Pont-Remy

commune française du département de la Somme De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Pont-Remymap

Pont-Remy (prononcé [pɔ̃ ʁemi]; nommée également Pont-Rémy non officiellement) est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Faits en bref Administration, Pays ...
Pont-Remy
Pont-Remy
L'église Saint-Pierre et l'écluse.
Blason de Pont-Remy
Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC Ponthieu-Marquenterre
Maire
Mandat
Annie Roucoux
2020-2026
Code postal 80580
Code commune 80635
Démographie
Gentilé Pont-Rémois
Population
municipale
1 467 hab. (2022 )
Densité 148 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 03′ 17″ nord, 1° 54′ 13″ est
Altitude Min. 6 m
Max. 109 m
Superficie 9,93 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rue
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pont-Remy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pont-Remy
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Pont-Remy
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Pont-Remy
    Fermer
    Vue générale.

    Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime. La commune fait aussi partie des villages labellisés Pays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[1],[2].

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Localisation

    Pont-Remy est un bourg picard situé entre Ponthieu et Vimeu.

    À vol d'oiseau[Note 1], la commune est située à km au sud-ouest d'Ailly-le-Haut-Clocher[3], km au sud-est d'Abbeville[4], km au nord-ouest de Longpré-les-Corps-Saints[5] et à 33 km au nord-ouest d'Amiens[6].

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes.

    Les communes limitrophes sont Bellancourt, Cocquerel, Eaucourt-sur-Somme, Fontaine-sur-Somme, Francières, Liercourt et Érondelle.

    Hydrographie

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Somme canalisée, le canal, le Marais[7] et un autre petit cours d'eau[Carte 1].

    Le canal de la Somme, construit entre 1770 et 1827, et mis au gabarit Freycinet en 1880, est long 170 km. Il débute à Saint-Simon où il touche au canal de Saint-Quentin et débouche dans la baie de Somme[8].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[9].

    La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[11].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à km à vol d'oiseau[12], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Pont-Remy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[17]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,4 %), forêts (20,3 %), prairies (11,3 %), zones urbanisées (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Thumb
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Habitat

    Ancien village industriel (1600 emplois), son habitat groupé a la particularité d'avoir des "cités ouvrières" de la fin du XIXe siècle, « les corons du jute ». La firme Saint Frères a disparu en 1954 mais ses locaux sont encore occupés par une autre industrie : la fabrication de laine d'acier pour les pots catalytiques. Elle présente encore des toits en sheed.

    Voies de communication et transports

    Thumb
    La Gare de Pont-Remy.

    La localité est desservie sur toute sa longueur par l'ex-RN1 (actuelle RD 1001), dite rue de Paris.

    La gare de Pont-Remy, sur la ligne de Longueau à Boulogne-Ville, est desservie par des trains omnibus TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares d'Abbeville et d'Amiens, voire d'Albert.

    En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80 (axe Abbeville - Airaines, ligne no 19), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[21].

    La véloroute de la vallée de la Somme est aménagée sur l'ancien chemin de halage de la Somme et dessert le bourg[22],[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Vadum S. Remigii ; Pons Deremii (1100) ; Pont de Remy (1178) ; Pons Remigii (1160) ; Pons S. Remigii (1184) ; Pont de Remi (1184) ; Pont (1192) ; Pontremy (1230) ; Pons Remy (1244) ; Pont à Remy (13..) ; Pont-Remy (1425) ; Port de Remy (1427) ; Pont-S.-Remy (1429) ; Pontdormy (1521) ; Pontdremi (1588) ; Pondremy (1588) ; Pont Dormy (1591) ; Pont d'Ormy (1680)[24].

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    Un atelier de bouilleur de sel datant de l'âge du fer final a été découvert lors des fouilles réalisées avant les travaux pour la création de l'A16.

    Pont-Remy a été le témoin de la dernière campagne de la guerre des Gaules conduite par Jules César, et les vestiges d'un camp gallo-romain ont été découverts entre Pont-Rémy et Eaucourt (rive droite), près de Liercourt. Vers 1870 fut mis au jour un vase contenant 200 pièces romaines en bronze[25]

    En 1127, Gauthier de Tyrel, prince de Poix, implante une fondation prieurale dépendant de l'abbaye du Bec d'Halluin.

    Les seigneurs portant le nom de Pont Remy avaient le titre de vicomte et aussi de vicomte d'Abbeville par voie héréditaire. Ils figuraient parmi les plus importants seigneurs picards. En 1271, le seigneur de Pont-Remy est un des cinq pairs du comté de Ponthieu[26].

    Les carrières de Pont-Remy sont mentionnées dès 1311, leurs matériaux ont été utilisés notamment pour la construction de l'église Saint-Gilles d'Abbeville et de l'église Saint-Vulfran d'Abbeville. L'une d'elles était encore en exploitation dans les années 1946-1949[27].

    Le , lors de la chevauchée, les troupes anglaises d'Édouard III tentent de prendre Pont-Remy pour franchir la Somme mais elles sont repoussées par les troupes françaises de Charles de Beaumont et Jean de Luxembourg (roi de Bohème).

    Au mois d'octobre 1415, Henri V, roi d'Angleterre et arrière petit fils d'Édouard III, tente de rejoindre Calais avec son armée après le siège d'Harfleur. Celle-ci, frappée par la dysenterie, doit rentrer en Angleterre au plus vite. Pour ce faire, le roi d'Angleterre et ses gens doivent traverser la Somme, or une grande partie des ponts sur celle-ci sont rompus ou fort défendus par les français, alertés de la retraite des troupes anglaises. Henri V tente de traverser le fleuve à Pont-Rémy, comme son ancêtre, sans plus de succès. La chronique d'Enguerrand de Monstrelet raconte[28]:

    « Et le dimanche treizième jour d'octobre [Henri V] fut logé à Bailleul en Vimeu. Et de là passant pays, envoya grand nombre de ses gens pour gagner le passage du pont de Remy ; mais les seigneurs de Gaucourt et du Pont-de-Remy avec ses enfants et grand nombre de ses gens d'armes défendirent bien et roidement le dit passage contre iceux Anglois ; pour quoi le roi d'Angleterre, non pouvant passer, s'en alla loger à Hangest-sur-Somme et ès villages à l'environ[28]

    L'armée française alors à Abbeville ne réussira pas à empêcher la traversée de la Somme par l'armée anglaise, entre Voyennes et Béthencourt, mais elle lui barrera définitivement la route, en vain, le 25 octobre 1415 lors de la terrible bataille d'Azincourt[28].

    Le , la gare de Pont-Remy fut le théâtre de l'arrestation mouvementée de la « bande à Jacob », un trio d'anarchistes (Alexandre Marius Jacob, Pélissard, Félix Bour) au cours de laquelle l'agent Pruvost trouva la mort. Le brigadier Anquier quant à lui reçut une balle qui fut extraite par le Docteur Paul Lamote à l'hôtel du chemin de fer en face de la gare.(http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2008/08/le-heros-du-jour/#.Xm4JsqhKiUk)[29].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte
    Thumb
    La mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-le-Haut-Clocher[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Rue.

    Intercommunalité

    Pont-Remy était membre de la communauté de communes du Haut-Clocher, créée fin 1999 et qui succédait à un SIVOM créé en 1970[31].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département, et notamment la « fusion des communautés de communes Authie-Maye, de Nouvion et du Haut Clocher ». Malgré le souhait de Pont-Remy, qui aurait souhaité rejoindre l'Abbevillois[32], cette fusion intervient le et la commune est donc membre de la nouvelle Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, ce qu'elle conteste sans succès devant le Tribunal administratif d'Amiens[33]. La commune a décidé de faire appel de ce jugement[34] et sollicite l'arbitrage du Président de la République[35].

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs[36]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1811 Pierre Dingeon    
    1811 1831 Pierre-Francois Dingeon    
    1831 1836 Pierre Gavelle    
    1836 1843 Pascal Tripier    
    1843 1848 Nicolas Lourdel    
    1848 1870 Raoul Manessier    
    1870 1871 Alexandre Frichot    
    1871 1872 Eugène Plet    
    1872 1881 Isidore Gence    
    1881 1882 Emile Leroy    
    1882 1888 Alfred Lejeune    
    1888 1890 Charles Gence    
    1890 1892 Charles Caux    
    1892 1899 Narcisse Grenu    
    1899 1932 Ernest Tirmont    
    1932 1944 Edouard Duboille    
    1944 1945 Gustave Marcotte    
    1945 1946 Pierre Lecat    
    1946 1947 Roger Mouquet    
    1947 1953 Pierre Lecat    
    1953 1960 Edouard Duboille    
    1960 1977 Jean Sueur    
    1977 1978 René Hecquet    
    1978 1989 Jean Lesage    
    1989 En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Annie Roucoux PS Suppléante du député Francis Hammel (1997-2002)
    Réélue pour le mandat 2020-2026[37],[38],[39]
    Fermer

    Politique environnementale

    Distinctions et labels

    • Lors du dévoilement du palmarès, à Amiens-Mégacité, pour les assises régionales du concours des villes et villages fleuris, le 5 novembre 2015, la ville obtient directement deux fleurs pour ses efforts en matière d'environnement[40].

    En 2018, la troisième fleur est obtenue[41],[42].

    Jumelages

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

    En 2022, la commune comptait 1 467 habitants[Note 3], en évolution de −0,47 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2014 2019 2022 - - - - - -
    1 4661 4591 467------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7928238818839189531 2701 5161 500
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5281 6451 7771 9902 0321 8951 4291 4261 602
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9032 1332 0821 8971 9811 7781 7941 6161 607
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 5691 5471 4061 3111 3951 4001 5101 5321 429
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La communauté de communes du Haut-Clocher a construit l'école intercommunale Robert-Mallet à Pont-Remy. Cette entité accueille, entre autres, les enfants d'âge scolaire primaire de la localité[47]. Les enfants de Cocquerel, Buigny-l'Abbé et Francières sont scolarisés dans ce regroupement concentré[48]

    Petite enfance

    Les habitants et salariés disposent d'une crèche associative d'une cinquantaine de berceaux, ouverte en et reprise par Sogecrèche fin 2019[49].

    Économie

    Résumé
    Contexte

    Autrefois, le village a vécu essentiellement de l'agriculture, mais aussi de ses nombreux moulins à eau et de ses carrières souterraines de craie qui vont contribuer à la construction de la collégiale d'Abbeville, Saint-Gilles et des fontaines publiques d'Amiens.

    Une autre activité fut prépondérante : le halage des gribannes sur le fleuve Somme. Un important courant rendait nécessaire l'appoint d'un attelage de près de 60 haleurs. Cette obligation fut l'objet d'un rançonnage de leur part, qui prit fin avec la Révolution.

    Il faut attendre le début du XIXe siècle pour que se développent les premières manufactures qui vont utiliser la force hydraulique du fleuve.

    En 1830, Vaysson implante sa filature de laine (500 emplois).
      Liénard, filature de chanvre, tissage de voiles (900 emplois).
      Compagnie Linière filature de lin, tissage de linges fins (1 600 emplois).
      Rachat par Saint Frères en 1890, tissage de toile à sac, filature de jute qui fermera ses portes en 1933 : 473 licenciements (principalement des femmes) ; fermeture du tissage en , reclassement dans les autres usines.
      Usine Linet, traitement du phosphate de chaux : création en 1934, fermeture en 1988.
      En 1971, installation des Ets Huret, fleuron de l'industrie cycliste (dérailleurs) des années 1960/1970, fermeture fin 1989.
      1991 : La Société TDI réoccupe les lieux ; TDI est spécialisé dans le négoce de visserie, boulonnerie et éléments de fixation pour toutes industries. En 2015,ouverture de la vente en ligne depuis le site internet www.tdi.fr.

      SA GERVOIS Spécialiste du tricot métallique, fabrication d'articles en fils , chaines, ressorts.

    D'autres entreprises ont vu le jour, gite, centre commercial ou industries dont notamment l'hypermarché E. Leclerc implanté à la sortie du bourg en direction d'Abbeville.

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    Thumb
    Clocher de Saint-Pierre.
    Thumb
    Le château de Pont-Remy.
    • Château, forteresse médiévale réaménagée au XIXe siècle dans le style néo-flamboyant[50],[51],[52],[53].
      Sa position sur un petit îlot lui a permis de résister aux Anglais lors de la guerre de Cent Ans.
    • La veille de la funeste bataille de Crécy Jean de Beaumont et Jean de Luxembourg , roi de Bohème infligent aux anglais une défaite. Quelques rues du Luxembourg portent le nom de Pont Rémy avec la mention " victoire de Jean l'aveugle"
    • Des personnages célèbres s'y sont arrêtés notamment la seconde épouse de François Ier, Éléonore, et Marie Stuart.
    Un peu plus tard, Henri II s'y arrêtera, tout comme Henri IV avant de rejoindre Abbeville, et enfin le cardinal de Richelieu qui faillit périr dans l'explosion d'une tour qui servait de réserve de poudre[54].
    La seigneurie passe en propriété aux de Waencourt qui luttent contre les Anglo-bourguignons. Siège du château par Philippe de Bourbon duc de Bourgogne.
    Propriété de la puissante famille de Créquy, le château passa par alliance dans celle de Blanchefort de Créquy puis dans celle de La Trémoille. Il est vendu en 1720 à Michel Robert Le Peletier des Forts, ancêtre du révolutionnaire le Peletier de Saint-Fargeau dont la fille le vendra en 1817 au comte du Maisniel de Liercourt. Ce dernier fera entièrement restaurer l'édifice en le dotant d'un étonnant et précoce style néo-gothique flamboyant. À la mort de sa descendante, la comtesse de Coux en 1955, le château sombre dans une longue période d'abandon jusqu'à ce qu'il soit inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques et racheté par un propriétaire désireux de le remettre en valeur[55].
    Malheureusement, tout restera à l'état de projet et après une longue période d'abandon, le bâtiment fragilisé voit une partie de la grosse tour préservée du XVe siècle s'effondrer. Il a été détruit par un incendie en [56].
    Le , la commune achète l'ensemble à Michel de Monicault, le dernier propriétaire. La municipalité envisage d'y créer un parc, au milieu duquel les ruines de l'ancienne forteresse médiévale seront consolidées et valorisées[57].
    Thumb
    Intérieur gaulois à Arebona.
    Thumb
    Le cimetière militaire britannique.
    • Tissage Saint Frères, usine en brique en rez-de-chaussée, shed à oculus, boutique coopérative et cité ouvrière construite au début du XXe siècle. L'usine comptait, en 1902, huit chaudières Galloway et neuf autres appareils à vapeur et employait, en 1936, 479 ouvriers[58].

    Le chaland gallo-romain

    Le chaland gallo-romain « Abugnata » (fille de la rivière) a été reconstitué en 2012 à Pont-Rémy par l'association Ambiani sur le site d'Arebona[54]. Son modèle est une authentique embarcation découverte dans la tourbe au XIXe siècle à Fontaine-sur-Somme (et disparue depuis). Il a été transféré au Parc de Samara en 2019[59].

    Héraldique

    Thumb

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    d'argent au chef de gueules.

    Personnalités liées à la commune

    La Convention le désigne comme 1er martyr de la Révolution, lui attribue des obsèques nationales et dépose ses cendres au Panthéon. Sa fille Suzanne, déclarée première pupille de la Nation, viendra habiter au château de Pont-Remy.
    • Pierre Coffe, garçon coiffeur, le père de Jean-Pierre Coffe. Mobilisé en 1937, il meurt au combat, le , à Pont-Remy[réf. nécessaire].
    • Le grand-père et le père du peintre Alfred Manessier (1911-1993) : Alphonse Manessier (1849-1923), tailleur puis traceur de pierre, et son deuxième fils Nestor Manessier (1884-1936) sont nés à Pont-Remy. La commune pont-rémoise a rendu un « Hommage à Manessier », le , à l'occasion de la pose de deux plaques : l'une pour nommer « Square Alfred-Manessier » l'espace vert situé entre la mairie et l'église ; l'autre sur la maison où habitaient les grands-parents de l'artiste, sise 17 rue Roger-Salengro (anciennement rue Basse). Les deux enfants du peintre ont offert à la Municipalité deux œuvres de jeunesse de Manessier, peintes à l'huile sur le motif dans le village alors qu'ils n'étaient âgés que de 13 et de 14 ans[réf. nécessaire].
    • Paul Lamote (1875-1930), né à la Mûre, il fut médecin à Pont-Rémy. Chevalier de la Légion d'honneur et Croix de Guerre pour sa participation à la Première Guerre Mondiale. Il est enterré au cimetière de Liercourt. Un vitrail dans l'église honore son souvenir[60].

    Voir aussi

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Loading related searches...

    Wikiwand - on

    Seamless Wikipedia browsing. On steroids.