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équipe cycliste WorldTeam belge (2003-) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'équipe cycliste Soudal Quick-Step est une équipe professionnelle belge de cyclisme sur route. Créée en 2003, elle participe au World Tour. Elle est dirigée par Patrick Lefevere. L'équipe a compté dans ses rangs Tom Boonen, vainqueur de Paris-Roubaix (2005, 2008, 2009 et 2012), du Tour des Flandres (2005, 2006 et 2012) et champion du monde sur route en 2005, Philippe Gilbert, Mark Cavendish, Marcel Kittel, Paolo Bettini, champion du monde en 2006 et 2007, Julian Alaphilippe, champion du monde en 2020 et 2021 ou encore Remco Evenepoel, champion du monde en 2022 et vainqueur du Tour d'Espagne 2022.
Statuts |
Groupe Sportif I (d) (- UCI ProTeam (- UCI WorldTeam (depuis ) |
---|---|
Codes UCI |
QSD (de à ), QSI (de à ), QST (de à ), OPQ (de à ), EQS (de à ), QST (de à ), DQT (de à ), QST () et SOQ (depuis ) |
Discipline | |
Pays | |
Création | |
Saisons |
23 |
Budget |
15 millions d'€ (2014)[1] |
Sponsor | |
Marque de cycles |
Directeurs sportifs |
Wilfried Peeters (depuis ) Davide Bramati (depuis ) Brian Holm (depuis ) Jan Schaffrath (- Tom Steels (depuis ) Rik Van Slycke (depuis ) Geert Van Bondt (depuis ) Klaas Lodewyck (depuis ) Dries Devenyns (depuis ) |
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- |
Quick Step-Davitamon |
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- |
Quick Step-Innergetic |
- |
Quick Step |
- |
Omega Pharma-Quick Step |
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Etixx-Quick Step |
- |
Quick-Step Floors |
- |
Deceuninck-Quick Step |
Quick-Step Alpha Vinyl | |
depuis |
Soudal Quick-Step |
Depuis sa création, l'équipe a remporté 113 étapes de grand tour (49 au Tour, 37 à la Vuelta et 27 au Giro), 22 classiques « Monuments » (huit Tour des Flandres, six Paris-Roubaix, trois Milan-San Remo, trois Liège-Bastogne-Liège et deux Tours de Lombardie), ainsi que 12 titres mondiaux pour ses coureurs. De 2012 à 2021, l'équipe est en tête du classement mondial des victoires chaque année, atteignant un pic de 73 victoires en 2018.
Elle fait partie de la même structure qui gère l'équipe réserve Soudal Quick-Step Devo et l'équipe féminine AG Insurance-Soudal.
L'équipe est fondée en 2003, sous le nom Quick Step-Davitamon. Elle est alors à la fois l'héritière de la célèbre équipe Mapei tout en reprenant une partie de la structure de Domo-Farm Frites. Elle a ainsi pour manager Patrick Lefevere, ancien manager de la Mapei (1995-2000) puis de Domo-Farm Frites (2001-2002). Les directeurs sportifs sont également issus de ces équipes : Serge Parsani, Alvaro Crespi (Mapei) et Wilfried Peeters (Domo). Le principal sponsor, Quick Step, était depuis 1999 co-sponsor de Mapei.
Pour sa première saison, l'équipe Quick Step est composée en 2003 pour l'essentiel de coureurs des deux anciennes équipes sus-citées : Paolo Bettini, Michael Rogers, sont issus de la Mapei, Johan Museeuw, Richard Virenque, Servais Knaven de Domo. Le jeune Belge Tom Boonen rejoint également l'équipe.
À l'instar de ses prédécesseurs, Quick Step s'affirme comme l'une des meilleures équipes du monde, en particulier sur les classiques. Ainsi Paolo Bettini remporte la Coupe du monde en 2003 et 2004, grâce à ses victoires sur Milan-San Remo, la HEW Cyclassics, la Classique de Saint-Sébastien, et ses nombreuses places d'honneur.
Sur les courses flandriennes, Tom Boonen remplace rapidement Johan Museeuw, qui remporte le Het Volk avant de mettre fin à sa carrière en 2004. Boonen, révélé par sa 3e place sur Paris-Roubaix en 2002, ne tarde pas à confirmer l'étendue de son talent et acquiert un statut de leader dans l'équipe. Il cumule les succès à partir de 2004, parmi lesquels Gand-Wevelgem (2004), 4 Grand Prix E3 entre 2004 et 2007, un doublé Paris-Roubaix - Tour des Flandres en 2005, suivi un an plus tard d'une nouvelle victoire sur cette dernière, accompagnée d'une deuxième place à Roubaix. Il remporte également 6 étapes sur le Tour de France entre 2004 et 2007, ainsi que le maillot vert du classement par points de cette épreuve en 2007. En 2005, il devient champion du monde de cyclisme sur route. Champion olympique en 2004, Paolo Bettini décroche à son tour le titre mondial en 2006 et en 2007, tandis que Michael Rogers est triple champion du monde du contre-la-montre entre 2005 et 2007. Bettini gagne également le Tour de Lombardie en 2005 et 2006, deux saisons où Quick-Step gagne trois des cinq classiques Monuments. En 2006, Quick-Step réalise même l'exploit de placer un coureur dans les deux premiers de chacun des cinq Monuments.
En ajoutant les succès de Filippo Pozzato sur Milan-San Remo 2006 et de Stijn Devolder lors du Tour des Flandres en 2008 et 2009, l'équipe Quick Step remporte un total de 16 grandes classiques entre 2003 à 2009.
Si elle n'a jamais joué la victoire finale sur les grands tours, l'équipe s'est distinguée sur cette période en remportant 25 étapes : 14 au Tour de France, 3 au Tour d'Italie et 8 au Tour d'Espagne. Richard Virenque a ajouté à sa collection deux nouveaux maillots à pois sur le Tour de France, portant son total à un record de 7 succès. De son côté, Paolo Bettini s'adjuge le classement par points du Tour d'Italie en 2005 et 2006 et Tom Boonen le maillot vert du classement par points lors du Tour de France 2007.
Les résultats de la formation belge sur cette période en font l'équipe de référence sur les classiques, notamment grâce aux performances de Tom Boonen et Paolo Bettini, deux coureurs qui ont marqué l'histoire de Quick Step[2].
À la fin de la saison 2009, Paolo Bettini, l'un des leaders historique, prend sa retraite. Pour la saison 2010, l'équipe compte trois leaders : Tom Boonen, Stijn Devolder et Sylvain Chavanel, avec comme objectif de briller sur les classiques[3]. Boonen termine deuxième de Milan-San Remo, du Tour des Flandres et cinquième de Paris-Roubaix, mais ne remporte aucun succès majeur. De son côté, Stijn Devolder est champion de Belgique. Sur les grands tours, Wouter Weylandt et Jérôme Pineau gagne chacun une étape du Tour d'Italie et Sylvain Chavanel brille sur le Tour de France (deux étapes, deux jours en jaune et supercombatif). Malgré cela, Quick-Step réalise la moins bonne saison de son histoire, avec seulement 15 succès (Carlos Barredo, vainqueur d'une étape du Tour d'Espagne est déclassé pour dopage) et une 16e place au classement mondial. En octobre 2010, Patrick Lefevere forme une coentreprise avec l'homme d'affaires tchèque Zdeněk Bakala, qui devient le propriétaire de l'équipe.
La saison 2011 est encore plus difficile, avec de nombreux arrivées et départs. Quick Step compte seulement huit succès, dont Gand-Wevelgem pour Tom Boonen. Sylvain Chavanel est champion de France et deuxième du Tour des Flandres. L'équipe se classe une nouvelle fois 16e du classement mondial. Le 1er août 2011, Marc Coucke, le président d'Omega Pharma annonce une fusion des équipes Omega Pharma-Lotto et Quick Step. À partir de 2012 et pour deux saisons, Omega Pharma devient le sponsor principal et Quick Step le co-sponsor pour former l'équipe Omega Pharma-Quick Step[4].
En 2012, l'équipe est donc renommée Omega Pharma-Quick Step et recrute notamment Levi Leipheimer et Tony Martin. Elle réalise la saison la plus prolifique de son histoire avec cinquante succès (contre huit la saison précédente). Vainqueur à treize reprises, le leader de l'équipe Tom Boonen gagne le Tour du Qatar en début de saison. Sur les classiques flandriennes, il réalise ensuite ses meilleures performances. Il gagne ainsi en quelques jours le Grand Prix E3, Gand-Wevelgem et le Tour des Flandres. Sur Paris-Roubaix, il s'échappe en solitaire à plus de 50 kilomètres de l'arrivée et gagne devant le Français Sébastien Turgot et l'Italien Alessandro Ballan. Avec cette 4e victoire, il égale le record de Roger De Vlaeminck. En juin, il est champion de Belgique. Sur les grands tours, Dario Cataldo s'adjuge une étape du Tour d'Espagne. En fin de saison, l'équipe remporte plusieurs victoires d'importance. Elle gagne notamment le championnat du monde du contre-la-montre par équipes. Tony Martin conserve ensuite son titre de champion du monde du contre-la-montre. Peu après les championnats du monde, Tony Martin remporte le Tour de Pékin pour la seconde année consécutive. Finalement, Tom Boonen termine 3e de l'UCI World Tour et la formation belge se classe quatrième du classement par équipes. Levi Leipheimer est suspendu à la suite du rapport de l'USADA sur Lance Armstrong et son équipe, l'US Postal, dont faisait partie Leipheimer entre 1999 et 2001.
Après de longues négociations, l'équipe fait signer le sprinteur britannique Mark Cavendish pour la saison 2013. Comme l'année précédente, la formation Omega Pharma-Quick Step devient championne du monde du contre-la-montre par équipes. Elle est l'équipe la plus récompensée de la saison, avec 54 succès, dont 19 pour Cavendish et 12 pour Tony Martin, qui conserve son titre de champion du monde du contre-la-montre. Sur les classiques flandriennes, Tom Boonen se blesse sur le Tour des Flandres et doit renoncer à Paris-Roubaix, où Niki Terpstra se classe troisième. Zdeněk Štybar remporte l'Eneco Tour et une étape du Tour d'Espagne. Lors du Tour d'Italie, Cavendish gagne cinq étapes et le classement par points. Sur le Tour de France, il obtient deux nouveaux succès, auxquels il faut ajouter les succès d'étape de Tony Martin et Matteo Trentin. Le 17 septembre 2013, Marc Coucke, Zdeněk Bakala et Patrick Lefevere trouvent une prolongation de sponsor de la part d'Omega Pharma pour une durée de deux années supplémentaires[5].
Pour la saison 2014, les principaux coureurs de cette équipe sont Tom Boonen, Tony Martin, Mark Cavendish, ainsi que la recrue Rigoberto Urán. En début d'année, Zdeněk Štybar est sacré champion du monde de cyclo-cross. Pour la troisième année consécutive, l'équipe dépasse les 60 victoires en une saison, avec dix-huit coureurs différents[6]. Niki Terpstra remporte Paris-Roubaix en solitaire, alors que l'équipe place au moins un coureur dans le top 5 des quatre premières classiques « Monument » de la saison. Urán termine deuxième du Tour d'Italie (le meilleur classement de l'histoire pour l'équipe), où il remporte une étape et porte trois jours le maillot rose de leader. Tony Martin domine une nouvelle fois les contre-la-montre, remportant des étapes du Tour de France et du Tour d'Espagne. Matteo Trentin gagne également une étape du Tour de France, alors que Michał Kwiatkowski devient champion du monde, gagne les Strade Bianche et termine sur le podium de la Flèche wallonne et de Liège-Bastogne-Liège. Mark Cavendish signe onze succès, mais seulement deux sur le World Tour, alors que Tom Boonen se contente de cinq succès sur l'UCI Europe Tour.
En 2015, la formation est renommée Etixx-Quick Step[7]. Pour la quatrième année consécutive, l'équipe est la plus victorieuse de la saison avec 54 succès. L'équipe brille dès les classiques du printemps, avec les victoires de Mark Cavendish sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne, de Zdeněk Štybar sur les Strade Bianche et surtout du champion du monde Michał Kwiatkowski sur l'Amstel Gold Race (une première dans l'histoire de l'équipe). Julian Alaphilippe se révèle en se classant deuxième de la Flèche wallonne et de Liège-Bastogne-Liège, alors que Niki Terpstra est deuxième du Tour des Flandres. En fin de saison, Rigoberto Urán gagne le Grand Prix cycliste de Québec et Matteo Trentin s'adjuge Paris-Tours. Sur les grands tours, Iljo Keisse piège les sprinteurs en gagnant la dernière étape du Tour d'Italie et l'équipe brille sur les routes du Tour de France, enregistrant trois victoires d'étapes avec Tony Martin, Štybar et Cavendish et trois jours en jaune pour l'Allemand. Pour la troisième fois en quatre ans, Etixx-Quick Step est classée quatrième du classement World Tour.
La saison 2016 voit l'arrivée comme sponsor de la chaîne de supermarchés Lidl. Fernando Gaviria, Bob Jungels, Marcel Kittel et Dan Martin sont recrutés pour combler les départs de Mark Cavendish, Michał Kwiatkowski et Rigoberto Urán. La formation belge accumule 55 succès avec 18 coureurs différents, terminant une nouvelle fois en tête des bilans. Elle est moins en réussite sur les classiques « Monuments », avec comme meilleur résultat la deuxième place de Tom Boonen sur Paris-Roubaix, battu au sprint par Mathew Hayman alors qu'il visait le record de cinq victoires. Julian Alaphilippe est une nouvelle fois deuxième de la Flèche wallonne et remporte le Tour de Californie. L'équipe remporte un total de 9 étapes sur les grands tours et voit quatre de ses coureurs porter le maillot de leader du général : Marcel Kittel, Gianluca Brambilla, Bob Jungels au Tour d'Italie, ainsi que David de la Cruz sur le Tour d'Espagne. Jungels termine également sixième et meilleur jeune du Giro. Dan Martin est troisième du Tour de Catalogne et du Critérium du Dauphiné. Fernando Gaviria obtient sept victoires, dont Paris-Tours. Lors des mondiaux au Qatar, Deceuninck-Quick Step est championne du monde du contre-la-montre par équipes pour la troisième fois et Tony Martin est sacré sur le contre-la-montre individuel.
Lors de la saison 2017, l'équipe est renommée Quick-Step Floors et recrute le spécialiste des classiques Philippe Gilbert, tandis que Tony Martin signe chez Katusha-Alpecin. Sur les classiques « Monuments », elle comptabilise une seule victoire (Philippe Gilbert s'impose sur le Tour des Flandres après 55 kilomètres en solitaire), mais ses coureurs réalisent la performance rare de terminer sur le podium de chacune des cinq courses comme en 2006[8] (Julian Alaphilippe troisième de Milan-San Remo et deuxième du Tour de Lombardie, Zdeněk Štybar deuxième de Paris-Roubaix et Dan Martin deuxième de Liège-Bastogne-Liège). Gilbert remporte également pour la quatrième fois l'Amstel Gold Race. Sur les grands tours, la formation belge remporte un nombre record de 16 victoires d'étapes (5 au Giro, 5 au Tour, 6 à la Vuelta), tandis que Bob Jungels termine huitième et une nouvelle fois meilleur jeune du Tour d'Italie et Dan Martin sixième du Tour de France. Fernando Gaviria remporte quatre étapes et le classement par points du Giro, alors que Matteo Trentin gagne Paris-Tours (troisième victoire consécutive pour l'équipe). Quick-Step Floors se classe deuxième du classement World Tour, le meilleur classement de son histoire, à seulement 154 points du Team Sky. La saison est également marquée par le départ à la retraite en avril de son coureur vedette Tom Boonen.
Avec 73 victoires, Quick-Step Floors est l'équipe ayant le plus gagné durant la saison 2018, et ce, pour la septième année consécutive[9]. Elle bat son record de 2014 (61 victoires)[10] ainsi que, parmi les équipes dirigées par Patrick Lefevere, celui de Mapei-Quick Step en 2000 avec 71 victoires[11]. C'est le meilleur total d'une équipe au cours d'une saison depuis HTC-Columbia en 2009, avec 84 victoires[10]. Cette réussite est d'autant plus remarquable que l'équipe a perdu des coureurs importants durant l'intersaison (Tom Boonen, Marcel Kittel, Matteo Trentin et Dan Martin)[11]. Les coureurs les plus prolifiques de l'équipe durant cette saison sont les sprinteurs Elia Viviani et Fernando Gaviria qui, avec respectivement 18 et 9 victoires, sont parvenus à remplacer Kittel, ainsi que le Français Julian Alaphilippe, avec 12 victoires auxquelles il faut ajouter le maillot à pois du Tour de France[11]. 37 des 73 succès ont été acquis lors de courses du calendrier World Tour. Quick-Step Floors en remporte le classement par équipes, une première dans l'histoire de l'équipe[12]. L'équipe a gagné dès le début de la saison, au Tour Down Under en Australie en janvier, jusqu'à la dernière course, le Tour du Guangxi en Chine en octobre[13]. À plusieurs reprises, elle a obtenu des victoires lors de courses ayant lieu simultanément[10]. Elle s'est illustrée tant sur les classiques, avec notamment les victoires au Tour des Flandres (Niki Terpstra) et sur Liège-Bastogne-Liège (Bob Jungels), que sur les trois grands tours, avec treize victoires d'étapes[10] et la deuxième place d'Enric Mas sur le Tour d'Espagne. L'équipe a notamment effectué un printemps remarquable, enchaînant les succès sur les classiques belges : Samyn, Museeuw Classic, Nokere Koerse, Handzame Classic, Trois Jours de La Panne, Grand Prix E3, Tour des Flandres, Grand Prix de l'Escaut, Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège[11]. Sur les 28 coureurs de l'équipe (hors stagiaires), quatorze ont gagné au moins une fois durant l'année, auxquels s'ajoutent cinq coureurs ayant contribué aux victoires lors de courses par équipes[11].
En 2019, elle change de nom et devient Deceuninck-Quick Step, après le partenariat signé avec Deceuninck, un fabricant de fenêtres et portes en PVC[14]. Si l'équipe voit plusieurs de ses leaders partir (Laurens De Plus, Fernando Gaviria, Maximilian Schachmann et Niki Terpstra), elle recrute Remco Evenepoel, annoncé comme le prodige du cyclisme mondial. Une fois de plus, l'équipe domine la saison des classiques printanières avec les succès de Julian Alaphilippe sur Milan-San Remo, les Strade Bianche et la Flèche wallonne. Philippe Gilbert complète sa collection avec une victoire sur Paris-Roubaix, tandis que Zdeněk Štybar gagne le Circuit Het Nieuwsblad et l'E3 BinckBank Classic et Bob Jungels s'impose sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Kasper Asgreen se classe deuxième du Tour des Flandres après avoir animé la course. Le sprinteur Elia Viviani obtient 11 succès, dont le titre de champion d'Europe, la Cadel Evans Great Ocean Road Race, la RideLondon-Surrey Classic, l'EuroEyes Cyclassics, ainsi qu'une étape du Tour de France. À 19 ans et pour sa première saison chez les professionnels, Remco Evenepoel bat tous les records de précocité en gagnant le titre de champion d'Europe du contre-la-montre, la Classique de Saint-Sébastien et le Tour de Belgique. Álvaro Hodeg et Fabio Jakobsen montrent qu'ils sont des sprinteurs prometteurs, totalisant 14 victoires à eux deux. Après un Giro raté, l'équipe brille sur le Tour de France, où Julian Alaphilippe gagne deux étapes, porte 14 jours le maillot jaune et termine cinquième du général. Le grimpeur Enric Mas sauve sa saison en gagnant le Tour du Guangxi en octobre, avant de partir pour l'équipe Movistar en 2020. Finalement, Deceuninck-Quick Step totalise 68 victoires, réalisant le meilleur total du peloton pour la huitième année consécutive et remportant le classement mondial par équipes, tandis qu'Alaphilippe après avoir été leader du classement UCI individuel entre mars et septembre, termine finalement numéro 2 mondial.
L'équipe continue sur sa lancée en 2020. Malgré une année marquée par la pandémie de Covid-19, la formation belge obtient 39 succès, meilleur total de la saison pour la neuvième année d'affilée. Le départ du sprinteur Elia Viviani est compensé par l'arrivée de Sam Bennett. Celui-ci remporte deux étapes (dont celle des Champs-Élysées) et le maillot vert sur le Tour de France, ainsi qu'une étape sur le Tour d'Espagne, ce qui constitue la 99e victoire sur un grand tour pour l'équipe Quick Step. Deuxième de Milan-San Remo, Julian Alaphilippe est sacré champion du monde à Imola et remporte une étape du Tour de France, où il porte le maillot jaune pendant trois jours. L'équipe brille sur les courses d'un jour avec des victoires sur la Cadel Evans Great Ocean Road Race (Dries Devenyns), Kuurne-Bruxelles-Kuurne (Kasper Asgreen), la Flèche brabançonne (Alaphilippe) et les Trois Jours de Bruges-La Panne (Yves Lampaert devant son coéquipier Tim Declercq). Florian Sénéchal s'affirme en terminant deuxième de Gand-Wevelgem et troisième de la Bretagne Classic. Dominateur, Remco Evenepoel remporte les quatre courses par étapes où il est au départ, dont le Tour de Pologne. À la lutte pour la victoire sur le Tour de Lombardie, il chute lourdement dans une descente et doit se faire opérer de plusieurs fractures. La saison est également marquée par le Tour d'Italie de João Almeida, où celui-ci termine son premier grand tour à la quatrième place du général après avoir porté le maillot rose pendant 15 jours. La formation belge termine deuxième du classement mondial par équipes.
Elle reprend sa place de numéro 1 mondial en 2021, avec un total de 65 victoires pour 18 coureurs différents. De retour dans l'équipe, Mark Cavendish (aucun succès depuis 2018), crée la sensation en gagnant quatre étapes et le maillot vert du Tour de France. Il égale ainsi le record de succès sur la Grande Boucle détenu par Eddy Merckx (34 étapes). L'équipe domine une nouvelle fois les classiques de printemps. Davide Ballerini remporte le Circuit Het Nieuwsblad, Sam Bennett s'adjuge la Classic Bruges-La Panne, Kasper Asgreen gagne coup sur coup l'E3 Saxo Bank Classic et le Tour des Flandres, tandis que Julian Alaphilippe s'impose sur la Flèche wallonne. Si ce dernier termine également deuxième des Strade Bianche, de Liège-Bastogne-Liège et de la Bretagne Classic, il gagne surtout la première étape du Tour de France (où il porte le maillot jaune pendant un jour) et conserve son titre mondial à Louvain. De retour à la compétition, le sprinteur Fabio Jakobsen remporte trois étapes et le classement par points du Tour d'Espagne, tandis que João Almeida gagne le Tour de Pologne. Florian Sénéchal gagne également une étape du Tour d'Espagne, alors que Remco Evenepoel décroche huit succès, ainsi que des médailles aux championnats du monde et d'Europe.
En 2022, le sponsor Deceuninck part et l'équipe est renommée Quick-Step Alpha Vinyl. Sam Bennett, Álvaro Hodeg et João Almeida quittent l'équipe. Elle perd sa place de numéro 1 mondial et retombe à la sixième place, son plus mauvais classement depuis 2016. Pour la première fois depuis 2011, elle ne figure plus en tête des équipes les plus victorieuses. Elle décroche un total de 47 succès, dont le titre mondial et le Tour d'Espagne pour Remco Evenepoel. Il s'agit du premier grand tour remporté par l'équipe depuis sa création. Vainqueur de deux étapes sur la Vuelta, Evenepoel prend le leadership de l'équipe en remportant un total de 15 courses, dont Liège-Bastogne-Liège et la Classique de Saint-Sébastien. De son côté Julian Alaphilippe déçoit avec deux seulement deux succès et une saison marquée par des chutes et des maladies. Fabio Jakobsen obtient 13 succès et s'affirme comme l'un des meilleurs sprinteurs de la saison avec notamment le titre de champion d'Europe et une étape sur le Tour de France, où Yves Lampaert gagne la première étape et porte le maillot jaune. Mark Cavendish remporte une nouvelle étape du Tour d'Italie.
La formation belge change de nouveau de nom en 2023, pour devenir Soudal Quick-Step. Avec 55 victoires et une troisième place au classement UCI, l'équipe améliore son bilan par rapport à 2022. Si Remco Evenepoel échoue sur les classements généraux des grands tours, il réalise à nouveau une saison complète avec 13 victoires, dont 11 en World Tour. Il conserve ses titres sur Liège-Bastogne-Liège et la Classique de Saint-Sébastien, remporte le championnat du monde du contre-la-montre, le championnat de Belgique sur route, le Tour des Émirats arabes unis, ainsi que deux étapes sur le Tour d'Italie et trois autres sur le Tour d'Espagne, avec le classement du meilleur grimpeur. Kasper Asgreen remporte une étape du Tour de France, tandis qu'Andrea Bagioli est deuxième du Tour de Lombardie et Yves Lampaert se classe troisième du Renewi Tour. Si Julian Alaphilippe et l'équipe des classiques flandriennes déçoivent à nouveau, Tim Merlier décroche onze succès et pousse Fabio Jakobsen vers le départ en fin d'année.
En 2005, une affaire de dopage est apparue dans laquelle Johan Museeuw est impliqué. Des rapports de presse ont insinué l'utilisation d'hormone de croissance humaine qu'il a obtenue du vétérinaire José Landuyt. Les autorités policières ont affirmé que Museeuw avait acheté des substances interdites en 2003. Malgré l'absence de preuve directe, il a été jugé en 2004 qu'il y avait des arguments suffisants pour une suspension pendant deux ans et le renvoi devant la cour criminelle[15]. Le , Museeuw a reconnu les accusations lors d'une conférence de presse, révélant qu'il n'avait « pas été complètement honnête dans sa dernière année en tant que professionnel, car il voulait mettre fin à sa carrière avec style » et a annoncé sa démission de l'équipe Quick Step[16].
En , Marc Lotz démissionne de l'équipe Quick Step-Innergetic après avoir admis l'utilisation d'EPO. Il était sous le coup d'une enquête criminelle qui a ensuite détaillé sa consommation de produits dopants[17]. Il est suspendu pendant deux ans[18].
Le , la presse belge annonce que Tom Boonen a fait l'objet d'un contrôle antidopage positif. Selon le journal Le Soir, il aurait été contrôlé positif à la cocaïne le lors d'un contrôle hors compétition, deux jours avant le début du Tour de Belgique[19]. Le contrôle étant effectué hors compétition, Boonen n'est pas passible de sanctions sportives, mais le cas échéant de sanctions pénales[20]. Dans une conférence de presse organisée le même jour, il reconnaît implicitement les faits[21], et la direction du Tour lui refuse la participation au Tour de France 2008[22] malgré l'insistance de son équipe[23]. Tom Boonen est de nouveau contrôlé positif à la cocaïne à la fin du mois d'. Il est suspendu par son équipe, Quick Step[24], jusqu'au . Cependant, ce contrôle s'étant, une nouvelle fois, déroulé hors compétition, aucune sanction ne peut être prise par la Royale ligue vélocipédique belge ni par l'Union cycliste internationale. Les seules poursuites possibles auraient pu être judiciaires. Il avoue aussi qu'il se trouve dans un état psychologique dépressif et qu'il fait face à des problèmes avec l'alcool. Il est également révélé qu'il avait été contrôlé positif à la cocaïne une première fois hors compétition en . Il s'agit donc de son troisième test positif en moins de deux ans[25].
En , l'UCI annonce qu'une procédure disciplinaire à l'encontre de Carlos Barredo (membre de l'équipe entre 2007 et 2010) est ouverte à la suite d'anomalies dans son passeport biologique entre et [26]. Il est suspendu deux ans, soit jusqu'en , et est disqualifié des courses auxquelles il a participé entre le et le [27],[28].
Le , Alessandro Petacchi est suspendu à titre provisoire dans le cadre de l'opération Aderlass, une enquête policière en Autriche. Son nom apparaît dans les fichiers du médecin allemand Mark Schmidt, au centre de l'affaire. Petacchi est suspecté d'avoir pratiqué des transfusions sanguines à la fin de sa carrière, en 2012 et 2013, alors qu'il courait à l'époque au sein des équipes Lampre puis Omega Pharma-Quick Step[29],[30]. Petacchi nie les faits et déclare : « Je n'ai jamais eu de transfusion sanguine. Et je ne sais pas pourquoi mon nom apparaît dans ce fichier[31]. » Le , Petacchi s'est vu imposer une période d'inéligibilité de deux ans par l'UCI[32].
Ce tableau présente les résultats obtenus au sein de l'équipe par une sélection de coureurs qui se sont distingués soit par le rôle de leader ou de capitaine de route qui leur a été attribué pendant tout ou partie de leur passage dans l'équipe, leur longévité au sein de celle-ci, soit en remportant une course majeure pour l'équipe, soit encore par leur place dans l'histoire du cyclisme en général. La majorité des coureurs cités se distinguent par plusieurs de ces caractéristiques.
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Ci-dessous la liste des victoires obtenues sur les classiques de niveau World Tour ou équivalent (en gras les classiques « Monuments ») :
Carlos Barredo gagne la Classique de Saint-Sébastien 2009 avant d'être déclassé par la suite[27].
Ci-dessous la liste des victoires obtenues sur les autres courses d'un jour :
Ci-dessous la liste des victoires obtenues sur les courses par étapes (en gras les courses de niveau World Tour ou équivalent) :
À l'occasion du Tour d'Espagne 2022, Remco Evenepoel a offert à l'équipe sa première victoire finale sur un grand tour. Les meilleurs résultats obtenus au classement général des deux autres grands tours sont une deuxième place avec Rigoberto Urán lors du Tour d'Italie 2014 et une cinquième place avec Julian Alaphilippe lors du Tour de France 2019.
En 2003 et 2004, l'équipe est classée parmi les Groupes Sportifs I (GSI), la première catégorie des équipes cyclistes professionnelles. Le classement donné ci-dessous pour cette année est celui de la formation Quick Step en fin de saison[35].
Saison | Classement par équipes |
Meilleur coureur au classement individuel |
---|---|---|
2003 | 2e | Paolo Bettini (1er) |
2004 | 7e | Paolo Bettini (2e) |
À compter de 2005, l'équipe intègre le ProTour. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[36].
Saison | Classement par équipes |
Meilleur coureur au classement individuel |
---|---|---|
2005 | 12e | Tom Boonen (2e) |
2006 | 13e | Tom Boonen (7e) |
2007 | 5e | Tom Boonen (21e) |
2008 | 8e | Stijn Devolder (7e) |
En 2009, le classement du ProTour est remplacé par le Calendrier mondial UCI.
Calendrier mondial | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2009 | 8e | Allan Davis (11e) | |
2010 | 16e | Tom Boonen (19e) | |
Source : UCI |
En 2011, le Calendrier mondial UCI est remplacé par l'UCI World Tour.
UCI World Tour | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2011 | 16e | Tom Boonen (30e) | |
2012 | 4e | Tom Boonen (3e) | |
2013 | 7e | Michał Kwiatkowski (23e) | |
2014 | 4e | Michał Kwiatkowski (16e) | |
2015 | 4e | Rigoberto Urán (13e) | |
2016 | 7e | Dan Martin (10e) | |
2017 | 2e | Dan Martin (8e) | |
2018 | 1er | Elia Viviani (6e) | |
Source : UCI |
En 2016, le Classement mondial UCI qui prend en compte toutes les épreuves UCI est mis en place parallèlement à l'UCI World Tour et aux circuits continentaux. Il remplace définitivement l'UCI World Tour en 2019.
Classement mondial | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2016 | - | Julian Alaphilippe (17e) | |
2017 | - | Philippe Gilbert (10e) | |
2018 | - | Elia Viviani (3e) | |
2019 | 1er | Julian Alaphilippe (2e) | |
2020 | 2e | Julian Alaphilippe (6e) | |
2021 | 1er | Julian Alaphilippe (4e) | |
2022 | 6e | Remco Evenepoel (3e) | |
2023 | 3e | Remco Evenepoel (3e) | |
2024 | - | Remco Evenepoel (2e) | |
Source : UCI |
Les coureurs sont également classés dans les circuits continentaux à partir de 2016.
UCI America Tour
UCI America Tour | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2016 | - | Julian Alaphilippe (2e) | |
2017 | - | Fernando Gaviria (124e) | |
2018 | - | Maximiliano Richeze (5e) | |
2019 | - | Álvaro Hodeg (10e) | |
2020 | - | Álvaro Hodeg (40e) | |
2021 | - | Álvaro Hodeg (16e) | |
Source : UCI |
UCI Asia Tour
UCI Asia Tour | |||
---|---|---|---|
Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2016 | - | Tom Boonen (6e) | |
2017 | - | Marcel Kittel (9e) | |
2018 | - | Elia Viviani (9e) | |
Source : UCI |
UCI Europe Tour
UCI Europe Tour | |||
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Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2016 | - | Petr Vakoč (10e) | |
2017 | - | Matteo Trentin (10e) | |
2018 | - | Fabio Jakobsen (9e) | |
2019 | - | Julian Alaphilippe (2e) | |
2020 | - | Julian Alaphilippe (6e) | |
2021 | - | Julian Alaphilippe (4e) | |
2022 | - | Remco Evenepoel (3e) | |
2023 | - | Remco Evenepoel (3e) | |
Source : UCI |
UCI Oceania Tour
UCI Oceania Tour | |||
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Année | Classement par équipes | Meilleur coureur au classement individuel | |
2017 | - | Jack Bauer (21e) | |
2020 | - | Shane Archbold (16e) | |
2021 | - | Shane Archbold (44e) | |
Source : UCI |
Effectif 2024 | |||
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Cycliste | Date de naissance | Pays | Équipe précédente |
Julian Alaphilippe | 11 juin 1992 | France | Etixx-iHNed (2013) |
Kasper Asgreen | 8 février 1995 | Danemark | Virtu Cycling (2018) |
Ayco Bastiaens | 3 juin 1996 | Belgique | Alpecin-Deceuninck Development Team (2023) |
Mattia Cattaneo | 25 octobre 1990 | Italie | Androni Giocattoli-Sidermec (2019) |
Josef Černý | 11 mai 1993 | Tchéquie | CCC Team (2020) |
Remco Evenepoel | 25 janvier 2000 | Belgique | Acrog-Pauwels-Sauzen-Balen BC (2018) |
Gil Gelders | 16 décembre 2002 | Belgique | Soudal Quick-Step Devo Team (2023) |
Jan Hirt | 21 janvier 1991 | Tchéquie | Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux (2022) |
Antoine Huby | 19 janvier 2001 | France | Vendée U (2023) |
James Knox | 4 novembre 1995 | Royaume-Uni | Team Wiggins (2017) |
Yves Lampaert | 10 avril 1991 | Belgique | Topsport Vlaanderen-Baloise (2014) |
Luke Lamperti | 31 décembre 2002 | États-Unis | Trinity Racing (2023) |
Mikel Landa | 13 décembre 1989 | Espagne | Bahrain Victorious (2023) |
William Junior Lecerf | 15 octobre 2002 | Belgique | Soudal Quick-Step Devo Team (2023) |
Paul Magnier | 14 avril 2004 | France | Trinity Racing (2023) |
Fausto Masnada | 6 novembre 1993 | Italie | CCC Team (2020) |
Tim Merlier | 30 octobre 1992 | Belgique | Alpecin-Deceuninck (2022) |
Gianni Moscon | 20 avril 1994 | Italie | Astana Qazaqstan Team (2023) |
Casper Pedersen | 15 mars 1996 | Danemark | Team DSM (2022) |
Pieter Serry | 21 novembre 1988 | Belgique | Topsport Vlaanderen-Mercator (2012) |
Martin Svrček | 17 février 2003 | Slovaquie | Biesse-Carrera (2022) |
Bert Van Lerberghe | 29 septembre 1992 | Belgique | Cofidis, Solutions Crédits (2019) |
Ilan Van Wilder | 14 mai 2000 | Belgique | Team DSM (2021) |
Warre Vangheluwe | 23 juillet 2001 | Belgique | Soudal Quick-Step Devo Team (2023) |
Mauri Vansevenant | 1 juin 1999 | Belgique | EFC-L&R-Vulsteke (2019) |
Louis Vervaeke | 6 octobre 1993 | Belgique | Alpecin-Fenix (2021) |
Jordi Warlop | 4 juin 1996 | Belgique | Soudal Quick-Step Devo Team (2023) |
Pepijn Reinderink | 4 mai 2002 | Pays-Bas | Soudal Quick-Step Devo Team (2023) |
Source : ProCyclingStats |
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