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peintre belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Philippe-Jacques van Bree, né le à Anvers et mort le à Saint-Josse-ten-Noode, est un peintre d'histoire, de scènes de genre et de sujets orientalistes belge.
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(à 85 ans) Saint-Josse-ten-Noode |
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Élève à l'académie royale des beaux-arts d'Anvers, il étudie ensuite à Paris dans l'atelier de Anne-Louis Girodet avant d'effectuer de nombreux séjours en Italie. Il s'établit durablement à Bruxelles en 1834. Ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées belges et français, dont le musée du Louvre.
Philippe-Jacques van Bree, né à Anvers en 1786, est le fils d'André Jacques Van Brée (1747-1809), peintre décorateur et d'Anne Catherine Ooms (1747-1808). Il étudie à l'académie royale des beaux-arts d'Anvers, où il rejoint son frère Mathieu-Ignace qui y est professeur.
En 1811, il part à Paris, où il étudie avec son frère dans l'atelier d'Anne-Louis Girodet. Ses œuvres connaissant le succès grâce à ses représentations d'épisodes de l'histoire de France. Il se rend en 1816 à Rome et travaille plusieurs années à Pavie. Philippe-Jacques van Bree retourne à Paris de 1818 à 1821 où il réside 26 place royale. Il y épouse le Jeanne Julienne Maupetit, veuve de Pierre Joseph Baraumont. En 1820, il présente au Salon de peinture et de sculpture de Paris Marie Stuart, au moment où l'on vient la chercher pour aller à la mort qui est achetée par le roi Louis XVIII[1]. Philippe-Jacques van Bree expose également régulièrement aux salons triennaux de Bruxelles, Gand et Anvers, des œuvres de facture imitant la peinture italienne et les œuvres d'Ingres[2].
Après plusieurs séjours à Rome (de 1821 à 1832), à Naples (1826) et à Florence (1829), Philippe-Jacques van Bree s'établit durablement en 1834 à Bruxelles, rue de l'Évêque, où il travaille au sein des musées royaux des beaux-arts de Belgique[3]. En Belgique, il n'occupe plus qu'une place de second plan, n'exposant plus aux salons triennaux après 1836, et produisant de petits tableaux de scènes de genre à l'italienne et orientalisantes, inspirés par ses longs voyages à l'étranger[4].
Le , Philippe-Jacques van Bree meurt à Saint-Josse-ten-Noode, à 85 ans, en son domicile chaussée de Louvain, no 53[N 1].
À propos de Philippe-Jacques van Bree, et des œuvres qu'il expose au salon de Bruxelles de 1836, le critique de L'Indépendance belge estime :
« Il n'est pas facile d'émettre une opinion sur les tableaux de M. Philippe Van Brée [...] Il ne voit qu'une chose en peinture, les effets de lumière et les effets de couleur, et, comme tous les esprits préoccupés de leur système s'embarrassent peu de ce qui s'en écarte, il fait bon marché des autres éléments de l'art. C'est donc une nature incomplète d'artiste.[...] L'écueil qui vous perdra, c'est l'ennui, effet infaillible de toute monotonie.[...] Il n'y a que votre pensée qui est votre secret, votre génie que l'on ne peut pas imiter. L'intérêt même de votre réputation vous convie à penser avant de peindre[...]. L'Intérieur de Saint-Pierre à Rome est un tableau qui a coûté sans doute un long travail à son auteur. Nous regrettons qu'il ait consacré autant de temps à produire une œuvre aussi ingrate. [...] Il a dessiné quelque chose d'aride et de froid comme un programme[...] Peut-être le peintre qui cherche des effets de lumière avant tout n'a-t-il vu dans cette cérémonie qu'un moyen de peindre des chandelles allumées en plein jour.[...] Un cardinal dans une villa mérite cependant d'être jusqu'à un certain point, excepté de la proscription générale. Nous ne parlons que du groupe qui occupe à gauche une partie bien faible de ce tableau. Les arbres et leur feuillage semblent appartenir à un tout autre pinceau. On ne dirait pas que le peintre qui a donné un ton si mâle et délicat à la fois à la figure du cardinal est ce même qui a chargé d'une couleur si sèche et si crue les ombrages des jardins de la villa. On voit que M. Van Brée n'est pas paysagiste[5]. »
Au sujet de l'absence de toiles de van Bree au salon de Bruxelles, le critique d'art de L'Émancipation écrit en 1839 :
« M. Philippe Van Brée est de retour d'un voyage qu'il vient de faire en Italie. Il en rapporte un nombre considérable d'études qu'il utilisera , sans doute, pour peindre quelques-uns de ces sujets grâcieux qu'il traite avec un goût si parfait. Par suite de sa longue absence, cet artiste n'a actuellement aucun ouvrage terminé et ne pourra rien exposer au prochain salon[4]. »
À propos de Philippe-Jacques van Bree, et de son tableau Rubens faisant présent à A. Van Dyck d'un beau cheval, peint en 1814, Joost De Geest estime, en 2006 :
« La peinture historique est un genre ancien. Il a longtemps été considéré comme le genre majeur. Au XIXè siècle, le genre historique suscite un vif engouement, sous l'impulsion des nouveaux États, du nationalisme et du romantisme montant. Pour forger l'image d'une nation, il convient d'exalter les événements glorieux et les héros du passé national, sur le plan culturel comme ailleurs. À cet égard, Rubens et Van Dyck sont des vedettes à part entière. Van Brée ne s'y trompe pas. La mise en scène est proche du théâtre, sinon de l'opérette.[...] En fait, il s'agit ici de communication (culturelle, politique), donc de propagande[6]. »
Parmi ses œuvres, figurent [2] :
Philippe-Jacques van Bree est :
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