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état de préparation accru des avions intercepteurs dans l’aviation militaire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Quick Reaction Alert, communément appelée QRA, est l'état de préparation et le mode opératoire de la défense aérienne maintenue à toute heure par l'OTAN, impliquant principalement la Royal Air Force (RAF).
Certains pays non membres de l'OTAN maintiennent également le QRA, mais pas nécessairement à plein temps. Ceux-ci incluent la Suisse et l'Autriche[1],[2].
Les pilotes et les mécaniciens en posture QRA sont d'alerte 24 heures par jour, entièrement équipés dans la salle d'alerte, qui se trouve à côté des hangars (un abri d’avion renforcé connu sous le nom de Q-sheds). Les pilotes sont en posture QRA environ une ou deux fois par mois, chacun assurant un quart de vingt-quatre heures, alors que les mécaniciens sont en service QRA trois ou quatre fois par an pour une période de sept jours. Huit à douze avions Typhoon sont en service, chacun doté de deux réservoirs largables de 2 000 litres, de quatre missiles air-air à courte portée perfectionnés (ASRAAM) et de quatre missiles air-air à moyenne portée avancée AIM-120. Ils emporteront bientôt[Quand ?] le missile Meteor.
Un avion de ravitaillement A330 MRTT est également toujours prêt, avec un équipage disponible 24 heures sur 24, sur la base de Brize Norton dans l’Oxfordshire; avant 2014, l'alerte était assurée par un TriStar.
Les avions civils au Royaume-Uni sont surveillés par NATS Holdings à:
Les radars militaires britanniques sont contrôlé par le système britannique de surveillance et de contrôle aérien (ASACS)[3], pris en charge par l'ASACS Force Command[4]. Il a des radars contrôlés à distance (RRH) à:
Les radars étaient de Type 93 et ont été remplacés par le système AN/FPS-117 de Lockheed Martin.
Le trafic aérien à travers l'Europe est contrôlé par Eurocontrol à Maastricht. Les avions militaires de Russie peuvent être suivis à travers la Norvège et signalés au quartier général norvégien près de Bodø ou au Centre d'opérations aériennes combinées 2 (CAOC UE) à Uedem, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, près de la frontière avec les Pays-Bas. Le Système combiné de recherche d'opérations aériennes (CAOC Finderup)[5], au Danemark, surveille les avions russes et peut alerter le Royaume-Uni.
Les avions russes Tu-95 Bear proviennent de la base d'Olenya sur la péninsule de Kola tandis que les Tu-160 Blackjack viennent de la base d'Engels-2 près de Saratov, ils dépendent soit de l'Aviation à long rayon d'action soit de l'aéronavale russe. Les avions Bear ont des missions de 12 à 14 heures et, lorsqu'ils sont suivis à travers la Norvège, ils sont familièrement désignés sous le nom de code de zombies.
Une réponse de l’QRA implique qu'un avion d'interception soit scramblé pour intercepter l'appareil coupable d'une atteinte à l’espace aérien d'un pays de l’OTAN.
Un avion civil peut également constituer une menace s’il ne réagit pas suffisamment au contrôle de la circulation aérienne (ATC); les incidents de cette nature au Royaume-Uni sont surveillés par les centres de contrôle et de rapport (CRC) de la base de Boulmer et de la base de Scampton, qui construisent une représentation aérienne 3D transmise au commandement aérien de la RAF qui décide s'il faut faire décoller les avions de QRA. Le Joint Force Air Component Headquarters (JFAC) est également situé à High Wycombe.
En 2014, il existe deux plots QRA au Royaume-Uni :
La Belgique possède deux unités impliquées dans un rôle QRA : le 2WTac de Florennes et le 10WTac de Kleine-Brogel.
La base aérienne de Graf Ignatievo de la Force aérienne bulgare possède un seul escadron de MiG-29, qui transportent deux missiles R-73. Le CRC bulgare est à Sofia.
La Royal Air Force possède un plot QRA à Chypre.
L'Espagne possède deux plots :
En France, la protection de l’espace aérien, dite « permanence opérationnelle » ou PO, est conduite par le Centre national des opérations aériennes (CNOA) de l’Armée de l'air et de l'espace, dirigée par la Haute Autorité de Défense Aérienne (HADA), sous la responsabilité du Premier ministre. Les moyens mis en œuvre dans les années 2010 comprennent 8 à 12 avions de chasse (Rafale, Mirage 2000-5 et Mirage 2000C - retrait de ces derniers prévu en juin 2022 -[7]), 5 hélicoptères AS550 Fennec, un Boeing E-3 Sentry et un avion ravitailleur[8].
L'Italie possède plusieurs plots :
Les Pays-Bas ont des avions F-16 sur la base aérienne Volkel-Uden et sur la base aérienne de Leeuwarden en état d’alerte. Ils seront scramblés une fois notifiés par la station de contrôle des opérations aériennes de Nieuw-Milligen, près d'Apeldoorn en Gueldre. La Force aérienne royale néerlandaise partage les responsabilités de la QRA au-dessus du Benelux avec la composante aérienne belge depuis 2016/2017.
La Roumanie possède deux plots, le premier se situe sur la 71e base aérienne des Forces aériennes roumaines à Câmpia Turzii dans le centre de la Roumanie et le seconde sur la 86e base aérienne à Borcea, dans le Sud-Est de la Roumanie. Ces deux bases emploient toutes deux des MiG-21 Lancers armés de missiles Matra Magic 2[Quand ?]. Le CRC roumain est à Baloteşti dans le sud de la Roumanie.
La base principale du QRA des Forces aériennes suisses est la base aérienne de Payerne. Le QRA opère également depuis les bases aériennes d'Emmen et de Meiringen plusieurs semaines par an. Les aéroports de Zurich, Genève et Sion servent d'emplacements alternatifs. Toutes les opérations QRA sont guidées par le centre d'opérations (EZ-LUV)/CRC de la base aérienne de Dübendorf. Les QRA suisses sont équipés de F/A-18C/D.
La Turquie possède deux plots :
Le CRC se situe à Ahlatlabel vers Ankara.
La QRA est la forme actuelle du Scramble adopté par la Royal Air Force durant la bataille d'Angleterre.
La base aérienne de Wildenrath a fourni une couverture antiaérienne à la Royal Air Force Germany (RAFG), les plots étaient alors armés par des Phantoms du 92 Sqn et du 19 Sqn, cela jusqu'en 1991. Le , un Phantom du 92e Sqn a abattu par erreur un Jaguar de la Royal Air Force avec un Sidewinder au-dessus de l'Allemagne de l'Ouest.
Le , l'Italie devient le premier pays à armer un plot QRA avec un Typhoon.
En , un Typhoon arme pour la première fois un plot QRA en Espagne.
Dans les années 1950 et 1960, la formation de contrôleur de défense aérienne au Royaume-Uni était assuré sur la base aérienne de Bawdsey. Le contrôle central principal était connu sous le nom d'ADOC (similaire au NORAD des États-Unis et du Canada), qui surveillait la région de défense aérienne du Royaume-Uni (UK ADR). Le système ROTOR a été développé dans les années 1950. Avant l'arrivée des ordinateurs dans les années 1970, les avions russes étaient tracés sur une carte, principalement par le personnel du WRAF. Le 11e Group s'est occupé de la défense aérienne britannique jusqu'aux années 1990.
Chaque alerte QRA nécessitait un tanker Victor de la base de Marham à Norfolk, dont le nom de code était Dragonfly. Un escadron de combat assurait la QRA pendant six mois.
Le Phantom avait une bien meilleure portée que le Lightning, et avait un radar look down, mais le Lightning avait de meilleures performances. La variante Phantom de la RAF était équipée de moteurs Spey, qui n’avaient pas été conçus initialement pour l’avion, qui donnait donc des performances inférieures. Malgré le fait qu'ils disposaient d'un système de navigation inertielle avancé, les Phantoms de la RAF ne pouvaient pas décoller immédiatement car ce système inertiel devait être aligné en premier. Le Lightning a quitté le service en 1988 et le Phantom en 1992. Ce n’est que lors de l’arrivée du Tornado F.3 que les pilotes QRA britanniques eurent un avion doté de capacités de vision nocturne complètes et pouvant se connecter à l’appareil Sentry.
Pour couvrir la sécurité des Jeux olympiques d'été de 2012, une partie de la QRA South a été brièvement déplacée de la base de Coningsby à la base de Northolt.
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