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Le 1er régiment d'infanterie légère (1er léger) est un régiment d'infanterie légère de l'armée française créé sous la Révolution à partir du bataillon de chasseurs royaux de Provence, un régiment français d'Ancien Régime lui-même issu du régiment Royal-Italien créé en 1671.
En 1855, il est transformé et prend le nom de 76e régiment d'infanterie.
Chasseurs royaux de Provence 1er régiment d'infanterie légère | |
Création | 1791 |
---|---|
Dissolution | 1854 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'infanterie légère |
Rôle | Infanterie légère |
Ancienne dénomination | Régiment Royal-Italien Royal de Provence Bataillon de chasseurs royaux de Provence 1er bataillon de chasseurs 1re demi-brigade légère 1er régiment d'infanterie légère Régiment léger du Roi Légion des Ardennes |
Anniversaire | Saint-Maurice |
Guerres | Premier Empire |
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Une ordonnance du donna lieu à la création de 12 bataillons de chasseurs à pied. Le but primitif de ces corps était d'être attachés aux chasseurs à cheval mais cette première organisation ne subsista que quatre ans. En 1788 on en forma des corps spéciaux qui devaient agir et s'administrer séparément.
Le bataillon de chasseurs royaux de Provence, également appelé Royal Provence et chasseurs de Provence, est formé et organisé le à partir du 1er bataillon du régiment Royal-Italien.
Les chasseurs de Provence étaient en garnison à Antibes dans le Var, avec les chasseurs des Ardennes, sous le commandement supérieur du lieutenant général de Coincy lorsque, le , par décret de la Constituante, ils perdirent leur nom pour s'appeler simplement 1er bataillon de chasseurs.
Le bataillon qui était encore à Antibes, sous les ordres du maréchal de camp du Muy, dédoubla ses compagnies et se réorganisa à 8 compagnies.
Le , le 1er bataillon de chasseurs est envoyé d'Antibes à Monaco.
Le , il quitte Monaco et arrive le 23 mai à Collioure qu'il quitte au début de la guerre de la première coalition et arrive à Huningue début août. Le 7 vendémiaire an I (), le régiment se trouve à la prise de Spire[1]. Après s'être repositionné sur la Queich le régiment participe aux siège de Mayence et au combat de Limbourg puis il cantonne dans le Palatinat. Il est ensuite envoyé à l'armée des Pyrénées et rejoint Collioure.
En mars 1793, le bataillon composé de 19 officiers et 188 hommes, est envoyé à Saint-Gaudens où il resta durant 7 mois. Le 30 avril son effectif était de 436 hommes et en juillet il était de 22 officiers et 600 hommes. Il est alors envoyé dans le Val d'Aran pour renforcer la brigade du général Sahuguet et prit part, dans la nuit du 3 au 4 septembre à un combat victorieux contre les avant-postes espagnols. En octobre, la misère était devenue si grande qu'avec un effectif de 29 officiers et 650 hommes, il ne put fournir que 3 officiers et 52 hommes en état pour faire une expédition contre Esterri d'Àneu et Llavorsí puis de rentrer au Val d'Aran pour y mettre en sureté les prises faites sur les Espagnols.
Le bataillon, qui compte alors 10 officiers et 700 hommes, qui appartenait à la brigade Beauclair séjourna à Viella jusqu'au pour rejoindre l'armée des Pyrénées Orientales. Le bataillon arrive à Elne le 2 février avec un effectif de 17 officiers et 352 hommes puis rejoint le camp de l'Union et faisait partie de la brigade Guillot (division Sauret). Le 10 floréal an II (), il se trouve à la bataille de Montesquiou. Le lendemain, après la victoire du Boulou, le bataillon partant d'Argelès vient se positionner pour assiéger fort Saint-Elme. Après avoir repoussé une sortie des défenseurs, et tenté un assaut le 3 prairial an II () les chasseurs sont les premiers à occuper le fort le 7 prairial an II () permettant la capitulation de Collioure 9 prairial an II (). Le bataillon reste à la garde du fort Saint-Elme jusqu'au 29 prairial an II () date à laquelle il rejoint le gros de l'armée de Dugommier à La Jonquère en se positionnant défensivement à Cantallops pour couvrir le siège du fort de Bellegarde. Le 26 thermidor an II () le bataillon repousse une colonne de 1 500 Espagnols accompagnés de 100 voitures chargés d'approvisionner le fort. Du 17 au le bataillon participe à la bataille de la Montagne Noire
La 1re demi-brigade légère de première formation est formée le 28 prairial an III () avec les :
La 1re demi-brigade légère de deuxième formation est formée le 9 ventôse an IV () avec la :
Le 6e jour complémentaire an XI (), lors de la réorganisation des corps d'infanterie, le 1er régiment d'infanterie légère est formé, à 3 bataillons, avec la 1er demi-brigade légère de deuxième formation.
Après l'exil de Napoléon Ier à l'île d'Elbe, l'ordonnance royale du qui réorganise les corps de l'armée française le 1er régiment d'infanterie légère prend la dénomination de régiment léger du Roi. Formé à 3 bataillons, il incorpore le 19e régiment d'infanterie légère, le 2e bataillon du 14e régiment de tirailleurs (jeune Garde), 6e bataillon du 17e régiment d'infanterie légère et des détachements des 28e et 31e régiments d'infanterie légère.
À son retour de l'île d'Elbe, le , Napoléon Ier prend, le , un décret qui rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus.
Après la seconde abdication de l'Empereur, Louis XVIII réorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire du Premier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.
Par ordonnance du , Louis XVIII crée les légions départementales. La Légion des Ardennes, qui deviendra le 1er régiment d'infanterie de légère en 1820, est créée.
En 1820 une ordonnance royale de Louis XVIII réorganise les corps de l'armée française en transformant les légions départementales régiments d'infanterie de ligne. Ainsi, le 1er régiment d'infanterie légère est formé, à Besançon, avec les bataillons de la légion des Ardennes.
Une ordonnance du créé le 3e bataillon du 1er léger[2].
Par décret impérial en date du le 1er régiment d'infanterie légère prend le numéro 76 et devient le 76e régiment d'infanterie de ligne.
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