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avocat, ancien bâtonnier du barreau de Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Paul Arrighi, né le à Ville-d’Avray[1] (Hauts-de-Seine) et mort le dans le 8e arrondissement de Paris[2], est un avocat et résistant[3],[4] français qui fut de 1959 à 1961 bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris[5].
Bâtonnier Ordre des avocats de Paris | |
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- | |
Maurice Alléhaut (d) Marcel Grente (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Paul Ferdinand Hippolyte Arrighi |
Nationalité | |
Enfant |
Membre de | |
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Distinctions |
Né le 19 septembre 1895 à Ville-d'Avray, Paul Arrighi est le descendant d'une lignée d'avocats d'origine corse : son père Pierre Alexandre Arrighi et son grand-père Antonio Arrighi furent tous deux avocats à la cour d'appel de Paris[1],[6],[7]. Après des études au lycée Louis-le-Grand et une licence de droit, il s'engage volontairement au début de la Première Guerre mondiale, d'abord dans la cavalerie puis dans l’aviation de chasse[8] au sein notamment de l'escadrille des Cigognes, engagement durant lequel il reçoit cinq citations[7].
Parvenu au grade de sergent, il est réformé pour blessures graves en 1919 avec un taux de 70 % d'invalidité[9], ayant perdu son œil droit et ses dents[10]. En 1921, il est diplômé de l’École libre des sciences politiques et devient avocat au barreau de Paris[7]. En 1936, il est élu maire de Moulins-sur-Ouanne, mandat qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1976[11]. En 1939, il s'engage à nouveau volontairement et est affecté à l’état-major de la 1ère armée, avant de devenir membre des réseaux de résistance « La France combattante » et « Buckmaster[4] », puis chef national de « Ceux de la Résistance[7]. »
Le 30 octobre 1943, il est interné par la Gestapo à la prison de Fresnes puis déporté au camp de Mauthausen[5] : son fils Pierre Arrighi, arrêté le 19 novembre suivant et envoyé au même endroit, y meurt le 5 août 1944 à vingt-trois ans[12]. Après sa libération, il est en juillet 1945 l'un des quarante-sept représentants des prisonniers et déportés au titre de la Résistance métropolitaine au sein de l'Assemblée consultative provisoire[13]. En 1959, il devient pour deux ans bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris[14]. Il est élu en 1963 au sixième fauteuil de l'Académie des sciences morales et politiques[15].
Outre son mandat de maire de Moulins-sur-Ouanne, il fut de 1958 à 1970 conseiller général du canton de Toucy et président du conseil général de l’Yonne[7]. Parmi ses plaidoiries les plus notoires figurent celles prononcées en faveur du comte de Civry dans l'affaire de la succession de duc de Brunswick l'opposant à la ville de Genève[16], du général Maurice Challe lors du procès du putsch des généraux en 1961 ou de l'éditeur Jérôme Lindon la même année, poursuivi pour « provocation à la désobéissance » à la suite de la publication d'ouvrages dénonçant l'utilisation de la torture et relatant des récits de désertion[5]. Il fut également avocat de la société des gens de lettres[7].
Il meurt le dans le 8e arrondissement de Paris[2].
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