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Pierre Briout (Is-sur-Tille, - Mort pour la France[1] le à Crux-la-Ville) est un résistant français, Compagnon de la Libération. Engagé dans les forces françaises libres en 1943, il est affecté au BCRA et s'illustre lors de nombreuses actions de sabotage sur les usines participant à l'effort de guerre allemand avant d'être tué au retour d'une mission de parachutage.
Pierre Briout | |
Naissance | Is-sur-Tille (Côte-d'Or) |
---|---|
Décès | (à 29 ans) Crux-la-Ville (Nièvre) Mort au combat |
Origine | France |
Allégeance | République française État français Forces françaises libres |
Grade | Sous-lieutenant |
Années de service | 1939 – 1944 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'Honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire Croix de guerre 1939-1945 |
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Pierre Briout naît le à Is-sur-Tille en Côte-d'Or[2]. Son père, cheminot originaire de Haute-Saône, est tué peu de temps avant la fin de la Grande Guerre[3]. Il obtient son certificat d'études en 1928 à Vesoul puis devient ajusteur[4].
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939, Pierre Briout est mobilisé comme quartier-maître mécanicien dans un dépôt de la marine puis sert sur un pétrolier jusqu'au , date à laquelle il est démobilisé[5]. Rentré à Vesoul, il retrouve son emploi d'ajusteur d'avant-guerre mais songe à rallier le général de Gaulle à Londres[2]. Après une tentative soldée par un échec, la mort de son épouse en le décide à passer en zone libre et à contacter la résistance[5]. Engagé dans une usine d'aviation d'Ambérieu-en-Bugey, il s'implique dans le maquis de Lons-le-Saunier plus au nord pour lequel il repère des terrains d'atterrissage dans la zone interdite du Jura[4]. Toujours désireux de rejoindre Londres, il passe la frontière espagnole le puis, après être passé par le Portugal et l'Afrique du nord, il parvient en Angleterre le [5]. Le , Pierre Briout s'engage dans les forces françaises libres et est affecté au BCRA[2]. Il suit une formation au sabotage en vue de réaliser des opérations clandestines en France.
Sous le pseudonyme de "Pelle", il est parachuté le au-dessus de l'Ain en compagnie de Marcel Suarès[2]. Les deux hommes sont rejoints un mois plus tard par François Fouquat. Leur mission, baptisée "Patchouli", est de saboter des usines de la région parisienne[2]. Pierre Briout participe ainsi à l'attaque de l'usine SKF d'Ivry-sur-Seine au cours de laquelle il est blessé, puis entre février et , aux sabotages des usines Bronzavia de Courbevoie, celles de Timkem à Gennevilliers, des usines Renault de Boulogne-Billancourt, de la fabrique Rossi à Levallois-Perret, des usines Malicet & Blin d'Aubervilliers et de l'usine Hotchkiss de Clichy[4]. En , les trois hommes rejoignent rejoignent André Rondenay dans le maquis de la Nièvre avec lequel ils détruisent huit écluses sur le canal du Nivernais[5]. Deux jours plus tard, ils parviennent à tuer douze soldats allemands lors de l'attaque d'une colonne ennemie[5]. Le , alors qu'ils transportaient des armes au retour d'une mission de parachutage à Crux-la-Ville, Pierre Briout et François Fouquat sont pris à partie par une patrouille allemande[5]. Blessés, les deux hommes sont achevés quelques instant plus tard[2]. Enterré sur place, le corps de Pierre Briout est ré-inhumé à Vesoul après la guerre[2].
Chevalier de la Légion d'Honneur | Compagnon de la Libération | Médaille militaire | ||||||
Croix de guerre 1939-1945 Avec palme | ||||||||
Mention in dispatch (Royaume-Uni) | ||||||||
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