Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Philippe Carli

ingénieur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Remove ads

Philippe Carli, né le , est un dirigeant d'entreprise français. Il est le président du groupe EBRA, pôle presse du Crédit mutuel, de jusqu'à sa démission en , à la suite d'un article publiée par Mediapart, sur ses « likes » sur des comptes d'extrême droite. Lors de sa présidence, son plan de redressement est fortement contesté.

Faits en bref Président-directeur général Groupe EBRA, 2017-2025 ...
Remove ads
Remove ads

Biographie

Résumé
Contexte

Philippe Carli est né le [1].

Études

Ingénieur diplômé de l'École supérieure d'électricité, Philippe Carli est titulaire d’une maîtrise de physique des solides de l'université d'Aix-Marseille et de la Fuqua School of Business de l’université Duke (États-Unis).[réf. nécessaire]

Carrière

Il commence sa carrière dans l’aérospatiale (EADS) comme ingénieur de développement, puis rejoint le groupe Siemens. Après un passage de trois ans chez Hewlett Packard, il revient chez Siemens sur différentes fonctions en France et en Allemagne.

De 2003 à 2010, il est président de Siemens France Holding SAS et de Siemens SAS France. Il assure, à compter de 2008, le déploiement des activités du secteur énergie pour l’Europe du Sud-Ouest en plus de ses fonctions de dirigeant[2].

Directeur général, CEO et administrateur du groupe Amaury à partir d'[3], il quitte le groupe en [4].

Groupe EBRA

Il prend la présidence du groupe EBRA, pôle presse du Crédit Mutuel Alliance fédérale (CMAF), dont il rejoint le comité de direction général le [5].

En 2023, les rédactions de trois titres du groupe EBRA actent une motion de défiance envers leur direction, estimant que Philippe Carli n'était plus en mesure d'assurer l'avenir des journaux[6]. Le rejet du plan de sauvegarde de l'emploi survient dans le contexte d'un plan de redressement, initié en 2018, très contesté et critiqué[7],[8],[9],[10],[11].

Controverse

En , Mediapart affirme que Philippe Carli « aime » et relaie des publications d'extrême droite sur le réseau social LinkedIn, notamment des prises de paroles de députés du Rassemblement national, de l'eurodéputée Reconquête Sarah Knafo et d'éditorialistes de CNews et Valeurs actuelles. Ces publications suscitent des protestations de la part des syndicats et des rédacteurs en chef des titres de presse possédés par le groupe EBRA.

Confronté à ces accusations, le service communication du groupe répond que « retweeter ou liker ne vaut pas approbation » et soutient que les rédactions « sont évidemment indépendantes »[12],[13].

Le , il annonce sa démission du groupe[14].

Autres mandats

Il est adhérent de l’ONG du Centre d'étude et de prospective stratégique et membre du conseil d'orientation de l'Institut de l'Entreprise.

De 2002 à 2010, il assure la présidence de la Chambre franco-allemande de commerce et d'industrie dont il reste membre et administrateur. Il est, pendant cette même période, vice-président du club économique franco-allemand qu’il crée avec Francis Mer et Claude Legal. Après la crise de 2008, il s’associe à plusieurs chefs d’entreprises dans Le Collectif.

Il est administrateur de Euler-Hermes SA, filiale du groupe Allianz et du conseil de gérance de Presstalis et président du comité de développement de l’association Astrée.

Il préside depuis début 2011 la Fondation Supélec.

Remove ads

Notes et références

Loading content...

Articles connexes

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads