Ces plantes forment des pseudobulbes à feuille unique. Au printemps, de chaque pseudobulbe émerge une pousse à feuille et fleur uniques qui après floraison développe un nouveau pseudobulbe. La feuille disparait à l'automne et la plante entre en dormance jusqu'au printemps suivant.
Pleione est nommé ainsi en référence à la nymphe des eaux Pléioné mère des Pléiades dans la mythologie grecque[1].
Le genre Pleione est distribué en Asie dans les montagnes et les contreforts de l'Himalaya, en Inde, au Tibet, au Népal, au Bhoutan, au Bangladesh, en Birmanie, en Thaïlande, au Laos, au Vietnam, à Taïwan et en Chine[2]. Les espèces sont bien adaptées aux températures froides et même au gel. Quelques-unes, cependant, préfèrent les températures plus chaudes. Elles poussent dans des habitats bien drainés et sur des roches recouvertes de mousse à des altitudes de 600 à 4 200 m.
Pleione yunnanensis (Sud Centre Chine jusqu’au Nord Birmanie).
Il a été suggéré que P. bulbocodioides, P. limprichtii et P. pleionoides pourraient être la même espèce.
Il y a actuellement deux sections dans le genre Pleione:
section Pleione (comprend les espèces à floraison automnale): P. × lagenaria, P. maculata, P. praecox, P. saxicola
section Humiles (comprend les espèces à floraison printanière): P. albiflora, P. bulbocodioides, P. chunii, P. × confusa, P. coronaria, P. formosana, P. forrestii, ¨P. grandiflora, P. hookeriana, P. praecox, P. × kohlsii, P. limprichtii, P. pleionoides, P. scopulorum, P. yunnanensis
En France la culture est possible en serre alpine à l'abri du gel, et même très facilement en appartement, à condition de respecter une période de repos hivernal (frais et sec).
Phillip Cribb & Ian Butterfield: The Genus Pleione (Second Edition 1999) Natural History Publications in association with the Royal Botanic Gardens, Kew. (ISBN983-812-040-5)