Pressy (Pas-de-Calais)
commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Pressy, parfois appelée Pressy-lès-Pernes, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Pressy | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Ternois | ||||
Maire Mandat |
Bernard Malle 2020-2026 |
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Code postal | 62550 | ||||
Code commune | 62669 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
304 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 28′ 32″ nord, 2° 23′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 75 m Max. 158 m |
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Superficie | 4,33 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Pernes (banlieue) |
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Aire d'attraction | Auchel - Lillers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la Ferté, cours d'eau naturel non navigable de 5 km, qui prend sa source dans la commune de Valhuon et se jette dans la Clarence au niveau de la commune de Pernes[1]. Un affluent de La Ferté, qui prend sa source dans la commune de Bours, le Marest[2], traverse également la commune de Pressy.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 883 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9].
Dans ce cadre, le territoire de la commune fait partie d'un espace protégé : le marais de Pernes d’une superficie de 4,919 hectares. Terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[10].
Au , Pressy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pernes[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,5 %), prairies (28,8 %), zones urbanisées (6,6 %), forêts (4,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Percetum (XIe siècle) ; Preci (1145) ; Perchi (XIIIe siècle) ; Préchi (1400) ; Préchy (1429) ; Précy-lez-Pernes (1415) ; Persy (vers 1152) ; Présy (1542) ; Pressy-lès-Pernes (1720)[17].
Selon Maurits Gysseling, le nom viendrait d'un anthroponyme gallo-romain, Priscius[18].
Pressy est avant la Révolution française, le siège d'une seigneurie, détenue au XVIe siècle par Adrien Le Josne puis au début du XVIIe siècle par Jean de Verloing (présentation plus bas)
Pressy est le nom d'une famille noble, probablement originaire du village dont plusieurs membres ont fait une belle carrière sous les ducs de Bourgogne puis rois d'Espagne, de qui relevait la région jusqu'au rattachement à la France[19]. La famille sans doute détentrice de Pressy à ses débuts est retrouvée sur d'autres possessions au fil de son histoire.
Jean Ier de Pressy, chevalier, seigneur du Maisnil, a été chambellan de Philippe, duc de Bourgogne (soit Philippe II de Bourgogne dit Philippe le Hardi mort en 1404, soit Philippe le Bon mort en 1467). Il a eu une fille mariée au seigneur de Miraumont et un fils Philippe.
Philippe de Pressy, fils de Jean Ier, a été échanson du même duc de Bourgogne, a épousé l'héritière de Flencques[19]. Il a eu trois enfants :
Jean II de Pressy, fils de Michel, chevalier, a participé à plusieurs actions militaires. Il est issu du côté maternel de la maison de Halloy dont il est l'héritier par la mort de Maximilien de Gosson, seigneur de Halloy, mort au siège de Bergues-Saint-Winoc, lieutenant de la compagnie d'hommes d'armes du duc d'Arschot. Il a épousé Catherine de Gosson. Ils ont eu deux enfants au moins :
Adrien Le Josne, seigneur de Pressy, est reconnu noble le 27 octobre 1589. Il est frère de Jean Le Josne, seigneur d'Estourelle, également reconnu noble le même jour. Les deux avaient le précédent, perdu leur procès contre les collecteurs et les habitants du village de Pressy. Ils ont pour armes « De gueules fretté d'argent semé de fleurs de fleurs de lys d'or »[20].
Jean de Verloing, licencié-es-lois, seigneur d'Esquires (Équirre) et de Pressy, originaire de Saint-Pol, demeurant à Arras, est reconnu noble le 25 mai 1604. Il a pour armes « De sinople à la bande d'argent »[21]. Il est probablement le fils de Jean de Verloing, seigneur d'Équirre, mort le 21 juillet 1589 et dont une plaque commémorative, classée monument historique, située dans l'église d'Équirre conserve la mémoire[22].
Pendant la Première Guerre mondiale, lors de l'été 1915, des troupes ont séjourné sur Pressy en cantonnement de repos après de durs combats sur le front de l'Artois[23].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune faisait partie de la petite communauté de communes du Pernois créée fin 1993.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [24] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25]. À l'initiative des intercommunalités concernées[26], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [30].
La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2021, la commune comptait 304 habitants[Note 5], en évolution de −0,98 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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304 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, ce qui est égal à la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 164 hommes pour 153 femmes, soit un taux de 51,74 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 2,6 | |
4,9 | 7,9 | |
22,8 | 24,4 | |
13,5 | 13,8 | |
17,8 | 19,0 | |
19,0 | 17,1 | |
22,0 | 15,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 1,6 | |
5,6 | 8,9 | |
16,7 | 18,1 | |
20,2 | 19,2 | |
18,9 | 18,1 | |
18,2 | 16,2 | |
19,9 | 17,9 |
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique intercommunal qui rassemble les communes de Sachin, Marest, Pressy et Bours. À la rentrée 2016, il accueille 162 élèves, dont les 32 du CM2, dont la classe est à Pressy[42]
Le village compte trois exploitations agricoles en 2016, ainsi que des artisans (Pernes Chauffage, Garage Beugin), JMB Attractions (locations de structures gonflables aux particuliers et aux collectivités) et le Groupe Carré (spécialisé en produits phytosanitaires, agricoles et achats de céréales)[42].
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : |
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