Loading AI tools
éditeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pascal Dorival, né le à Neuilly-sur-Seine, est un syndicaliste étudiant et responsable politique, associatif et mutualiste français.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père | |
Fratrie |
Parti politique |
---|
Étudiant à Sciences Po Paris, il milite au sein de l'organisation de jeunesse du PSU, les Étudiants socialistes unifiés (ESU) et à l'UNEF. En 1969, il entre au bureau national de cette organisation étudiante, où il assure la vice-présidence universitaire[1]. Il est aussi membre du conseil d'administration de la MNEF où il est secrétaire de rédaction de la revue Recherches universitaires.
Il quitte cependant toute responsabilité aux ESU[2] et à l'UNEF[3] fin 1970, étant en désaccord avec la décision de la direction du PSU de désolidariser les ESU de l'UNEF [4]
Il reste cependant actif au PSU.
En 1971, au congrès de Lille, il est dans l'opposition au bureau national de Michel Rocard. Devant la gravité de la crise que traverse le PSU, il propose en 1972 à Michel Rocard de préparer un nouveau congrès par une commission qui réunirait à parité majorité et opposition[5]. Cette commission prépare un manifeste qui sera adopté en décembre 1972 au congrès de Toulouse [6]. Il entre au bureau national du parti, avec la responsabilité de la formation des militants. Il assurera en cinq ans la parution de plus de vingt numéros de PSU Documentation [7],[8] et organisera chaque année deux stages d'été de formation rassemblant chacune de soixante à cent participants.
En 1974, il défend le soutien du PSU à François Mitterrand dès le premier tour de la présidentielle.[réf. souhaitée]
Cette même année, il présente avec André Barjonet et François Peronnet un texte au conseil national d'Orléans (octobre 1974) qui réunit les suffrages de 25 % des militants et qui met en minorité Michel Rocard et la direction du PSU. Il entre au secrétariat national.[réf. souhaitée]
En 1977 et 1978, il est permanent du PSU, avec la responsabilité de l'organisation des campagnes électorales, et notamment celles des municipales[9][source insuffisante], puis des législatives[10][source insuffisante]. Il quitte cependant ses responsabilités nationales en 1979.
Entre 1984 et 1986, il est conseiller technique au cabinet d'Huguette Bouchardeau, secrétaire d'État, puis ministre de l'environnement, où il est chargé des relations avec le Parlement et de la communication[11].
Il quitte le PSU en même temps qu'elle.
Sur cette période de la vie du PSU, on se réfèrera utilement[style à revoir] aux chapitres 12 à 17 de l'ouvrage que Bernard Ravenel a consacré au PSU[12].
Il recentre ses activités sur :
* l'activité dans l'économie sociale, notamment au sein du Centre des jeunes dirigeants de l'économie sociale (CJDES) qu'il présidera en 1996-1997 et de la MACIF, dont il sera un militant actif en Ile-de-France (membre du comité régional et délégué national). Il est administrateur de 2005 à 2015. Il crée en 2003 l'ADES[17] qu'il présidera, afin de rassembler les élus MACIF issus des associations, mutuelles et coopératives (15 % des élus de la MACIF). L'ADES, très active, a permis la multiplication des partenariats entre la MACIF et de grands acteurs de l'économie sociale, comme le Groupe UP, l'UNA, la FONDA, la Ligue des Droits de l'Homme, France bénévolat, la CLCV, etc. Il participera à divers conseils d'administration pour y représenter la MACIF comme MACIFILIA, Macif Avantages et Services, BPCE assurances, ESFIN/IDES, SERENA, l'Union d'économie sociale QUALIDOM à Lyon.[réf. souhaitée]
1986 - 1992 : Délégué Général du Centre des Jeunes Dirigeants de l'Économie sociale. Il y organise de nombreuses rencontres, colloques, manifestations, universités, dont il assurera la publication dans Les Dossiers de la Lettre de l'Économie sociale[18],[19]. À la demande de la commission nationale d'évaluation du RMI, il participe à un rapport sur le rôle des associations dans le RMI[20]. Le CJDES mène de nombreux travaux sur les entreprises d'insertion[21].[source insuffisante]
Dans le cadre d'un mandat d'ESFIN - IDES, de 1993 à 1996, il dirige le groupe d'édition La Découverte/Syros/L'Atelier, dont il organise la restructuration[22].
1996 - 2010 : Directeur général de Chèque Domicile. Dans le cadre du groupe Chèque Déjeuner (Groupe UP), il crée la filiale Chèque Domicile, émetteur de Titres Emploi Services, puis, à partir de 2005, de CESU (Chèque emploi service universel)[23]. Il propose en 2002 à Madame Paulette Guinchard-Kunstler, secrétaire d'État aux personnes âgées un dispositif expérimental, le Chèque Domicile Liberté, permettant aux personnes âgées de participer à des activités extérieures[24].
En 2005, il siège au Conseil d'Administration de l'Agence nationale des services à la personne, établissement public national créé par la loi du 26 juillet 2005, en tant que Représentant des émetteurs du CESU[25]. Il est auditionné à deux reprises par le Conseil économique, social et environnemental sur les services à la personne[26],[27].[source insuffisante]
En 2014, à l'occasion du centenaire de la naissance de son père Bernard, il aide à la préparation d'un exposition "Bernard Dorival, de Champagne à Zao Wou-KI" qui se tient au Musée national de Port Royal, puis au Musée de Meudon. Il participe à la préparation du catalogue[28],[29].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.