Louis Paul Landrin , né le 28 août 1853 dans le 1er arrondissement de Lyon[1] et mort le 16 mai 1926 à la maison de retraite des artistes de Pont-aux-Dames (Seine-et-Marne ), est un acteur , réalisateur et scénariste français de la période du cinéma muet .
Faits en bref Naissance, Décès ...
Fermer
Fils d'un tisseur sur soie lyonnais, il débute à Paris au théâtre du Château-d'Eau en 1886 dans une reprise de l'opéra-bouffe Les Brigands de Jacques Offenbach où il tient le rôle de l'aubergiste, puis passe au théâtre des Variétés où il reste trois ans.
Après un séjour d'une année en 1890 au théâtre Michel de Saint-Pétersbourg , il est engagé l'année suivante au théâtre de la Gaîté où il crée ou reprend plusieurs premiers rôles dans des opéras-comiques de Robert Planquette , d'Edmond Audran ou de Victor Roger entre autres. Il passe ensuite au théâtre des Folies-Dramatiques en 1896 où il poursuit sa carrière de chanteur lyrique et dramatique[2] .
C'est en 1908 qu'il apparaît pour la première fois sur les écrans de cinéma en interprétant des rôles comiques dans des courts métrages muets réalisés notamment par Georges Monca et Georges Denola avant de passer derrière la caméra à partir de 1913. Il est le réalisateur et le scénariste d'une quinzaine de courts métrages muets, dont les cinq de la série des Boniface , tournés entre 1913 et 1916.
Tombé malade au début de l'année 1926, il meurt subitement à l'âge de 72 ans à la maison de retraite des artistes de Couilly-Pont-aux-Dames où il était en convalescence depuis un mois à la suite d'une intervention chirurgicale.
1893 : Les Cloches de Corneville , opéra-comique en 3 actes et 4 tableaux de Robert Planquette , livret de Clairville et Charles Gabet , au théâtre de la Gaîté (juillet) : Gaspard . Reprise le 6 août 1896 dans le même théâtre avec Paul Landrin dans le même rôle.
1893 : Surcouf , opéra-comique en 4 actes et 6 tableaux de Robert Planquette , livret de Henri Chivot et Alfred Duru , au théâtre de la Gaîté (décembre)
1896 : Rivoli , opéra-comique en 3 actes et 4 tableaux de Paul Burani , musique d'André Wormser , au théâtre des Folies-Dramatiques (30 octobre) : le général Bouscard [3]
1897 : L'Auberge du Tohu-Bohu , opérette en 3 actes de Maurice Ordonneau , musique de Victor Roger , au théâtre des Folies-Dramatiques (10 février) : le comte Zarifouli . Paul Landrin reprendra le même personnage dans le film éponyme de Georges Denola qui sortira en 1912.
1898 : Les Gardes forestiers , drame en 5 actes d'Alexandre Dumas père , au théâtre des Nations (septembre)
1900 : Tête de linotte , comédie en 3 actes de Théodore Barrière et Edmond Gondinet , au théâtre de l'Athénée (21 décembre) : Champanet
1905 : Le Gigolo , pièce en 3 actes de Miguel Zamacoïs , au théâtre des Nouveautés (24 janvier) : Antonin Tribleau
1908 : Vous n'avez rien à déclarer ? , pièce en 3 actes de Maurice Hennequin et Pierre Véber , au théâtre des Nouveautés (mars) : Dupont
1911 : Papa flirt , comédie en 3 actes d'Armand d'Artois , au théâtre des Mathurins (10 novembre) : Richardet
1912 : La Reine y a passé , pièce en 1 acte de Maurice Rumac et René Delorme, au théâtre des Mathurins (février)
1912 : Les Trois amoureuses , opérette en 3 actes de Franz Lehár , livret français de Maurice Ordonneau , à la Scala (1er mai) : le baron Huneberg
1916 : Moune , pièce en 3 actes de H. M. Harwood , adaptation française d'Albert Willemetz , au théâtre des Variétés (16 novembre) : Georges Delmar
1918 : Ohé ! Cupidon ! , comédie musicale en 3 actes de S. Robert et E. Hudson, adaptation française de Maurice Hennequin , musique de Marcel Pollet, au théâtre des Variétés (22 janvier) : Jordan
1919 : La Folle escapade , opérette en 3 actes d'Octave Crémieux , livret de Maurice de Marsan et Régis Gignoux , au théâtre des Variétés (14 février) : Bennington père
1921 : Le Roi , pièce en 3 actes et 4 tableaux de Robert de Flers , Gaston Arman de Caillavet et Emmanuel Arène , au théâtre des Variétés (mai) : Rivelot
1922 : La Dame qui rit , opérette en 3 actes de Laurent Halet , livret de Vincent Telly, au théâtre de Nancy (25 octobre) : le prince de Clairensec-Férensac .
Comme réalisateur
1913 : Monsieur Isaac
1913 : Trois belles-mères pour une bru [4]
1913 : Boniface chasse les grands fauves
1913 : Gringalet et l'oncle Baluchon
1914 : Narcisse et la poupée merveilleuse [5]
1913 : Boniface fait sa cure
1913 : L'Erreur de Boniface
1914 : Narcisse a perdu son oncle
1914 : L'Héritage de Monsieur Jacob
1914 : Les domestiques s’amusent [6]
1915 : Le Petit oiseau de Lisette [7]
1915 : Monsieur Boniface aime les petits pieds
1915 : C’est la faute à grand-père
1915 : Laisse donc ma femme tranquille [8]
1915 : Les Domestiques s'amusent
1916 : Boniface héritier [9]
1916 : Virginie a dit : Je danserai ! [10]
Comme scénariste
1913 : Monsieur Isaac [11]
1913 : Trois belles-mères pour une bru [12]
1913 : Boniface chasse les grands fauves [13]
1913 : Gringalet et l'oncle Baluchon [14]
1913 : Narcisse et la poupée merveilleuse [15]
1913 : Boniface fait sa cure [16]
1913 : L'Erreur de Boniface
1914 : Narcisse a perdu son oncle [17]
1914 : L'Héritage de Monsieur Jacob [18]
1914 : Les domestiques s’amusent
1915 : Le Petit oiseau de Lisette [19]
1915 : Monsieur Boniface aime les petits pieds
1915 : Laisse donc ma femme tranquille
1915 : C’est la faute à grand-père [20]
1916 : Boniface héritier
1916 : Virginie a dit : Je danserai !
Bibliographie
Les souvenirs de Paul Landrin , article de Paul Hamel, avec photographie de l'acteur, paru dans le journal Comœdia du 16 mars 1926[23] .
Mon camarade Landrin , article de Jean Raphanel paru dans le magazine La Rampe du 1er juin 1926[24] .
Catalogue des films français de fiction de 1908 à 1918 par Raymond Chirat et Éric Le Roy, édition de la Cinémathèque française , Paris, 1995.
Liens externes
Ressource relative à l'audiovisuel :
Sens. Cinéma. : Le Travailleur socialiste de l'Yonne , 11 novembre 1916, p. 2 , à lire en ligne sur Gallica .