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dessinateur, peintre et graveur de timbres-poste français (1899-1990) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Gandon né le à L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne)[1] et mort le à Briare (Loiret)[2] est un peintre, illustrateur et graveur de timbres-poste français.
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Pierre Gaston Gandon |
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Illustrateur, graveur, peintre, dessinateur de timbres |
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Il a gravé de nombreux timbres pour les administrations postales françaises — métropole, colonies avant et après leur indépendance — et étrangères.
Gaston Gandon, le père de Pierre Gandon, était lui-même graveur à l'Institut de gravure de Paris et réalisa des timbres pour l'étranger et deux pour la France : le célèbre 50 fr burelé en 1936 et la cathédrale de Strasbourg en 1939. Gaston Gandon a également réalisé les armoiries de la ville de L'Haÿ-les-Roses.
Étudiant à l'école Estienne, Pierre Gandon est élève du maître graveur Antoine Dezarrois. Il entre ensuite aux Beaux-Arts de Paris dans l'atelier du peintre Fernand Cormon.
Il gagne le prix de Rome de gravure en 1921, puis le prix de la Ville de Paris en 1926. En 1937, il est récompensé par la médaille d'or du Salon des artistes français. Il peint une peinture murale de 500 m2 pour l'Exposition spécialisée de 1937 à Paris.
Il illustre de nombreux livres, notamment Vénus dans le cloître ou La religieuse en chemise, de l'abbé du Prat (Le Livre du Bibliophile, 1962), à caractère érotique, et Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier.
Répondant à une annonce paru dans un journal, il emporte la conception de sa première série de timbres en 1941 qui paraîtra dans la colonie française du Dahomey sous le nom de « Femme indigène ».
La même année, il dessine et grave son premier timbre français : « Reims » dans la série des armoiries des villes de France. Sa carrière est définitivement lancée pour plusieurs centaines de timbres.
Il réalise en 1941 l'une des vignettes collaborationnistes de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme, puis grave les deux timbres sur la Légion tricolore en 1943. Il est suspendu pendant quelques mois à la Libération ; néanmoins, juste avant, le général de Gaulle choisit sa maquette pour servir de série d'usage courant, la Marianne de Gandon. Pendant cette suspension, est quand même émis le timbre « Sarah Bernhardt » que Gandon a dessiné et gravé, mais sous la signature de Charles Mazelin.
Certaines de ses œuvres ultérieures lui feront cependant remporter quatre grands prix de l'art philatélique français :
Parmi les timbres les plus connus dessinés et gravés par Gandon figurent deux séries d'allégories féminines d'usage courant des années 1940, 1970 et 1980 :
Son dernier timbre est émis pour la Journée du timbre 1983 : « Homme dictant une lettre » d'après une œuvre de Rembrandt.
Pierre Gandon a dessiné et/ou gravé des timbres pour les administrations postales suivantes :
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