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auteur-illustrateur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Élie Ferrier, dit Pef, est un auteur-illustrateur de littérature d'enfance et de jeunesse français, né le à Saint-Jean-des-Vignes (Saône-et-Loire)[1],[2].
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Fils d'un instituteur qui, détaché auprès de la Ligue de l'enseignement [3] devint responsable national de l'UFOLEA (Union française des œuvres laïques d'éducation artistique et à ce titre le créateur de la salle de spectacle du théâtre Récamier) et d'une maîtresse d’école[4], Pierre Élie Ferrier a vécu toute son enfance dans les cours de récréation. Extrêmement marqué par la Seconde Guerre mondiale, et par la Libération de 1945, il gardera en mémoire ces événements toute sa vie, et les retranscrira à travers plusieurs œuvres et illustrations. Pendant ses vacances à Saint-Gengoux-le-National, dans le Chalonnais, il se délecte des parties de pêche à la ligne dans la Grosne avec son père[2]. Au lycée, il dessine en cours de philo et gagne le prix d’un concours organisé par le journal L'Éducation[5].
Au début de sa carrière de journaliste, il publie des dessins de presse dans Arts avec un autre débutant, Roland Topor. Il devient dessinateur et rédacteur du magazine bimensuel puis mensuel pour les enfants de 8 à 12 ans Franc-jeux, sous l'égide de la Ligue de l'enseignement (de 1963 à 1983?), il réalise des centaines de reportages et des bandes dessinées. Il dessine aussi pour l’industrie pharmaceutique, automobile, et imagine des méthodes de vente de cosmétiques[6]. Il devient en 1976 rédacteur en chef de la revue Francs-jeux qui prend le titre de Virgule à partir de 1979[7]. Il dessine pour l'hebdomadaire d'obédience communiste L'Humanité Dimanche vers 1964, puis dans les années 1980[8],[9].
En 1975, il rencontre la chanteuse Anne Sylvestre avec qui il réalise des disques pour les petits, ce qui lui vaut d’être remarqué par les éditeurs des livres pour enfants.
Avec Alain Serres, il réalise pour la télévision la série pour enfants des Pastagums, dont les épisodes de 13 minutes sont repris en petits volumes illustrés (Gallimard jeunesse).
Pef accompagne ses parents notamment dans les stages d'été organisés par son père pour les animateurs de la Ligue de l'enseignement[10]. Nourri de leur militantisme culturel (qui s'ajoutait à leur militantisme au PCF), acteur précoce de l’éducation populaire, il n’a jamais cessé d’être à l’écoute des enfants, passant autant de temps avec eux, en rencontres et en discussions, qu’à sa table de travail[11].
Avant d’être un auteur à succès, Pef est un écrivain et un dessinateur militant (dessin satirique de presse)[12]. Et parmi les artistes s’intéressant à l’enfance, il est "l’un de ceux qui ont le mieux compris que la bataille contre l’illettrisme était à mener par des actions parallèles à l’enseignement"[12]. Il parcourt le monde, va en Finlande, au Québec, au Sénégal, en Guyane, en Nouvelle-Calédonie et y rencontre des enfants de tous les pays[13].
Il publie pour les enfants une centaine d'albums illustrés, dont la tonalité varie souvent d'un grotesque aimable (Barbanouille) à un humour très tendre (Moi, ma grand-mère), en passant par la bouffonnerie et l'esprit d'enfance (Aux fous les pompiers), l'absurde (Histoire de l'éléphant qui voulait se marier avec une bicyclette), l'autodérision et la verve (Les amours de Frisolo, le remarquable taureau du Charolais) etc. Sa femme, l'artiste peintre Geneviève Ferrier, les met le plus souvent en couleur[6]. L'un de ses grands succès est lié à la figure du Prince de Motordu dont les plaisantes aventures avant tout langagières mais retranscrites par des dessins inventifs sont déclinées en de nombreux volumes, le premier étant devenu un classique de l'enfance (La Belle Lisse Poire du prince de Motordu)[14].
Le Prince de Motordu a fait l'objet de plusieurs adaptations théâtrales en France, notamment au théâtre Charles Dullin au Grand Quevilly en 2011, au théâtre Michel Galabru en 2011[15] et aux Bouffes-Parisiens en 2012[16]
2013 : Après consultation de la population de Saint-Ouen-sur-Seine, il a été décidé de nommer l'école primaire de la rue Albert Dhalenne école Pef. La rue attenante a aussi été baptisée rue du Prince de Motordu[20].
L'école de Charrecey en Saône-et-Loire porte également le nom de l'auteur.
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