Phare du Créac'h
phare français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le phare du Créac'h a été construit en 1863 sur l'île d'Ouessant, une des îles du Ponant. D’une hauteur de 47 mètres, c’est le plus puissant d'Europe. Ses deux lanternes superposées émettent un signal lumineux de huit faisceaux d’une portée de 60 kilomètres environ.
Coordonnées | |
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Baigné par | |
Localisation |
Construction | |
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Mise en service | |
Électrification | |
Automatisation |
oui |
Patrimonialité | |
Gardienné |
non |
Visiteurs |
musée seulement |
Hauteur |
54,85 m |
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Hauteur focale |
70 m |
Élévation |
70 m |
Marches |
250 |
Matériau |
Lanterne |
4 lampes aux iodures métalliques de 2 000 W chacune |
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Intensité lumineuse |
500 M candela |
Optique |
4 optiques double sur 2 niveaux, focale 65 cm |
Portée |
30 milles (55,56 km) |
Feux | |
Aide sonore |
2 vibrateurs |
ARLHS | |
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Amirauté |
A1844 |
List of Lights | |
MarineTraffic | |
NGA |
Le phare fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [1],[2],[3],[4].
C'est un phare de « grand atterrissage » qui marque l'entrée dans la Manche. Il est situé à l'ouest de l'île d'Ouessant, posé derrière les éperons rocheux. Il n’existe que deux phares situés plus à l’ouest en France métropolitaine : le phare de Nividic et le phare de la Jument, tous deux situés en mer. Le phare du Creac’h pilote à distance, ou surveille, ces deux phares ainsi que les phares du Stiff, de Kéréon et des Pierres Noires au large du Conquet.
Son nom vient de la pointe de Créac'h, un terme courant en toponymie bretonne[5]. C’est un mot d’origine bretonne signifiant « hauteur, promontoire » (krec’h en breton moderne).
Son nom breton est Tour-tan ar C'hreac'h[6],[Note 1].
En français, on trouve les deux formes « phare du Créac'h » et « phare de Créac'h »[5].
Tour cylindrique en maçonnerie lisse formant groupe avec divers bâtiments en forme de U. Le fût supporte une balustrade. Il est peint de bandes horizontales blanches et noires. À sa base, dans l'ancienne centrale électrique, se trouve le musée des phares et balises abritant la plus belle collection de lentilles de Fresnel d'Europe.
Il est l'un des plus puissants en Europe avec le phare du cap Saint-Vincent au Portugal.
Les bâtiments adjacents abritent le musée des phares et balises. Il est installé dans l’ancienne salle des machines de la centrale électrique du phare, désaffectée depuis 1970. Le musée retrace l’histoire des phares et de la signalisation maritime. Il a récupéré en 1988 les collections de l'ancien dépôt du Service des phares et balises du Trocadéro (avenue Albert-de-Mun à Paris), qui avaient été transférées en 1950 au dépôt de Bonneuil-sur-Marne (Val de Marne)[7].
Ouessant était toute désignée pour accueillir un tel établissement. C’est ici, en effet, que fut installée en 1889 la première optique pour feu électrique. C’est ici également que le premier phare automatique entra en service. C’est ici encore que bon nombre d’optiques et de signaux sonores furent testés et perfectionnés.
Une collection unique de fanaux, de balises, d’optiques, de bouées, permet de saisir l’évolution technologique de la signalisation maritime, de l'appareil dioptrique, ancêtre de tous les phares modernes, conçu en 1823 par Augustin Fresnel pour le phare de Cordouan, jusqu’à des appareils plus contemporains. Dans cette collection, il y a aussi des objets provenant d’épaves fouillées au large d’Ouessant. Enfin, des supports audiovisuels évoquent les conditions de vie des gardiens de phare.
Le sémaphore du Créac'h, actuellement désarmé, est installé non loin du phare. Délaissé par la marine nationale, qui y surveillait le rail d'Ouessant, il a été racheté par le département du Finistère pour devenir un lieu de résidence à une heure du continent[réf. nécessaire].
Michel Patrix a peint une toile Le phare du Créac'h, conservée au musée d'art moderne de Rio de Janeiro.
En 2019, La Poste a émis un carnet de douze timbres à validité permanente intitulé « Repères de nos côtes » dans lequel figure le phare de Créac'h[8].
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