Le prix Michael Brin en systèmes dynamiques, en abrégé le prix Brin, est une distinction mathématique qui est décernée à des mathématiciens qui ont fait de remarquables progrès dans le domaine des systèmes dynamiques et ont obtenu leur doctorat depuis moins de 14 années[1]. Le prix est doté par Michael Brin, mathématicien à l'université du Maryland et spécialiste des systèmes dynamiques[2] et porte son nom. Son fils Sergey Brin[3] est un cofondateur de Google.
Le premier prix a été décerné en 2008, et depuis 2009, il est décerné tous les deux ans. Artur Ávila, lauréat 2011, a remporté la médaille Fields en 2014[4].
2011: Artur Ávila, pour son travail sur la dynamique de Teichmüller et les transformations intervalle-échange [12],[13],[14].
2013: Omri Sarig pour ses travaux sur la thermodynamique des modèles de Markov dénombrables[15],[16],[17].
2015: Federico Rodriguez Hertz pour ses travaux sur la rigidité géométrique et la rigidité de la mesure et sur l'ergodicité stable des systèmes partiellement hyperboliques.
2017: Lewis Bowen, pour la création de la théorie de l'entropie pour une large classe de groupes non moyennables et sa solution du problème d'isomorphisme pour les actions de Bernoulli de tels groupes[18].
2019: Sébastien Gouëzel pour ses travaux en théorie spectrale des opérateurs de transfert et les propriétés statistiques des systèmes dynamiques hyperboliques et des marches aléatoires sur des groupes hyperboliques.
2020 Corinna Ulcigrai pour ses travaux sur la théorie ergodique des flux localement hamiltoniens sur des surfaces et des flux de translation sur des surfaces périodiques.
2021: Tim Austin pour sa preuve de la conjecture faible de Pinsker, pour son approche révolutionnaire des théorèmes ergodiques multiples non conventionnels et pour ses contributions à la théorie géométrique des groupes.
2022: Zhiren Wang pour ses contributions fondamentales à l'étude de la rigidité topologique et de mesure des actions de rang supérieur, et sa preuve de la disjonction de Moebius pour plusieurs classes de systèmes dynamiques.
Carlangelo Liverani, «On the work and vision of Dmitry Dolgopyat», Journal of Modern Dynamics, vol.4, no2, , p.211-225 (DOI10.3934/jmd.2010.4.211, MR2672294).
Yakov Pesin, «On the work of Dolgopyat on partial and nonuniform hyperbolicity», Journal of Modern Dynamics, vol.4, no2, , p.227-241 (DOI10.3934/jmd.2010.4.211, MR2672295).
Nikolai Chernov, «On the work of Dmitry Dolgopyat on physical models with moving particles», Journal of Modern Dynamics, vol.4, no2, , p.243-255 (DOI10.3934/jmd.2010.4.243, MR2672296).
Giovanni Forni, «On the Brin Prize work of Artur Avila in Teichmüller dynamics and interval-exchange transformations», Journal of Modern Dynamics, vol.6, no2, , p.139–182 (DOI10.3934/jmd.2012.6.139, MR2968953).
Mikhail Lyubich, «Forty years of unimodal dynamics: on the occasion of Artur Avila winning the Brin Prize», Journal of Modern Dynamics, vol.6, no2, , p.183–203 (DOI10.3934/jmd.2012.6.183, MR2968954).
Yakov Pesin, «On the work of Sarig on countable Markov Chains and Thermodynamics», Journal of Modern Dynamics, vol.8, no1, , p.1–14 (DOI10.3934/jmd.2014.8.1, MR3296563).
Francois Ledrappier, «On Omri Sarig’s work on the dynamics on surfaces», Journal of Modern Dynamics, vol.8, no1, , p.15–24 (DOI10.3934/jmd.2014.8.15, MR3296564).