En télécommunications, la 4G est une norme de réseau de téléphonie mobile correspondant au LTE-Advanced (IMT-Advanced)[1]. Succédant[2] à la 2G, la 3G et 3.5G (HSPA); puis continuée par la 5G, elle permet des débits plus élevés jusqu’à 3 Gbit/s[3] en LTE-Advanced et 300 Mbit/s en LTE Cat 5 et 6. Ses spécifications sont définies par l'UIT[4] et le 3gpp. En pratique, les débits sont de l'ordre de 10 Mbit/s à 80 Mbit/s par utilisateur, selon le nombre d'utilisateurs, selon la catégorie des terminaux LTE minimum requis mimo 2x2 pour la 4G soit LTE-A Cat 6 pour 300 Mbit/s, LTE-A Cat 12 pour 600 Mbit/s et le nombre d'utilisateurs actifs présents dans une même cellule radio, puisque la bande passante est partagée entre les terminaux des utilisateurs.
Une des particularités de la 4G est d'avoir un « cœur de réseau » basé sur IP et de ne plus offrir de mode commuté (établissement d'un circuit pour transmettre un appel « voix »), ce qui signifie que les communications téléphoniques utilisent la voix sur IP (en mode paquet).
Normes 4G
- IMT-Advanced :
- LTE,
- WiMAX,
- LTE-Advanced,
- Gigabit WiMAX (non déployée)
Les organismes de normalisation UIT-R et ETSI ont établi, en 2008, les spécifications « IMT-Advanced (en) » (International Mobile Telecommunications Advanced) pour définir les caractéristiques des normes 4G. La norme LTE-Advanced fait partie des technologies réseaux retenues dans le cadre de l'IMT-Advanced, avec le Gigabit WiMAX.
Les normes précédentes LTE et WiMAX ont d'abord été considérées comme des normes de troisième génération (« 3,9G »), spécifiées dans le cadre des technologies IMT-2000. Cependant, en , l'UIT a accordé aux normes LTE et WiMAX la possibilité commerciale d'être considérées comme des technologies « 4G », du fait d'une amélioration sensible des performances comparées à celles des premiers systèmes « 3G »[5].
Depuis lors, les réseaux mobiles WiMAX et LTE lancés partout dans le monde (par exemple : Proximus en Belgique, Swisscom en Suisse, Verizon, AT&T et Sprint aux États-Unis, Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free mobile en France…) sont commercialisés sous l'appellation « 4G ».
Historique de déploiement
Le 3GPP et l'UIT ont normalisés les fréquences 4G fin 2010, ce qui permet aux opérateurs de téléphonie mobile d'installer les BTS permettant d'émettre les fréquences dans les bandes 700, 800 et 900 MHz, 1800, 2100 et 2600 MHz.
Afrique
Algérie
La 4G est officiellement lancée le , Les opérateurs pourront commencer la commercialisation de leurs offres de téléphonie mobile de quatrième génération (4G). Les décrets autorisant les trois opérateurs Djezzy, Mobilis et Ooredoo à exploiter les licences ont été publiés le au Journal officiel[6].
Cameroun
Le leader de la téléphonie mobile du pays MTN a lancé le réseau MTN 4G TurboSpeed LTE en décembre 2015 dans quatre grandes villes du pays Yaoundé Cameroun, Douala, Bamenda et Buéa.
Madagascar
L'opérateur historique Telma est le premier opérateur mobile à commercialiser une offre 4G/LTE à Madagascar. L'opérateur malgache a commencé à déployer son réseau 4G dans 50 villes du pays à compter du mois de [7].
L'opérateur télécom Orange Madagascar au cours d’une rencontre avec la presse au salon des Industries de Madagascar (SIM) en au Forello Expo Tanjombato annonce la commercialisation de la 4G/LTE en 2017. Encore en phase de test technique et de respect du cahier des charges de l'autorité de régulation, cela ne serait plus qu'une simple question de temps pour signer ce dossier, et le lancement suivrait rapidement[8].
4 mois après l'annonce au SIM, la 4G est enfin effective et accessible au grand public selon Michel Degland, Directeur général d’Orange Madagascar lors de la cérémonie officielle du lancement de la nouvelle connexion d’orange au dôme RTA Ankorondrano en . Une soirée VIP où le staff d'Orange était présent pour accueillir les personnalités ministérielles, les dirigeants d'entreprises, et la presse[9].
Maroc
Les trois principaux opérateurs marocains de téléphonie, à savoir Maroc Telecom (opérateur historique), Orange (deuxième licence) et Inwi proposent quasi simultanément depuis 2015, la 4G et par Maroc Telecom la 4G+ à leurs clients. Le réseau a d’abord été déployé par INWI dans les grandes villes (Casablanca, Marrakech, Rabat, Fès, Temara…) et sur les axes autoroutiers avant de s'étendre au reste du territoire.
Tunisie
C'est le , que la Tunisie passe officiellement à la 4G. Les 3 opérateurs (Ooredoo, Tunisie Télécom et Orange Tunisie) lancent commercialement la 4G en Tunisie.
République démocratique du Congo
Elle a été lancée en 2017 par Orange RDC, Vodacom RDC… ensuite par Airtel et Africell
Asie
Chine populaire
China Mobile doit lancer le premier réseau 4G chinois en . Chiffres: 200 000 stations d'émission 4G dans 150 endroits du pays
Corée du Sud
Le , la Corée du Sud avait annoncé un plan d'investissement de 60 milliards de Won (environ 40 M€) afin de développer les technologies 4G et 5G avec pour objectif d'avoir une plus grande part de marché du secteur de la téléphonie mobile, et l'espoir de devenir une référence internationale[10].
Les premiers réseaux 4G LTE du pays ont été ouverts commercialement en [11].
Japon
Alors que les réseaux mobiles commerciaux LTE (Long Term Evolution) commencent à peine à être lancés début 2011, l'opérateur japonais NTT DoCoMo se prépare déjà à expérimenter la génération suivante, LTE-Advanced, hors de ses laboratoires[12],[13].
L'opérateur DoCoMo a obtenu le feu vert du bureau des télécommunications rattaché au Ministère de l'Intérieur japonais pour mener des expérimentations LTE-Advanced sur le terrain via une pré-licence qui lui permettra d'exploiter des fréquences sur les villes de Yokosuka et Sagamihara.
Ce pilote permettra de tester des équipements LTE-Advanced en intérieur comme en extérieur. DoCoMo a déjà réalisé une série d'expérimentations en simulant un environnement radio perturbé par des obstacles, modélisant des configurations telles qu'on peut les trouver dans les villes, mais dans ses centres R&D, où il a déjà réussi à obtenir des débits descendant de 1 Gbit/s et montant de 200 Mbit/s.
Singapour
Singapour est précurseur en termes de 4G. Le deuxième opérateur de télécommunications du pays, StarHub, a lancé début son réseau 4G dans le Central Business District (CBD) ainsi qu'à l'aéroport. Dans la foulée, l'opérateur historique SingTel et le troisième opérateur M1 prévoient tous de lancer leur réseau 4G prochainement.
Thaïlande
La Thaïlande a fait le choix des bandes de fréquence 1 800 MHz et 2 300 MHz.
États-Unis
Les États-Unis ont fait le choix des bandes de fréquence duplex (FDD) 700 MHz et 1700-2 100 MHz (fréquences dites « AWS (en) »).
Aux États-Unis, la société Verizon Wireless a lancé une offre commerciale 4G LTE fin 2010 ; elle a déjà fin 2012, plus de 16 millions d’abonnés LTE[14] ce qui en fait le leader mondial (par le nombre d'abonnés) devant le japonais NTT DoCoMo et les opérateurs coréens KT et SK Telecom. Le 2e opérateur américain AT&T a lui aussi lancé une offre LTE mi 2011.
Europe
L’Europe (via la CEPT) a fait le choix de réserver les bandes de fréquence des 800 MHz (issue du dividende numérique) et des 2 600 MHz pour les réseaux de téléphonie mobile 4G. Dans beaucoup de pays (dont la France) les opérateurs ont aussi la possibilité de réutiliser la bande de fréquence des 1 800 MHz initialement attribuée au GSM (2G) ; cette bande de fréquence était la plus utilisée dans les réseaux 4G/LTE européens fin 2012[15].
La première commercialisation d'une offre mobile en 4G utilisant le standard LTE a été lancée dans les villes de Stockholm (Suède) et Oslo (Norvège) le par l'opérateur téléphonique Telia[16].
La société HTC avait commercialisé aux États-Unis le premier téléphone compatible 4G WiMAX mobile (norme 802.16e) : le HTC Evo 4G, durant le premier semestre 2010, mais ce téléphone n'était pas compatible avec les réseaux 4G LTE européens.
Samsung a commercialisé le premier smartphone compatible 4G LTE sous la référence SCH-R900 durant le second semestre 2010. La connexion aux réseaux peut également se faire depuis un ordinateur et une clé ou un « domino » 4G LTE[16].
Les déploiements à grande échelle de la 4G LTE ont commencé en 2013 dans la plupart des pays européens.
À partir de 2027, les nouveaux modèles de véhicules passeront à la 4G, pour leur service e-Call[17].
Belgique
Proximus : Le , Proximus (Belgacom) lance officiellement la 4G dans 5 grandes villes belges : Namur, Liège, Anvers, Gand et Louvain. Dans une moindre mesure, la 4G de Belgacom est également disponible à Mons, Wavre, Hasselt et Oud-Heverlee. Les premiers tests par les clients montrent une vitesse crête de 53 Mbit/s.
Le , Dominique Leroy, CEO de Belgacom, annonçait en conférence de presse que la 4G est offerte à tous les clients qu'ils soient postpay ou prepay[18]. D'après Commsquare, un organisme indépendant qui se charge de tester les différents réseaux data, Proximus couvre 65 % de la population belge. Le débit maximum théorique est de 123 Mbit/s en débit descendant et certains utilisateurs atteignent 80 à 90 Mbit/s en pratique avec l'application speedtest. Proximus utilise majoritairement la fréquence 1 800 MHz pour sa 4G.
Base : Le , Base lance la 4G dans 15 villes belges. Le réseau a été renforcé depuis et était le disponible dans 203 localités. Les tests montrent une vitesse record d'environ 50 Mbit/s en téléchargement et de 20 Mbit/s en liaison montante (upload). Les MVNO tels que Mobile Vikings bénéficient également de la 4G sans augmentation de forfait.
Orange : Orange annonce une commercialisation de son offre 4G dans le courant 2014[19].
Terminaux Apple en Belgique : En revanche, la 4G était inutilisable sur les iPhone, car Apple n'avait initialement pas autorisé les réseaux 4G de Base et Proximus. En date du , le Conseil des ministres belge a approuvé une modification de la loi Télécom qui interdit à un fabricant de téléphones ou de smartphones d'empêcher l'accès à la 4G[20] aux consommateurs belges, quel que soit leur opérateur[21]. Le , Apple débloque la 4G sur tous ses appareils mobiles en Belgique.
Espagne
La filiale espagnole de Vodafone va lancer des services de téléphonie mobile 4G dans les sept plus grandes villes du pays le [22]. Orange devrait aussi lancer des services 4G dans six grandes villes d'Espagne le , il devrait être suivi de Yoigo quelques jours plus tard.
France
En France, l'ARCEP a attribué des licences 4G LTE aux opérateurs fin 2011, puis fin 2015[23]. Les enchères de 2011 ont rapporté à l'État plus de 3,5 milliards d'euros ; celles de 2015 2,8 milliards.
Le résultat[24] du premier appel d'offres 4G pour la bande de fréquence des 2 600 MHz répartit les fréquences comme suit :
- Bouygues Telecom obtient 15 MHz duplex pour 228 011 012 € ;
- Free mobile obtient 20 MHz duplex pour 271 000 000 € ;
- Orange obtient 20 MHz duplex pour 287 118 501 € ;
- SFR obtient 15 MHz duplex pour 150 000 000 €. SFR est le seul opérateur à ne pas avoir souscrit d'engagement à accueillir des opérateurs virtuels (MVNO) sur son réseau.
Soit un total de 936 129 513 €.
Le résultat[25] du second appel d'offres 4G pour la bande des 800 MHz, libérée par l'arrêt de la télévision hertzienne analogique (1er dividende numérique), se répartit ainsi :
- Bouygues Telecom obtient 10 MHz duplex pour 683 087 000 € ;
- Orange obtient 10 MHz duplex pour 891 000 005 € ;
- SFR obtient 10 MHz duplex (2 blocs de 5 MHz) pour 1 065 000 000 € ;
- Free mobile n'obtient pas de fréquences dans cette bande mais a un droit d'accès théorique au roaming sur le réseau 800 MHz de SFR[26].
Soit un total de 2 639 087 005 €.
Répartition globale des fréquences affectées à la 4G en France fin 2011 : 30 % pour Orange, 25 % pour SFR, 25 % pour Bouygues, 20 % pour Free Mobile.
L’Arcep a annoncé en qu’un troisième appel d'offres 4G serait lancé pour la bande des 700 MHz[27], libérée par l'arrêt de la télévision hertzienne analogique (second dividende numérique) : 2 bandes duplex de 30 MHz (703 à 733 MHz et 758 à 788 MHz) découpées en 6 canaux de 2x5 MHz sont mises aux enchères : les dossiers de candidature ont été déposés auprès de l'ARCEP avant le [28]. Le , 10 MHz duplex ont été attribués à Free mobile et à Orange et 5 MHz à SFR et Bouygues[23]
Ces fréquences sont disponibles et utilisables progressivement entre 2016 et 2019 selon les zones géographiques et depuis en région parisienne.
Au cours du deuxième trimestre 2017, l'ARCEP a donné son autorisation à SFR et Bouygues Télécom pour développer leurs réseaux 4G respectifs sur la bande de fréquence des 2100 MHz[29], puis à Orange en [30]. Jusque-là réservée à la 3G, cette bande de fréquence autorisée en 4G permet de développer encore davantage un réseau en évolution permanente.
En , plus de 36 000 antennes-relais 4G sont déployées, permettant une couverture de plus de 98 % de la population[31].
DROM-COM
Les territoires d'outre-mers sont en retard sur l'Hexagone en matière de technologie 4G. La fracture numérique entre le territoire continental et ses dépendances s'est développée sous les différents gouvernements. Toutefois, 5 ans après la métropole ; ces régions se sont enfin vues accorder, en 2016, des licences via des appels à la candidature aux opérateurs locaux par l'état, organisés par l'ARCEP.
Cependant, alors que l'attribution des licences dans la bande 700 MHz a eu lieu administrativement en métropole fin 2015, les DROM-COM risquent de se voir proposer seulement cinq bandes de fréquences : 800 MHz, 900 MHz, 1 800 MHz, 2 100 MHz et 2 600 MHz pour la 3G et la 4G[32]. 2000 Antennes 4G LTE sont autorisées Outre-Mer par l'ANFR, en [31].
Développement 4G des opérateurs métropolitains
- Orange France a ouvert pour ses clients "entreprises" un premier réseau expérimental 4G/LTE au mois de à Marseille puis, le à Lyon, Nantes et Lille[33]. Depuis le , Bordeaux, La Rochelle, Chartres, Orléans, Dunkerque, Nancy, Metz, Clermont-Ferrand, Grenoble, Mulhouse et Annecy ont été ouvertes aux particuliers. La ville de Toulouse est couverte en [34]. Orange annonçait pouvoir couvrir 40 % de la population française fin 2013[35].
- Le , la 4G pour le « grand public » est officiellement lancée pour la première fois à Lyon par SFR, qui devient ainsi « le premier opérateur à proposer la 4G au public »[36].
- SFR a déployé début 2013 son réseau 4G accessible au grand public à Lyon, puis Montpellier et dans le secteur de La Défense (Puteaux, Courbevoie) et l'étend, à l'instar d'Orange, dans les grandes agglomérations. L'opérateur prévoyait de couvrir entièrement la ville de Paris pour fin 2013. Environ 400 antennes étaient nécessaires pour couvrir Paris en 3G, il en faut moins pour la 4G, celle-ci exploitant des fréquences plus basses (800 MHz)[37]. Les fréquences 800 MHz permettent de couvrir de plus grandes zones ou encore de mieux pénétrer les bâtiments, réduisant le nombre d'antennes nécessaires pour couvrir le territoire. En , SFR annonce couvrir 50 % de la population en 4G et plus de 75 % de la population en « Très Haut Débit mobile »[38].
- Bouygues Télécom se lance à son tour dans la 4G, le en ouvrant un réseau dans six villes françaises : Lyon, Strasbourg, Issy-les-Moulineaux, Vanves, Malakoff et Toulouse. L'opérateur annonce une couverture de 63 % de la population française à partir du [39] grâce à la réutilisation d'une partie de la bande de fréquence des 1 800 MHz utilisée auparavant pour la 2G[35].
- Free Mobile a annoncé, le , le lancement de son réseau 4G et l'intégration de la 4G à son forfait, sans modification du prix du forfait (19,99 €/m et 15,99 €/m pour les abonnés Freebox) avec un volume mensuel de data de 20 Go, mais avec au départ un faible nombre d'antennes 4G actives (800 mi-) comparé à ses concurrents[40],[41]. Son réseau utilise la bande de fréquence des 2,6 GHz ainsi que la bande des 1800 MHz (bande 3 LTE) depuis [42] et la bande des 700 MHz (bande 28 LTE) depuis [43].
Une fois les réseaux 4G déployés, des opérateurs virtuels, tel Virgin Mobile, ont lancé des abonnements 4G début 2014 à un prix voisin de 20 euros par mois.
Au 2e trimestre 2014, il y avait 3,7 millions d'abonnés 4G LTE actifs en France[44].
Italie
Voici les fréquences disponibles des opérateurs de réseau mobile italiens.
Bande | Porteuse | Spectre de fréquence (4G) |
---|---|---|
8 | 900 MHz | 2 x 5 MHz |
3 | 1800 MHz | 2 x 10 MHz |
1 | 2100 MHz | 2 x 10 MHz |
7 | 2600 MHz | 2 x 10 MHz |
Bande | Porteuse | Spectre de fréquence (4G) |
---|---|---|
20 | 800 MHz | 2 x 10 MHz |
32 | 1500 MHz | 20 MHz |
3 | 1800 MHz | 2 x (10 / 15 / 20)a MHz |
1 | 2100 MHz | 2 x 5 MHzb |
7 | 2600 MHz | 2 x 15 MHz |
Notes: a variable selon la ville. b en test dans certaines villes. |
Bande | Porteuse | Spectre de fréquence (4G) |
---|---|---|
20 | 800 MHz | 2 x 10 MHz |
32 | 1500 MHz | 20 MHz |
3 | 1800 MHz | 2 x (10 / 15 / 20)a MHz |
1 | 2100 MHz | 2 x (5 / 10)b MHz |
7 | 2600 MHz | 2 x 15 MHz |
Notes: a variable selon la ville. b variable selon la zone. |
Bande | Porteuse | Spectre de fréquence (4G) |
---|---|---|
20 | 800 MHz | 2 x 10 MHz |
3 | 1800 MHz | 2 x (15 / 20)a MHz |
1 | 2100 MHz | 2 x (10 / 15)b MHz |
7 | 2600 MHz | 2 x 20 MHz |
Notes: a variable selon la ville. b en test dans certaines villes. |
Portugal
En , les opérateurs télécoms portugais TMN, Optimus et Vodafone Portugal commercialisent leurs offres 4G LTE. Ils annoncent 80 % de la population couverte fin 2012.
Suisse
Le , Swisscom lance officiellement la 4G/LTE dans 29 grandes villes et stations de sports d'hiver de Suisse : Arosa, Bâle, Berne, Bienne, Crans-Montana, Davos, Fribourg, Genève, Grindelwald, Gstaad, Interlaken, Lausanne, Loèche-les-Bains, Locarno, Lugano, Lucerne, Pontresina, Saas-Fee, Silvaplana, Sion, Saint-Gall, Saint-Moritz, Thoune, Verbier, Wengen, Winterthour, Zermatt, Zoug, Zurich. En , l'opérateur a raccordé environ 1400 communes, couvrant ainsi 85 % de la population[45].
Le , Orange lance la 4G/LTE dans dix grandes villes de Suisse : Bâle, Berne, Bienne, Genève, Lausanne, Lugano, Lucerne, Saint-Gall, Winterthour, Zurich et annonce d'ores et déjà que 71 % de la population en bénéficiera d'ici la fin de l'année.
Sunrise a lancé son réseau de quatrième génération le 19 juin 2013 et couvrait 22 % de la population. Le challenger numéro deux de Suisse couvrait 50 % de la population à la fin d'octobre 2013. Il compte couvrir la totalité de la population à la fin de 2016 au plus tard. En novembre 2014, il couvrait plus de 80 % de la population.[réf. nécessaire]
Tableau récapitulatif des technologies de téléphonie mobile européennes
Génération | Acronyme | Description | Version des normes 3GPP | Intitulé | Débit indicatif (download) en bit/s
(théorique / pratique / usuel) |
---|---|---|---|---|---|
1G (depuis 1980) | RC2000 et NMT | Radiocom 2000 de France Télécom, SFR 2000 de SFR, NMT en Europe | analogique | ||
2G (depuis 1990) | GSM | Échanges de type voix uniquement | Global System for Mobile Communication | 9,05 kbit/s | |
2.5G | GPRS | Échange de données sauf voix | 97 | Global Packet Radio Service | 171,2 kbit/s / 50 kbit/s / 17,9 kbit/s |
2.75G | EDGE | Évolution du GPRS | 98 | Enhanced Data Rate for GSM Évolution | 384 kbit/s / 64 kbit/s / - |
3G (depuis 2000) | UMTS | Voix + données mobiles (data) | 99 | Universal Mobile Telecommunications System | 144 kbit/s rurale, 384 kbit/s urbaine, 1,9 Mbit/s point fixe / - |
3.5G ou 3G+ | HSPA | Évolution de l'UMTS | 5 et 6 | High Speed Packet Access (HSDPA / HSUPA) | 14,4 Mbit/s / 7,2 Mbit/s / 3,6 Mbit/s |
3.75G ou 3G++ ou H+ | HSPA+ | Évolution de l'UMTS | 7 | High Speed Packet Access + | 21 Mbit/s / 10 Mbit/s / 5 Mbit/s |
3.75G ou H+ Dual Carrier | DC-HSPA+ | Évolution de l'UMTS | 8 | Dual-Cell High Speed Packet Access + | 42 Mbit/s / 28 Mbit/s / 21 Mbit/s / 14 Mbit/s |
4G (3.9G) (depuis 2010) [46] | LTE | Données | 8[47] et 9[48] | Long Term Evolution | 300 Mbit/s / 150 Mbit/s / 100 Mbit/s / 50 Mbit/s / 10 Mbit/s |
4G+ | LTE-Advanced | Données + voix (VoLTE) | 10[49], 11, 12[50] et 13[51] | Long Term Evolution Advanced | 3 Gbit/s / 1 Gbit/s / 750 Mbit/s / 600 Mbit/s / 450 Mbit/s |
5G (depuis 2020) | LTE-Advanced Pro | 14 et 15[52] | Long Term Evolution 5G | 50 Gbit/s[53] / 25 Gbit/s / Cat26 3,4 Gbit/s / Cat20 1,9 Gbit/s |
Impact environnemental
Frédéric Bordage, expert en GreenIT et sobriété numérique, cite, dans un ouvrage publié en 2019, plusieurs études[54] qui montrent que la 4G a un impact sur la planète 20 fois supérieur à celui d'un réseau filaire de type ADSL ou fibre + wifi. Ceci est dû à la capillarité du réseau d'antennes relais, au fait que ces antennes fonctionnent 24 h/24 et à la technologie elle-même qui nécessite proportionnellement plus d'énergie qu'une technologie filaire (cuivre ou fibre)[55]. Les équipementiers de téléphonie mobile travaillent de plus en plus sur des fonctionnalités d'économie d'énergie, telles que l'extinction de certaines fréquences la nuit[56].
La 4G augmente considérablement le débit disponible pour l'utilisateur final, ce qui autorise le développement de nouveaux usages - multimédia en particulier - qui ont un impact environnemental très important, le streaming audio et surtout vidéo notamment. Une conception plus sobre des services numériques permettrait de réaliser les usages numériques les plus importants en 2G et en 3G[57].
Impact sur la santé
Le Conseil supérieur de la santé belge a publié en 2014 un texte intitulé « Téléphonie mobile et santé, avec en point d’attention la 4G »[58]. Ce rapport indique que des risques potentiels de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence proviennent vraisemblablement des réseaux de téléphonie mobile de quatrième génération (4G). Malgré de nombreuses publications scientifiques sur le sujet[Lesquels ?], aucune réponse claire n'a pu être apportée à cette question.
L’Anses a créé en 2011 un groupe de travail "radiofréquences et santé" qui est spécialisé dans les radiofréquences[59].
Le Conseil supérieur de la santé estime que ses recommandations antérieures sont toujours d’actualité, y compris les durées d'exposition recommandées. Selon l'Institut international de technologie Sirindhorn, le principe de précaution est en effet un moyen de prévenir des dommages pour la santé[60]
Notes et références
Voir aussi
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