dans des textes différents (code, décret, règlement d'assemblée...) et de nature multiple (traitement, indemnisation, avantage en nature).
La rémunération des acteurs nationaux est fondée sur le traitement des hauts fonctionnaires et s’établit, en 2024 et en montants bruts mensuels arrondis, à :
Si le montant du traitement est généralement fixe, le résultat n'est pas une simple addition. Les acteurs institutionnels ne sont pas tenus d'utiliser tous leurs avantages en nature. Ils doivent aussi respecter certains plafonds liés aux règles de cumul des mandats.
Une partie du traitement perçu peut être reversée au parti (ou à l'organisme, dans le cas du CESE) de l'élu. Il faut aussi noter que les élus n’exerçant pas de métier (ou étant en suspension de contrat) cotisent à une caisse de retraite spécifique et à la sécurité sociale[1].
Tout au long de sa présidence, Charles de Gaulle est rémunéré 75 000 francs par an en tant que président de la République. Il ne revalorise pas sa rémunération pendant son mandat[2].
En 2002, Jacques Chirac perçoit mensuellement 7 084 €, et 13 060 € de pensions[3]. En 2003, le député René Dosière fait remarquer que « la gestion du budget de la présidence de la République est entièrement privée puisqu'elle ne repose sur aucun texte, ni législatif ni réglementaire, à telle enseigne que la rémunération du président de la République est fixée par lui-même et non par un texte quelconque, contrairement à ce qui se passe pour les ministres. La Cour des comptes a déjà observé que la présidence est le seul pouvoir public pour lequel il n'existe aucun texte »[4].
À partir de 2007, la rémunération du président de la République est plus transparente. Elle est d’un montant égal à celle du Premier ministre, soit 19 331 € mensuels, imposables et exclusifs de tout autre traitement, pension, prime ou indemnité[3],[5],[6].
En 2012, conformément à l’engagement pris par François Hollande durant sa campagne présidentielle, la rémunération du Président de la République est diminuée de 30 %, passant de 21 300 € à 14 910 € bruts mensuels en août 2012[7],[8],[9].
Depuis janvier 2024 (date de la dernière augmentation générale des fonctionnaires), la rémunération est de 16 038 € bruts mensuels[12],[13].
Les dépenses d’alimentation des membres de la famille du Président, qu’il reçoit dans les résidences présidentielles (pavillon de la Lanterne et fort de Brégançon), font l’objet d’un remboursement par ce dernier depuis 2018[14],[15].
À compter de 1988, les candidats à l’élection présidentielle doivent adresser au Conseil constitutionnel une déclaration de patrimoine ainsi que l’engagement, en cas d’élection, de déposer à l’expiration du mandat une nouvelle déclaration. La déclaration du candidat élu est la seule publiée[16].
Il est attribué aux anciens présidents de la République française une dotation annuelle de l’ordre de 7 000 € bruts mensuels[18]. De plus, un soutien matériel et en personnel leur est apporté[19]. Les anciens présidents sont aussi membres à vie du Conseil constitutionnel[20].
Les membres du cabinet du président de la République (fonctionnaires ou contractuels) perçoivent en 2017 une rémunération mensuelle nette (primes incluses) comprise entre 6 000 € et 15 000 €[21].
Selon Frédéric Monier et Christophe Portalez, « la France est sans doute le premier pays du continent européen à créer, [...] le , une indemnité pour les députés à l’Assemblée nationale constituante » : il est alors question d'un « traitement »[22]. Le décret qui l'instaure est tenu secret sur les sollicitations d’une majorité de députés[22]. Cette indemnité est supprimée en 1815 avec la Restauration, puis rétablie en mars 1848, au début de la Deuxième République, avant les élections législatives[22]. Elle est de nouveau abrogée en janvier 1852, sous le Second Empire, « dans un mouvement bien connu d’opposition à la République qui précède », puis rétablie définitivement le 25 décembre 1852, « sans argumentaire public bien développé ni fourni »[22].
L’indemnité des membres du Parlement est calculée à partir de traitement des fonctionnaires classés dans la catégorie hors échelle[11].
Depuis janvier 2024 (date de la dernière augmentation générale des fonctionnaires), le montant brut mensuel de l’indemnité parlementaire s’élève à 7 637,39 €[12].
Les parlementaires exerçant des responsabilités particulières perçoivent, à ce titre, outre les indemnités allouées à chaque parlementaire, une indemnité de fonction. Le montant brut mensuel de cette indemnité de fonction est de:
Des sanctions financières sont prévues en cas d’absentéisme[25],[26].
Depuis les lois relatives à la transparence de la vie publique de 2013, lorsqu’un parlementaire occupe un emploi public, il est placé d’office, pendant la durée de son mandat, en position de disponibilité, ce qui ne lui permet pas d’acquérir de droits à l’avancement et de droits à pension[27].
À côté de ce traitement, les parlementaires sont défrayés sous la forme d'une prise en charge directe, d’un remboursement sur présentation de justificatifs ou du versement d’une avance par l’assemblée dont ils sont membres, dans la limite des plafonds déterminés par le bureau[28]. Un crédit mensuel est à la disposition du sénateur pour la rémunération de ses collaborateurs (7 548,10 € en février 2015). Plusieurs facilités sont à la disposition des sénateurs, comme un équipement informatique, un forfait global de communications ou encore une carte nominative qui permet l’accès gratuit à l’ensemble du réseau SNCF en 1re classe[29].
Les sénateurs non réélus peuvent prétendre au versement d’une allocation d’aide au retour à l’emploi mensuelle et dégressive, versée au maximum pendant six semestres[23]. Les députés non réélus et non à la retraite ont accès à l'allocation d'assurance mutuelle de retour à l'emploi des députés. La durée maximale d’indemnisation est égale à la durée du mandat du député, sans pouvoir être inférieure à quatre mois ni supérieure à vingt-quatre mois. Elle est portée à trente mois lorsque l’ancien député a plus de 53 ans et à 36 mois lorsqu’il a plus de 55 ans. Son montant brut mensuel est égal à 57 % de l’indemnité parlementaire de base[24]. Toutefois, l'ARE est cumulable avec une autre indemnité de mandat local si l'ancien député n'exerce pas de fonction salariée[30].
En 2001, les primes en liquide des ministres sont supprimées. L’année suivante, le sénateur Michel Charasse propose que la rémunération des ministres soit transparente et calculée, comme pour les parlementaires, sur le traitement des fonctionnaires classés dans la catégorie hors échelle[31],[32].
En 2012, conformément à l’engagement pris par François Hollande durant sa campagne présidentielle, le traitement des membres du Gouvernement est diminué de 30 %, les rémunérations brutes mensuelles sont ramenées :
Depuis janvier 2024 (date de la dernière augmentation générale des fonctionnaires), les rémunérations brutes mensuelles sont :
Le Premier ministre dispose de [réf. nécessaire] :
Les dépenses de représentation (événement officiel au sein du ministère, points presse, réception d'élus ou d'associations…) sont prises en charge et plafonnées, en année pleine, à :
Depuis les lois relatives à la transparence de la vie publique de 2013, lorsqu’un membre du Gouvernement occupe un emploi public, il est placé d’office, pendant la durée de son mandat, en position de disponibilité, ce qui ne lui permet pas d’acquérir de droits à l’avancement et de droits à pension[34].
Après la fin de sa fonction, un ancien membre du Gouvernement perçoit une indemnité d'un montant égal au traitement qui lui était alloué. Cette indemnité est versée pendant trois mois, à moins que l'intéressé n'ait repris auparavant une activité rémunérée[35]. Selon un décret de 2019, l’État met à disposition des anciens Premiers ministres, à leur demande, un agent pour leur secrétariat particulier (pendant une durée maximale de dix ans à compter de la fin de leurs fonctions et au plus tard jusqu’à ce qu’ils atteignent l'âge de soixante-sept ans), un véhicule de fonction et un conducteur automobile, et prend en charge les dépenses afférentes. Ces dispositions ne sont pas applicables aux anciens Premiers ministres qui disposent d’un secrétariat ou d’un véhicule pour l’exercice d’un mandat parlementaire, d’un mandat d’élu local ou d’une fonction publique[36]. En 2019, vingt-et-un anciens Premiers ministres et ministres (dont douze anciens ministres de l’Intérieur) sont astreints, à ce titre, à une protection ou à un dispositif d’accompagnement de sécurité[37].
Les rémunérations des membres des cabinets ministériels (fonctionnaires ou contractuels) sont publiées, non individuellement, dans un document annexe du projet de loi de finances[38].
Certains hauts fonctionnaires ont des salaires supérieurs à ceux des membres du Gouvernement. Il n’existe pas de liste officielle, les exemples qui suivent datent de 2016[39].
Fonction | Traitement mensuel |
---|---|
Gouverneur de la Banque de France | 37 580 € bruts |
Ambassadeur en Afghanistan | 29 000 € nets |
Vice-président du Conseil d'État | 16 170 € nets |
Secrétariat général du gouvernement | 14 000 € nets |
La consultation des grilles indiciaires de la fonction publique[40] permet de déterminer les fonctionnaires ayant un traitement brut mensuel, hors indemnités, parmi les plus élevés.
Fonction | Indice | Traitement mensuel[10] |
---|---|---|
premier président de la Cour de cassation et procureur général près de ladite cour[41] | HEG | 7458 |
chef d'état-major des armées, major général des armées, commandant suprême allié Transformation, président du Comité militaire de l'Union européenne, directeur général de la gendarmerie nationale, chef d'état-major d'armée, chef de l'état-major particulier du président de la République[42] | ||
administrateur général des finances publiques de classe exceptionnelle échelon spécial[43] | ||
premier président de la Cour des comptes et procureur général près de ladite cour[44] | 2100 | 7856 |
vice-président du Conseil d'État[17] | ||
administrateurs de l'État du troisième grade échelon 30 | 2074 | 7753 |
Depuis 2020, les départements ministériels, les régions, les départements, les collectivités territoriales de plus de 80 000 habitants, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de plus de 80 000 habitants et les établissements publics hospitaliers dotés d'un budget de plus de 200 millions d'euros publient chaque année, sur leur site internet, la somme des dix rémunérations les plus élevées des agents relevant de leur périmètre[45]. Par exemple cette somme est de 1 201 343 € pour la région Occitanie en 2023[46].
Selon la loi organique sur le Conseil constitutionnel, son président et ses membres reçoivent respectivement une indemnité égale aux traitements afférents aux deux catégories supérieures des emplois de l'État classés hors échelle[47]. De plus, une lettre non publiée de 2001 de la secrétaire d’État au Budget crée une « indemnité complémentaire »[48]. La rémunération des membres du Conseil est estimée à 13 697,49 € bruts mensuels, et celle du président à 15 039 €. Elle peut être cumulée avec une pension de retraite[49].
Les membres du Conseil économique, social et environnemental reçoivent une rémunération égale au tiers de l’indemnité parlementaire. Elle est complétée par des indemnités représentative (en fonction de la présence ou de la participation)[50]. Sur cette indemnité, des prélèvements sont opérés au titre de la cotisation à la caisse de retraites des anciens membres du Conseil économique[51].
Au , le montant brut mensuel de l’indemnité allouée aux membres s’élève à 3 845,20 € (indemnité de base : 1 866,60 €, indemnité de résidence : 156 €, indemnité représentative de frais : 1 922,60 €)[51].
Les présidents de groupe et le président perçoivent des indemnités supplémentaires[50] (3 845,20 € dans le cas du président[51]).
Les rémunérations et avantages du président et des membres des autorités administratives indépendantes sont fixées par décret et sont publiés dans un document annexe du projet de loi de finances. Les exemples qui suivent sont les prévisions pour 2020[52],[53],[54] :
Fonction | Traitement mensuel |
---|---|
Président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes | 15 986 € bruts |
Président de l’Autorité des marchés financiers | 19 938 € bruts |
Contrôleur général des lieux de privation de liberté | 12 442 € bruts |
Défenseur des droits | 13 333 € bruts |
Président de la Commission d'accès aux documents administratifs | 3 400 € bruts |
Président de la Commission de régulation de l'énergie | 16 683 € bruts |
La rémunération, tout compris, des dirigeants des entreprises publiques nationales est plafonnée, depuis 2012, à 37 500 € bruts mensuels[55].
Les indemnités maximales votées par les conseils régionaux pour l’exercice effectif des fonctions de conseiller régional sont déterminées en appliquant au montant du traitement correspondant à l’indice brut terminal (IBT) de l’échelle indiciaire de la fonction publique un pourcentage qui dépend du nombre d’habitants de la population[56]. Au , les indemnités maximales sont celles du tableau suivant[57].
Strates démographiques | Indemnités brutes mensuelles d’un conseiller régional |
---|---|
Moins de 1 million | 1 555,76 € |
De 1 million à 2 millions | 1 944,70 € |
De 2 millions à 3 millions | 2 333,64 € |
3 millions et plus | 2 722,58 € |
L’indemnité de fonction pour le président de conseil régional est au maximum égale à 145 % de l’IBT, soit 5 639,63 €[57].
L’indemnité de fonction de chacun des vice-présidents est au maximum égale à l’indemnité maximale de conseiller majorée de 40 %[57].
L’indemnité de fonction de chacun des membres de la commission permanente est au maximum égale à l’indemnité maximale de conseiller majorée de 10 %[57].
Des sanctions financières sont prévues en cas d’absentéisme[56].
Les indemnités maximales votées par les conseils départementaux pour l’exercice effectif des fonctions de conseiller départemental sont déterminées en appliquant au montant du traitement correspondant à l’indice brut terminal (IBT) de l’échelle indiciaire de la fonction publique un pourcentage qui dépend du nombre d’habitants de la population[58]. Au , les indemnités maximales sont celles du tableau suivant[57].
Strates démographiques | Indemnités brutes mensuelles d’un conseiller départemental |
---|---|
Moins de 250 000 | 1 555,76 € |
De 250 000 à 500 000 | 1 944,70 € |
De 500 000 à 1 million | 2 333,64 € |
De 1 million à 1,25 million | 2 528,11 € |
1,25 million et plus | 2 722,58 € |
L’indemnité de fonction pour le président de conseil départemental est au maximum égale à 145 % de l’IBT, soit 5 639,63 € (le montant est le même qu'il s'agisse d'un président d'un conseil régional ou départemental)[57]. Le président du conseil départemental est aussi président de droit du conseil d'administration du service départemental d'incendie et de secours (il peut déléguer cette charge à un conseiller). Au titre de ce mandat il peut toucher une indemnité qui va jusqu'à 50 % de celle des conseillers départementaux locaux[réf. nécessaire].
L’indemnité de fonction de chacun des vice-présidents est au maximum égale à l’indemnité maximale de conseiller majorée de 40 %[57].
L’indemnité de fonction de chacun des membres de la commission permanente est au maximum égale à l’indemnité maximale de conseiller majorée de 10 %[57].
Des sanctions financières sont prévues en cas d’absentéisme[58].
Ce sont ici des niveaux maximum, chaque collectivité en fixe le montant librement. Montants bruts.
La Métropole du Grand Paris a fixé les indemnités suivantes, versées à partir de juillet 2016[59] :
Nombre | Brut mensuel | |
---|---|---|
Président | 1 | 4 409,70 € |
Vice-présidents | 20 | 2 204,00 € |
Conseiller métropolitain délégué | 7 | 1 500,00 € |
Conseiller métropolitain | 181 | 957,97 € |
Les fonctions de maire, d’adjoint et de conseiller municipal sont gratuites. Il est prévu un remboursement de frais, et des indemnités de fonction, fixées par délibération du conseil municipal. Les indemnités allouées au titre de l’exercice des fonctions de maire et de président de délégation spéciale et les indemnités maximales pour l’exercice effectif des fonctions d’adjoint au maire des communes, de conseiller municipal des communes de 100 000 habitants et plus ou de membre de délégations spéciales qui fait fonction d’adjoint sont fixées par référence au montant du traitement correspondant à l’indice brut terminal (IBT) de l’échelle indiciaire de la fonction publique[60].
Au , les indemnités maximales sont celles du tableau suivant[57]. Hormis pour les maires, ces plafonds peuvent être modulés à la hausse et à la baisse par le Conseil municipal dans la répartition de l'enveloppe globale basée sur ce forfait moyen[61].
Strates démographiques | Indemnités brutes mensuelles d’un maire | Indemnités brutes mensuelles des adjoints | Indemnités brutes mensuelles des conseillers municipaux |
---|---|---|---|
Moins de 500 | 1 026.51 € | 398,53 € | |
De 500 à 999 | 1 622,29 € | 430,73 € | |
De 1 000 à 3 499 | 2 077,17 € | 797,05 € | |
De 3500 à 9 999 | 2 214,04 € | 885,62 € | |
De 10 000 à 19 999 | 2 616,59 € | 1 107,02 € | |
De 20 000 à 49 999 | 3 622,97 € | 1 328,42 € | |
De 50 000 à 99 999 | 4 428,08 € | 1 771,23 € | |
100 000 à 199 999 | 5 837,01 € | 2 656,85 € | 241,53 € |
200 000 et plus | 5 837,01 € | 2 918,51 € | 241,53 € |
Marseille et Lyon | 5 837,01 € | 2 918,51 € | 1 388,81 € |
Maire d'arrondissement (Marseille, Lyon) | 2 918,51 € | 1 388,81 € |
Des majorations sont prévues pour un certain nombre de communes : chefs-lieux de département et d'arrondissement, stations de tourisme, etc.[62].
Fonction | Indemnité brute mensuelle |
---|---|
Maire de Paris[57] | 7 487,10 € |
Adjoint au maire de Paris | 4 997,88 € |
Conseiller de Paris | 3 519,91 € |
Conseiller de Paris et maire d'arrondissement | 4 997,88 € |
Maire d'arrondissement qui n'est pas conseiller de Paris | 2 819,82 € |
Adjoint au maire d'arrondissement qui n'est pas conseiller de Paris | 1 341,84 € |
Ce sont ici des niveaux maximum, chaque collectivité en fixe le montant librement. Montants bruts.
Les élus des Conseils territoriaux de Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin, Saint-Barthélémy, et Wallis-et-Futuna perçoivent les indemnités suivantes en euros (en francs CFP pour Wallis-et-Futuna) :
Des élus reversent une partie de leur indemnité à leur parti (entre 10 % et 30 % selon les formations politiques)[65], ou à l'organisme qui les a désignés pour les membres du CESE[51].
Inversement, les mandats électifs exécutés auprès des collectivités territoriales ne constituant pas une activité professionnelle, l’indemnité de fonction est compatible avec le versement d’allocations-chômage[67].
Les élus, membres du Gouvernement, membres des cabinets et hauts fonctionnaires doivent adresser une déclaration de situation patrimoniale et une déclaration d’intérêts au président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Un ministre britannique reçoit près de 16 000 euros[68].
En 2016, les 1 % les mieux payés de la fonction publique touchent plus de 6 140 € net par mois, alors que dans le privé, les 1 % les mieux payés gagnaient en 2015 plus de 8 280 € net par mois[69],[70].
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