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officier général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Marie Casimir Girodon (Lyon, – Cléry-sur-Somme, ), est un officier général français. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.
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Pierre Marie Casimir Girodon |
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Service historique de la Défense (GR 10 YD 1696)[1] |
Né dans le 1er arrondissement de Lyon dans le Rhône, il est le fils d'un négociant Alfred Marie Joseph Girodon et de Marie Mathilde Hélène Sabran[2].
Pierre Girodon intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1887 (promotion de Tombouctou)[3]. En 1889, il en sort 11e sur 446 élèves et intègre le 2e régiment de tirailleurs (RT) en qualité de sous-lieutenant. Trois semaines plus tard, il mène campagne en Afrique.
De 1903 à 1906, il est attaché militaire auprès de l'ambassade de France à Vienne (Autriche-Hongrie).
Chevalier de la Légion d'honneur en 1907, il suit le général Henri Gouraud au Maroc en qualité de chef d'état-major du corps expéditionnaire d'Orient[4] entre 1911 et 1915. Le lieutenant-colonel Girodon y est blessé par balle le au combat du djebel Tfazza[5].
Il est promu commandeur de la Légion d'honneur le [6].
Le , le colonel Girodon est promu général de brigade.
Commandant la 12e division d'infanterie (DI), il est tué le par un tir d'obus en allant reconnaître le secteur de Bouchavesnes - Bois L'Abbé (Somme)[7].
Il est cité à l'ordre de l'armée :
« Placé à sa demande à la tête d'une brigade dont le chef venait d'être tué, a organisé avec une activité, un dévouement inlassables, constamment dans les tranchées, une attaque méthodique où tout a été prévu contre un front puissamment fortifié. Le jour de l'assaut, donnant l'exemple en première ligne, encourageant ses hommes de la voix et du geste, a été frappé d'une balle qui lui a traversé le poumon. Mais sa préparation et son exemple avaient fait leur œuvre et les positions devant lesquelles nous avions échoué trois fois ont été enlevées et conservées. »
Reconnu « mort pour la France »[8], il est inhumé à la nécropole nationale de Rancourt[9] parmi 8 563 soldats français tués dans les combats de la Somme[10].
À 46 ans, il est le plus jeune officier général de l'armée française tué durant la Première Guerre mondiale[11] et était extrêmement populaire parmi ses hommes[12].
Un hommage lui est rendu dans le premier numéro du journal de tranchées le Voltigeur (), retraçant sa carrière et le qualifiant « d'officier complet [qui] tenait à la fois de Condé et de Turenne »[13].
En 1919, la Kaiser Wilhelm Kaserne de Strasbourg est rebaptisée en l'honneur du général Girodon (destruction en 1966).
Son nom est inscrit au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[14].
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