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maire de Montréal, Québec (1840-1842) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Peter McGill, né Peter McCutcheon en à Creebridge en Écosse et mort le à Montréal, est un homme d'affaires, banquier, juge de paix et homme politique canadien. Il est maire de Montréal de 1840 à 1842.
Peter McGill | |
Portrait par William Notman en 1861. | |
Fonctions | |
---|---|
Maire de Montréal | |
– (2 ans) |
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Prédécesseur | Jacques Viger |
Successeur | Joseph Bourret |
Biographie | |
Nom de naissance | Peter McCutcheon |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Creebridge, Écosse |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Montréal (Québec, Canada) |
Profession | Homme d'affaires Banquier Juge de paix |
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Né en et baptisé le à Creebridge en Écosse sous le nom de Peter McCutcheon[1], il est le fils de John McCutcheon et de sa deuxième épouse Mary McGill. Le , Peter McGill épouse à Londres Sarah Elizabeth Shuter Wilkins avec qui il a trois fils dont un meurt en bas âge.
En , à l'âge de 19 ans, il immigre au Canada où il retrouve son oncle John McGill (en), un loyaliste habitant à Montréal[2], qui était déjà établi au Canada depuis plusieurs années[3]. Son oncle s'y est établi grâce au lucratif marché de la fourrure[4]. Le , Peter McCutcheon prend le nom de son oncle à la demande de ce dernier qui, ayant perdu sa femme et sans enfant, en fait son héritier[1].
Peter McGill fait des études à la grammar school et il s'installe ensuite au Canada. Il est d'abord commis au bureau montréalais dans la société commerciale, la Parker, Gerrard, Ogilvy and Company. John McGill demande à son neveu de changer de nom de famille pour le sien, ce qu'il fait, pour hériter de l'énorme somme d'argent de celui-ci. Peter McGill joue un rôle dans plusieurs domaines. Il est commerçant, juge de paix, administrateur de banque et de plusieurs compagnies et un homme politique important, également lors des mouvements patriotes. Il hérite de la fortune de son oncle et le contrat de mariage qui le lie à Sarah Elizabeth Shuter Wilkins est très avantageux, ce qui fait de lui quelqu'un d'assez à l'aise financièrement[5].
Il est associé à la Banque de Montréal où il débute dans le conseil d'administration en 1819, devient vice-président en 1830 et ensuite président en 1834. Il occupe cette fonction pendant 26 ans. Il fait également construire le premier chemin de fer de la colonie et il a le monopole du transport maritime sur la rivière des Outaouais. Il est gouverneur à l'Université McGill et ensuite membre de l'administration de l'hôpital général de Montréal et aussi juge de paix. Il sert comme premier président de la St. Andrew's Society of Montreal pour défendre la cause des Écossais à Montréal[6]. C'est ce qui fait de lui une personne très active socialement et surtout dans le domaine économique[7].
Peter McGill est le deuxième maire de Montréal de 1840 à 1842, après Jacques Viger, et est nommé, et non élu, par le gouverneur Sydenham[8]. Il est déclaré en membre du Conseil législatif et en novembre, membre du Conseil exécutif. C'est lui qui élabore les premiers règlements régissant la ville de Montréal. Dans son document de loi, il parle du Service d'incendies, des impôts, des calèches, de baignades, de football et du lancement de pierres ou de balles de neige, par exemple[9].
Peter McGill est un loyaliste, comme son oncle avant lui[5]. Sous ses ordres et de John Molson, la Constitutional Association dénonce des agissements des patriotes et font appel à l'armée pour rétablir l'ordre le plus rapidement possible[10]. Il s'en prend alors verbalement aux leaders Patriotes en affirmant que leurs ambitions sont décevantes et qu'ils ont une haine profonde des britanniques inexpliqués. Il considère que la solution est de miser sur l'intervention du clergé et sur l'influence de la religion protestante[11]. En 1837, il met sur pied une force de volontaires afin d'assurer la sécurité des Loyalistes. Le , McGill lance une manifestation de loyaux et attire près de 7000 personnes. En début , 300 patriotes en viennent au coup avec les membres de son association[9]. Il prône l'union du Haut et du Bas-Canada, l'abolition du régime seigneurial et le maintien du Conseil législatif non-électif. Il parle également, avec 6 autres représentants, avec Lord Durham lors de son arrivée au Canada sur l'avenir de la colonie, ce qui a évidemment influencé ce dernier sur la suite des évènements[7].
Il meurt le à Montréal.
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