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historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Philippe-Alexandre Le Brun de Charmettes, né à Bordeaux le [2] et mort le à Chartres[3], est un historien, homme de lettres et administrateur français, connu surtout pour son Histoire de Jeanne d'Arc parue en 1817.
Président Société d'agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône | |
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Préfet de la Haute-Saône | |
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Sous-préfet de Coulommiers | |
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Sous-préfet de Saint-Calais | |
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Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/166/19)[1] |
Il est le fils de Philippe Antoine Amédée Lebrun, dit Grand-Lebrun, guillotiné en 1794 et d'Anne Flore Passerat. Venu à Paris chez son grand-père maternel en 1798, il se rend en 1800 à Hambourg, d'où il embarque pour l'Île-de-France et sert pendant neuf mois dans les canonniers de la Garde nationale.
Ayant conçu l'idée d'une épopée célébrant la délivrance de la France par Jeanne d'Arc, il se décide à revenir en Europe pour mettre à exécution son projet et poursuivre ses études jusqu'alors largement négligées. De retour à Paris en 1801, il étudie les langues anciennes et modernes et publie plusieurs traductions tout en collaborant à l'Abeille littéraire. En 1810, il trouve un emploi au Conseil d’État, mais il en démissionne un an plus tard faute de pouvoir s'entendre avec le ministre de l'Intérieur, Regnaud de Saint-Jean d'Angély.
Alors qu'il met la dernière main à son « poème national », il décide d'en précéder la publication par celle d'une Histoire de Jeanne d'Arc, laquelle ne paraît finalement qu'en 1817, après les Cent-Jours et après sa nomination à Saint-Calais comme sous-préfet de la Sarthe. Son ouvrage, qui réhabilite l'image de la Pucelle après plusieurs siècles de disgrâce, connaît aussitôt un large succès[4]. La même année, il fait enfin imprimer L'Orléanide, dont une version révisée paraît en librairie deux ans plus tard.
En 1820, il passe de la sous-préfecture de Saint-Calais à celle de Coulommiers en Seine-et-Marne. Il est ensuite préfet de la Haute-Saône en 1830, poste dont il démissionne lors de la Révolution de Juillet[5], refusant de servir Louis-Philippe, étant légitimiste[6].
Il est président de la société d'agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône, de 1830 à 1831[7].
En 1848, il devient, à Chartres, gérant-propriétaire du journal L'Abeille, journal catholique[8] des intérêts des campagnes, fondé en mai 1847[9]. Ce journal dont il devient le principal rédacteur à partir de 1848 prit aussi le titre de L'Abeille de la Beauce et du Perche cessa de paraître en [10].
Il vivait à Chartres 17, Cloître Notre-Dame qui était également le siège social de son journal[11].
Il se marie en 1815 avec Louise d'Ussieux (1789-1880), fille de Louis d'Ussieux.
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