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artiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre-Jules Mêne, souvent orthographié Pierre Jules Mène, est un sculpteur français né à Paris le où il est mort dans le 10e arrondissement le .
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Pierre-Jules Mene |
Nationalité | |
Activités |
Maître |
René Compaire |
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Genre artistique | |
Distinction |
Il est considéré comme un des principaux représentants de la sculpture animalière au XIXe siècle. Il était le beau-père du sculpteur Auguste Cain (1821-1894), qui fut son collaborateur.
Pierre-Jules Mêne naît au 84, rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris du mariage de Dominique Mêne, tourneur sur métaux, et de Louise Marguerite Kvella[1]. En 1822, Dominique Mêne, s'étant inscrit à la Réunion des fabricants de bronze, crée au 12, rue du Vertbois un atelier spécialisé dans la fabrication de lustres et de flambeaux[2]. Les premières formations de Pierre-Jules, alors jeune collectionneur d'estampes s'intéressant tout particulièrement aux œuvres d'Horace Vernet, viennent ainsi de son père, puis du sculpteur sur bois René Compaire[2]. Si son premier métier est le modelage de sujets pour les fabriques de porcelaine, il n'en passe cependant pas moins un temps important au jardin des plantes dont il rapporte des croquis et des petites maquettes d'animaux[3].
Pierre-Jules Mêne épouse Hortense-Caroline Monnereau en 1832[2]. Il s'installe au 7, rue du Faubourg-du-Temple puis, tout comme le fera Antoine-Louis Barye un an après lui, c'est en 1838 — l'année de sa première participation au Salon de Paris — qu'il crée son propre atelier de fonderie qu'il dirigera personnellement jusqu'en 1877[4]. Celui-ci sera décrit comme un lieu de rencontres d'artistes et d'écrivains, fréquenté entre autres par Alexandre Dumas[5]. Il s'y affaire lui-même à la fonte et à la ciselure pour éditer ses propres œuvres auxquelles s'ajouteront dans un second temps celles de son gendre, Auguste Cain[6].
Il produit de nombreuses sculptures animalières, particulièrement en vogue sous le Second Empire, comme le furent celles d'Antoine-Louis Barye, Auguste Caïn, Pierre Louis Rouillard[2]. Mêne se spécialise dans les bronzes de petite taille et ne produit pas d'œuvre pour la statuaire publique. Ses sujets animaliers connaissent un très grand succès populaire et font l'objet de très nombreuses éditions. Éditeur exclusif de ses œuvres[2], la perfection de ses productions est reconnue et il se révèle être, avec Barye, comme celui dont le succès est le plus constant, et ce sur la plus longue période. Mêne apparaît comme étant l'un des meilleurs praticiens de la cire de son temps.
Après la mort de Pierre-Jules Mêne et celle d'Auguste Cain, la fonderie Susse rachète les droits de reproduction de son œuvre et en poursuit l'édition[7]. Celle-ci cependant, du fait de sa prolifération, souffre d'un préjugé dévalorisant par rapport aux autres auteurs, car énormément de faux de cet artiste circulent dans le marché de l'art.
Un portrait-charge en buste de Pierre-Jules Mêne, exécuté en 1850 par le sculpteur Jean-Pierre Dantan, est conservé à Paris au musée Carnavalet[8].
Pierre-Jules Mêne est inhumé le au cimetière de Montmartre (division 21)[9].
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