Né à Genève en 1915, Paul Zumthor grandit en France pour revenir ensuite en Suisse en 1936[1]. Il soutient sa thèse de doctorat à l'université de Genève.
Il meurt à Montréal en 1995. Ses déplacements sont racontés dans un entretien publié dans Écriture et nomadisme[2]. La thématique du nomadisme sera très présente dans l'ensemble de son œuvre. Son dernier ouvrage, Babel ou l'inachèvement, est publié de manière posthume en 1997[3].
Paul Zumthor est un médiéviste de renommée internationale. Ses publications portent en particulier sur l'oralité[4], la poésie et la littérature médiévale. Il s'est aussi intéressé à la question du lieu commun[5]. Il est par ailleurs l'auteur de plusieurs biographies, dont celle de Guillaume le Conquérant, parue en 1964, et souvent rééditée depuis. Enfin, il a contribué aux recherches sur l'intermédialité[6]. À côté de son œuvre universitaire, Paul Zumthor a laissé une œuvre littéraire en poésie et en prose.
Zumthor était un membre actif de l'Académie québécoise de 'Pataphysique, avec Jeanne Demers. L'Académie québécoise de 'Pataphysique a publié un livre d'art en sa mémoire à la suite de son décès, en 1996, livre dans lequel se trouve une œuvre originale de l'artiste québécois Yvon Cozic.
Merlin le prophète: un thème de la littérature polémique, de l'historiographie et des romans (1943)
Voir, par exemple, ses articles «Oralité», Intermédialités / Intermediality, numéro 12, automne 2008, p. 169–202 (lire en ligne), et «Chansons ''médiatisées''», Études françaises, volume 22, numéro 3, hiver 1986, p.13–19 (lire en ligne).