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économiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Philippe Askenazy, né le à Toulouse, est un économiste français, directeur de recherche au CNRS, professeur associé à l’Ecole normale supérieure et chercheur à l’École d'économie de Paris[1].
Directeur de recherche au CNRS |
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Centre national de la recherche scientifique Délégation Paris B (d) |
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Membre de |
Comité d'éthique du CNRS (d) () Les Économistes atterrés |
Directeur de thèse | |
Site web | |
Distinction |
Il participe au groupe de réflexion « La République des idées ». Il a été chroniqueur dans Les Échos[2] et depuis pour Le Monde. Il a participé à la rédaction d’un rapport du Centre pour la recherche économique et ses applications intitulé Les soldes de la loi Raffarin : Le contrôle du grand commerce alimentaire[3]. Il est membre de l'association Les économistes atterrés. Il est Young Leader[4] (2005) de la French-American Foundation.
Selon RePEc, Askenazy fait partie des 150 économistes français les plus cités dans le monde[5].
Philippe Askenazy est admis à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm en 1991[6].
Après un DEA en mathématiques à l'université Paris VII (1993), il est agrégé de mathématiques en 1994, puis il obtient le DEA « Analyse et politiques économiques » en 1995 à l'EHESS où il a pour professeur Daniel Cohen.
En 1999, il soutient une thèse de doctorat en sciences économiques[7] sur le sujet : « Innovations technologiques et organisationnelles : internationalisation et inégalités » dont le président du jury est Jean Tirole. Il soutient son habilitation à diriger des recherches (HDR) en 2003 à l'Université Paris 1[8].
Le , au cours de l'émission de télévision culturelle Ce soir (ou jamais !), présentée par Frédéric Taddeï, il évoque une « erreur de calcul » (cinq États non pris en compte) commise par des économistes du FMI sur la croissance et à l'origine des « politiques d'austérité »[10].
Dans son essai intitulé Tous rentiers ! Pour une autre répartition des richesses (2016), il montre comment la propriété foncière a tout envahi, y compris les domaines de la connaissance (ce qu'on appelle l'économie de la connaissance), en particulier à travers l'internet, les bases de données, devenues la propriété de géants comme Facebook ou Google, mais aussi les biotechnologies, les logiciels, les brevets. Selon lui, ces sociétés, qui sont quasiment sans concurrents, que l'on considère comme très innovantes, créatrices de richesses, tiennent davantage leur valeur de la rente que de l'innovation. Ce système a pour conséquence un accroissement des inégalités, car il multiplie les situations de rente[11].
Le phénomène de la recherche de rente a en fait été décrit dès 1967 par l'économiste américain Gordon Tullock.
À l'élection présidentielle française de 2012, il apporte son soutien à François Hollande[12].
Pour la présidentielle de 2017, Philippe Askenazy fait partie des économistes ne prenant pas position en faveur d'hommes politiques ou de partis politiques. Il déclare à ce sujet : « Cela me permet de librement commenter, critiquer si besoin, la cohérence des propositions économiques des uns et des autres[13]. »
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